Le Tumulus de Verlaine

En 1994, peu élevé, le Tumulus de Verlaine ou « Tombe de Verlaine », se signale par un bouquet d’arbres, au Nord-Ouest du village de Verlaine, à droite de la route vers Waremme. Comme c’est souvent le cas, elle a donné le nom de « Campagne de la Tombe » aux terrains environnants.

Le tertre présente des axes de 20m70 sur 19m50 et une hauteur de 3m40. On ne possède aucune mention de fouille archéologique. Cependant, le sommet du tumulus est marqué d’une grande dépression qui atteste de recherches anciennes. La grande dalle de pierre dressée au sommet du tertre pourrait bien avoir été extraite du caveau à cette occasion.

Le tumulus de Noville

En 1994, la Tombe de Noville, qui doit son nom à sa situation aux confins Nord du territoire de Noville, se dresse en bordure de la route « Tongres – Amay » dénommée « Chaussée des Romains » ou « Chaussée Verte », à son croisement avec la ligne de chemin de fer « Bruxelles – Liège ».

Elle est couverte d’arbres. Elle porte à son sommet la stèle funéraire de LESIEUR J.B.M., décédé en 1837. Suite à des enlèvements de terre, le Tumulus présente actuellement un plan quadrangulaire à sa base. Il a une hauteur de 7m50 et des axes de 31m sur 33m.

Le site des Cinq Tombes (Omal)

En 1994, le site des « Cinq Tombes d’Omal » est situé en bordure de la chaussée romaine, entre Waremme et Braives.

4 de ces tumulus sont alignés au Nord de la route, masqués par un bosquet d’arbres et de hautes broussailles. Le site est clôturé. Hauts de 4 à 5 mètres, ils sont de plan irrégulièrement ovale. Le tumulus n° 1 est le plus petit, avec des axes de 21 m sur 17m50. Les tumulus du milieu, n° 2 et n° 3 sont défoncés par de grands trous et ils présentent des axes de 23m sur 26 m. Le tumulus Ouest, n° 4, a des axes de 23 m sur 26 m.

Le 5ème, au Sud, est isolé et bien visible. Il est également de forme ovale avec des axes de 20m sur 22m80. Il présente une hauteur de 5m20.

Construction d’un nouveau château (Berloz)

Au 18ème siècle, un nouveau château est construit à Berloz, à l’emplacement (?) de l’ancienne maison-forte des Seigneurs de Berloz, dont il ne subsiste aucun vestige. La ferme qui le jouxte fait partie du domaine. Un parc, agrémenté d’un étang est séparé du château par un simple passage (qui deviendra plus tard une route).

La veuve Hubert fait des travaux (Crisnée)

Le 26 septembre 1888, la veuve de HUBERT Joseph, cabaretière à Crisnée, est autorisée à placer en encadrement en pierre de taille à une fenêtre de sa maison, sise en bordure de la route Liège – Saint-Trond, entre les bornes kilométriques 15 et 16.

Les marches de Jean-joseph Kinet (Crisnée)

En 1858, KINET Jean-Joseph, instituteur à Crisnée, est autorisé à placer deux nouvelles marches devant sa maison sise sur la route de Liège à saint-Trond, au lieu-dit « Aux Croix ».

Le mur de Paschal Brassinne (Crisnée)

Le 11 juillet 1854, le Collège Communal de Crisnée autorise BRASSINNE Paschal, boutiquier, à construire un mur de clôture à sa maison sise « Sur la Ville », joignant à la route empierrée et à la propriété de VALLEE Nicolas, et ce sur de vieilles fondations.

Simon Bovy écrit à ses parents (Momalle – France)

Le 12 novembre 1808, BOVY (BOUVIER ?) Simon, manoeuvre à Momalle, soldat au 4ème Bataillon de la 47ème Compagnie du 63ème Régiment d’Infanterie de Ligne, écrit à ses parents, de Belfort dans le département du Haut-Rhin:

« Mon cher père (remariage de la mère ?) et ma chère mère,

Comme le premier devoir d’un fils respectueux est de donner chaque jour aux personnes dont il a reçu l’être, les preuves les plus éclatantes de son obéissance et de son parfait attachement, c’est pourquoi, qu’aussitôt mon arrivée au régiment, je n’ai rien de plus empressé que de mettre la main à la plume et pour vous instruire du résultat de mon voyage qui s’est terminé d’une manière assez heureuse et vous réitérer les sentiments de mon entière soumission.

