L’année 1846 est une année de crise et de difficultés dans la région de Waremme, particulièrement pour l’agriculture, dont les récoltes sont compromises par la sécheresse, puis les intempéries. La situation économique et sociale est inquiétante, le chômage sévit cruellement et les prévisions hivernales sont loin d’être rassurantes. Les petits et moyens agriculteurs sont victimes de spéculations, de spoliations et sont conduits à la ruine. Enfin, une épidémie de choléra sévit dans la région.
Archives par mot-clé : ruine
Démolition des Portes (Waremme)
Les fortifications de la ville ne survivent pas longtemps à l’Ancien Régime. En 1802, le conseil s’occupe de leur démolition et décide même de faire abattre la porte de Huy qui menace ruine.
Mais cette décision n’est pas mise à exécution. Il faudra attendre la séance du 18 mars 1808 pour que la démolition de toutes les portes soit votée définitivement. La porte de Saint-Trond disparaît cette même année ; la Porte de Liège et la Porte de Huy disparaîtront dans le courant de l’année suivante.
Le château de Waremme est en ruine
En 1690 et 1691, le château de Waremme existe toujours, mais est en ruine. Ses murailles sont détruites et les pierres sont réutilisées pour d’autres constructions en ville.
Un couvent sera ouvert par les Pères Récollets (Waremme)
Le 12 octobre 1624, un rescrit signé par le Prince-Evêque DE BAVIERE Ferdinand autorise l’Ordre des Récollets à établir un couvent à Waremme.
Ce couvent des Récollets sera construit à l’emplacement de l’ancien hôpital en ruine le long de la rue du Pont, côté Geer (qui deviendra bien plus tard la rue Hubert Stiernet). Il occupera pratiquement toute la longueur de la rue. Il abritera une communauté qui atteindra les 30 religieux.