Charles Gérard, saboteur (Remicourt)

En 1940, GERARD Charles « entretient » (sabote ?) les wagons de marchandises stationnés sur la voie de garage de la gare de Remicourt.

Sabotage du Chemin de Fer (Remicourt)

Le 8 juin 1944, à Remicourt, des Résistants placent cinq charges explosives qui détruisent les voies et les aiguillages de la ligne de Chemin de Fer Liège – Bruxelles:

  • BUDO Arthur
  • COUNE Jean
  • DOCQUIER Hyacinthe
  • RAMACKERS Gaston
  • SAAL Jean
  • VANDERSMISSEN Julien

« Le Roi Salomon a chaussé ses gros sabots » (Belgique – Angleterre)

Le 5 juin 1944, le message codé « Le Roi Salomon a chaussé ses gros sabots » est diffusé sur la BBC. Il est adressé à la Résistance intérieure belge. Il lui ordonne l’exécution immédiate du plan de sabotage qui prévoit la destruction des voies ferrées, des lignes à haute tension, des câbles téléphoniques ; mais aussi l’attaque des transports allemands et de leurs installations militaires.

« Les Sanglots Longs des Violons de l’Automne » (Angleterre – Belgique)

Les 1er, 2 et 3 juin 1944, le message codé « Les sanglots longs des violons de l’automne » est diffusé sur la BBC. Il confirme les messages précédents et annonce à la Résistance que l’heure du débarquement est proche. Il ordonne aux responsables locaux de préparer l’exécution du plan de sabotage (élaboré en concertation avec Londres) destiné à désorganiser l’acheminement de renforts allemands et à retarder leur arrivée sur les plages.

Ce plan consiste à :

  • Couper toutes les lignes téléphoniques.
  • Incendier les dépôts de carburant.
  • Entraver les routes avec des arbres abattus.
  • Couper les voies de chemin de fer.

Sabotage entre Remicourt et Bleret

La nuit du 9 au 10 mai 1944, une équipe de saboteurs du Groupe « Zoro », emmenée par LINCHET Henri, dit « Alexandre », opère sur la ligne de chemin de fer Liège – Bruxelles, entre Remicourt et Bleret. FRANKINET Laurent, dit « Pierrot », grimpe sur un poteau électrique pour en sectionner les fils. Ils sont surpris par une patrouille allemande. Une fusillade nourrie éclate.

Sabotage du Chemin de Fer (Remicourt)

Le 10 (11 ?) juin 1944, à Remicourt, cinq Résistants sabotent la ligne de Chemin de Fer, à peine réparée:

  • COUNE Jean
  • BUDO Arthur
  • DOCQUIER Hyacinthe
  • RAMACKERS Gaston
  • VANDERSMISSEN Julien

Sabotage du chemin de fer (Hodeige)

Le 8 juin 1944, le message « Le Roi Salomon a chaussé ses gros sabots » est diffusé par Radio-Londres. Il est destiné à la Résistance hesbignonne, qui doit mettre à exécution un plan de sabotage préparé à Londres.

Le but des Alliés est de multiplier les sabotages afin de désorganiser l’ennemi et retarder l’acheminement de renforts vers la Normandie.

Au « Bois Lahaut », à Momalle, trois Résistants sabotent la voie de Chemin de Fer et font dérailler un convoi venu d’Allemagne:

  • STASSART Joseph, dit « Arsène »
  • BRANKART Joseph
  • DENGIS Albert

La circulation sera interrompue pendant 48 heures.

Alfred Derydt, arrêté (Waremme – Huy)

En 1943, le Résistant du Front de l’Indépendance (F.I.), DERYDT Alfred, qui habite rue Stanislas Fleussu à Waremme, est arrêté par les Allemands et emprisonné une huitaine de jours à la Citadelle de Huy. Il est soupçonné de sabotage, de confection de fausses cartes d’identité et d’aide aux réfractaires. Il sera relâché faute de preuves.

Les installations ferroviaires sont gardées (Waremme – Allemagne)

Durant la Seconde Guerre Mondiale, en raison de la multiplication des actes de sabotage sur le territoire de Waremme, les Allemands décrètent que des hommes âgés de 18 à 50 ans doivent être réquisitionnés pour monter la garde, la nuit, afin de garantir la sécurité des installations ferroviaires.

Des amendes pour sabotage (Waremme – Allemagne)

Durant la Seconde Guerre Mondiale, de nombreux actes de sabotage de matériel ferroviaire (voies, cabines de contrôle de trafic, châteaux d’eau pour les locomotives, …) sont perpétrés à Waremme par la Résistance.

Chaque sabotage se traduit par une amende à charge de la commune. Cette pénalité est parfois d’ordre financier, mais le plus souvent elle prend la forme de la fourniture de récepteurs de radio, de bicyclettes, … Ces objets sont fournis par les détaillants locaux, qui les refacturent ensuite à l’administration communale.