Agréez mon très cher père et ma très chère mère, toute l’étendue d’une affection qui ne se démentira jamais, et soyez persuadés que dans tous les temps et les lieux où je porterai mes pas, je conserverai à votre égard et à celui de ma famille en général, tout le dévouement que vous avez lieu d’exiger et d’attendre d’un fils parfaitement reconnaissant.

J’ai tout d’aimer à croire, Mon Cher Père et ma Chère Mère, qu’il en sera de même de vous envers moi, et qu’éloigné de vous, vous me ferez par vos lettres goûter à la douce consolation dont on a toujours besoin dans l’état militaire.

Veuillez, mon cher père et ma chère mère, assurer toutes les personnes qui me sont attachées par les liens sacrés du sang et de l’amitié de toute mon entière affection et particulièrement mon frère et ma soeur que j’embrasse amicalement de tout coeur.

J’attends avec impatience qu’il vous plaise m’accuser la réception de cette lettre et m’envoyer quelque peu d’argent si c’est une pure bonté de votre part, ayant éprouvé une route longue et pénible qui m’a dépourvu de tout ce que je possédais lors de mon départ. J’assure mon oncle et ma tante de mon souvenir respectueux et les prie de recevoir mes embrassements.

Adieu, portez-vous tous aussi bien que moi. C’est l’unique désir de celui qui ne cesse de former des voeux pour votre conservation, et qui vous prie d’être bien convaincus du parfait attachement avec lequel il a l’honneur d’être.

Mon Cher Père et ma Chère Mère,

Votre très humble et très obéissant serviteur et affectionné fils. »

André-Bernard Delvaux écrit à son oncle (Remicourt – Dalmatie)

Le 20 février 1808, DELVAUX André-Bernard, journalier à Remicourt, soldat au 1er Bataillon de la 4ème Compagnie du 23ème Régiment d’Infanterie de Ligne, écrit à son oncle de Cattaro (Kotor) en Dalmatie (Montenegro).

« Mon cher oncle, je vous écris ce message pour répondre à votre lettre qui m’a fait sensible plaisir d’apprendre de vos nouvelles et je souhaite que la présente vous trouve en bonne santé. Quant à moi, je me porte bien, Dieu merci.

Mon oncle, vous me demandez un certificat pour mon frère. Je suis surpris que vous ne l’avez pas demandé plus tôt parce que vous me marquez que c’est pour le premier de janvier. Sitôt reçu votre lettre, je mets la main à la plume pour vous obliger car je ne saurais que faire pour vous et pour mon frère et je souhaite de tout mon coeur que le certificat puisse lui servir. Cela me ferait le plus grand plaisir du monde, mon cher oncle.

Je vous dirai que nous sommes partis de Raven le 16 octobre pour aller en Dalmatie. Je vais vous dire que nous avons été deux mois en route et que nous avions bien de la peine et du mal en route parce que nous avons passé dans les plus mauvais pays que l’on puisse voir. Je vous dirai que je ne suis plus dans le troisième Bataillon. Je vous dirai que nous sommes dans l’Albanie, la Turquie, qui est un mauvais pays car nous sommes obligés de coucher sur des lits de camp. Tout est très cher et l’on ne peut rien avoir qu’à force d’argent car la mer est bouchée par les Anglais.

Et voilà, pas d’autre chose à vous marquer pour le présent. Bien des compliments à mes frères et sœurs que j’embrasse du plus profond de mon cœur. Je finis en vous embrassant tous, mon oncle et ma tante, mes frères et sœurs et ainsi que ma famille et je suis pour la vie votre neveu DELVAUZ. Je vous prie de me faire réponse de suite. »

La ferme Lange-Lecocq (Omal)

En 1932, la ferme de LANGE-LECOCQ Lambert est installée à Omal, sur la route menant à Hollogne-sur-Geer.