En 1759, lors de la fête paroissiale à Hodeige (à la Saint-André, patron de l’église), une rixe éclate entre jeunes gens. L’un d’eux est blessé « à sang coulant » et sera empêché de travailler plusieurs jours. Les proches de la victime s’adresseront au curé de la paroisse, l’abbé VILLEGIA, pour trouver une juste compensation.
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Nouvelle cloche pour l’église (Hodeige)
En 1841, une nouvelle cloche de 993 kilos (sans le battant) est placée dans la tour de l’église de Hodeige. Elle est dédiée à Saint-André. Elle a été fondue par GAULARD A.T.C. Père. Elle donne la note « Fa ». Elle remplace la cloche qui s’est fêlée l’année dernière.
Elle porte l’inscription: « J-L DELVAUX Curé P-J CHABOT Bourgmestre S. ANDREA ORA PRO NOBIS FONDEU A LIEGE PAR A-T-C GAULARD PERE, 1841«
Permutation d’offices (Hodeige – Liège)
Le 5 juin 1642, le curé de Hodeige, l’abbé CHARLIER Pierre, permute la cure de Hodeige avec l’abbé PRINTHAYE Gérard, qui possède le bénéfice de Saint-André de la première fondation dans la cathédrale de Liège.
Statue de Saint-André (Hodeige)
En 1550, une statue de Saint-André, en noyer peint et doré, de style gothique, est installé à droite du chœur de l’église de Hodeige, adossée à un pilier. Elle coûte 25 florins.
Hodeige en 1903
En 1903, Hodeige en Hesbaye est une commune de la Province de Liège, bornée au Nord par Grandville et Lens-sur-Geer, au Nord-Est par Fize-le-Marsal, à l’Est par Momalle, au Sud par Lamine et à l’Ouest par Pousset. Elle est à un quart de lieue de Lamine, une demi lieue de Lens-sur-Geer et Momalle, à une lieu de Waremme et à quatre lieues de Liège.
Hodeige fait partie de l’arrondissement administratif de Waremme, de l’arrondissement judiciaire de Liège, du canton de justice de Paix de Waremme, du 45ème canton de milice, du district militaire de Seraing, du canton militaire de Waremme. Le bureau de Poste desservant Hodeige est Remicourt. La paroisse relève (et a toujours relevé) de l’Evêché de Liège. Hodeige est traversé par l’Yerne, affluent du Geer, dont la source est à Yernawe, près de Saint-Georges.
Hodeige comprend 142 habitations, construites pour la plupart en briques et pierres, quelques-unes en bois et en argile, couvertes en tuiles ou en ardoises. On y cultive froment, seigle, orge, betteraves, pommes de terre, fourrage, légumes et fruits. On y élève chevaux, vaches, moutons et porcs.
Sa superficie est de 425 hectares 70 ares. Il y a une tombe romaine (tumulus) aux confins de Hodeige et de Fize-le-Marsal. Il y a une école mixte avec instituteur et sous-instituteur. L’église est dédiée à Saint-André apôtre, ancienne paroissiale, filiale de celle de Lamine, puis auxiliaire, et enfin succursale en 1842. Cette église, de style gothique, est rangée dans la 3ème classe des édifices monumentaux du culte.
Construction de la ferme en carré de Ligney
Au 18ème siècle, la ferme en carré de Ligney est construite par DACOS Joseph et son épouse PERILLEUX Catherine (à l’endroit qui s’appellera bien plus tard la rue de l’Ecole).
Ils cèderont cette importante exploitation à leur fille unique DACOS Anne-Jeanne, épouse TOMBEUR Cosme.
Un registre du 18ème siècle y mentionne 18 chevaux de labour, des chevaux de selle, ainsi qu’un bétail important comprenant un taureau. