Marie Stochnal, Résistante (Hesbaye – Liège)

STOCHNAL Marie, dite « Marouchka », est une Française d’origine polonaise. Durant la Deuxième Guerre Mondiale, elle échoue à Liège, à l’âge de 15 ans, pour échapper aux rafles. Sa famille a été arrêtée.

Elle deviendra agent de liaison pour la Résistance. Elle sillonnera les routes du Condroz et de Hesbaye, à vélo, à pied ou en tram. Elle participera au combat de Momalle, où elle sera arrêtée. Elle échappera de peu à une exécution au Moulin de Pousset. L’arrivée rapide des Américains à Waremme, lui vaudra la vie sauve.

« Les Sanglots Longs des Violons de l’Automne » (Angleterre – Belgique)

Les 1er, 2 et 3 juin 1944, le message codé « Les sanglots longs des violons de l’automne » est diffusé sur la BBC. Il confirme les messages précédents et annonce à la Résistance que l’heure du débarquement est proche. Il ordonne aux responsables locaux de préparer l’exécution du plan de sabotage (élaboré en concertation avec Londres) destiné à désorganiser l’acheminement de renforts allemands et à retarder leur arrivée sur les plages.

Ce plan consiste à :

  • Couper toutes les lignes téléphoniques.
  • Incendier les dépôts de carburant.
  • Entraver les routes avec des arbres abattus.
  • Couper les voies de chemin de fer.

Les péages sur les routes (Belgique)

En 1831, le Congrès National décide de conserver les droits de barrières (péages) sur les routes nationales et provinciales,, et d’en consacrer les revenus à l’entretien et à l’amélioration du réseau routier dans son ensemble.

En général, les barrières sont disposées tous les 5 kilomètres. Elles sont affermées individuellement à des personnes privées, désignées par le biais d’une adjudication publique. Moyennant le paiement d’un montant convenu, le preneur peut exploiter une barrière déterminée.

L’entretien des chemins (Belgique)

En 1841, une loi invite les communes belges  à « assurer une bonne viabilité de leurs chemins ».

Journées du Patrimoine à Waremme

Les 10 et 11 septembre 2016, les 28èmes Journées du Patrimoine sont organisées à Waremme, sur le thème « 1900, la Belle Epoque ». Des expositions d’objets, de documents et de photos sont proposées en différents lieux de la ville. Des panneaux explicatifs et des guides éclairent les visiteurs sur différents sujets.

A la Bibliothèque Pierre Perret

Accès à l’eau

  • Le Geer et le paysage
  • L’hygiène
  • Les fontaines de Waremme
  • Les pompes publiques

Croyances populaires

  • Soigneurs et guérisseurs
  • Les saints protecteurs
  • Les « porte-bonheur »

 

A l’Eglise Saint-Pierre

Religion catholique

  • La paroisse
  • Les églises
  • Le petit patrimoine religieux
  • Les fêtes religieuses
  • La procession

 

A l’Hôtel de Ville

Physionomie de Waremme

  • Les remparts et le « Nouveau Quartier »
  • L’éclairage public
  • La démographie
  • L’architecture
  • Les Villas

 

A la Justice de Paix

Agriculture et vie quotidienne

  • Les techniques agricoles
  • L’agriculture à Waremme
  • L’organisation du travail
  • Le travail des enfants
  • Les fêtes agricoles
  • La pauvreté
  • La betterave

Industries et commerces

  • L’industrie du sucre
  • L’industrie agricole et la motorisation
  • Les moulins
  • Les industries de la boisson
  • Les petites industries et l’artisanat
  • Le commerce

 

A l’Institut Notre-Dame

Ecoles

  • L’enseignement officiel
  • L’enseignement libre
  • La vie scolaire au quotidien
  • L’éducation des adultes

 

Au Syndicat d’Initiative de Hesbaye

Loisirs

  • Les cafés
  • Les fêtes populaires
  • Les compétitions traditionnelles
  • Les jeux d’enfants
  • Les sports
  • Les arts

 

A la Poste

Moyens de communication

  • Le train
  • Le vicinal
  • La poste
  • Le téléphone
  • Les routes
  • « Comment se déplaçait-on au début du 20ème siècle »

 

Philippe Legros, terrassier (Waremme)

En 1944, le terrassier de Waremme, LEGROS Philippe, qui habite à la rue du Pont, est chargé de creuser 29 tranchées le long des routes à grande circulation, situées sur le territoire de Waremme. Il est entouré d’une équipe d’ouvriers. Pour ces travaux, il sera payé 2.900 francs.

Ces travaux sont exigés par les Allemands. Les tranchées doivent servir d’abri aux troupes en mouvement, en cas d’attaque aérienne alliée.

Des tranchées le long des routes (Waremme)

En 1944, l’archtecte GERBEHAYE fait le relevé des routes, sur le territoire de Waremme, le long desquelles les Allemands réclament que des tranchées soient réalisées, pour servir d’abri aux troupes en mouvement, en cas d’attaque aérienne alliée.

Des tranchées le long des routes (Belgique)

En 1944, l’occupant allemand fait creuser des tranchées le long des routes à grande circulation de Belgique, pour servir d’abri aux troupes en mouvement, en cas d’attaque aérienne alliée. Ces travaux doivent être effectués par les autorités locales.

Des « Droits de barrière » à Waremme

Le 26 août 1856, un arrêté-royal autorise les conseils communaux, de Bleret, Pousset, Lantremange et Waremme, à percevoir, pendant 10 années consécutives, à partir d’une époque à fixer par le Gouverneur de la Province de Liège, un droit de barrière égal aux 3/5 de celui qui est perçu aux routes de l’Etat, sur la partie du chemin de grande communication de Waremme à Fexhe-le-Haut-Clocher, comprise entre la chaussée Romaine et la limite de Lamine.

La perception du droit se fera conformément au tarif indiqué dans les susdites délibérations, avec une concurrence de 530 mètres vers Waremme.

Les lois et règlements, ayant pour objet la police du roulage, le mode de perception des droits de barrière sur le routes de l’Etat, sont rendus applicables à ce chemin.

Mode de vie en Hesbaye à la veille de la Première Guerre Mondiale

Vers 1910, dans les communautés villageoises, la base de l’alimentation demeure le pain, la potée aux légumes et la viande de porc. Chaque ménage cuit son pain et, désormais, de nombreuses familles élèvent leur propre cochon. La viande fraîche constitue un plat du dimanche. Mais les choses ont bien évolué. On consomme beaucoup de sucre, acheté en pains de forme conique, puis concassé. Depuis le milieu du 19ème siècle, la culture de la betterave s’est industrialisée.

Le développement des voies de communication routières et ferroviaires a contribué à cet essor, mais a également permis une mutation plis importante: le recul du secteur primaire au profit des secteurs secondaire et tertiaire (commerce et domesticité). Parmi les travailleurs du plateau hesbignon occupés dans l’industrie en 1910, 10% environ le sont au niveau local, mais la majorité « navettent » chaque jour ou, le plus souvent, chaque semaine ou chaque quinzaine, en direction du bassin liégeois. Ils y sont employés dans la métallurgie, le charbon, la construction, mais également dans le secteur textile ou celui du bois.

L’agriculture reste donc cruciale, mais la crise agricole, la mécanisation du secteur et son caractère très exigeant, expliquent la diversification des activités.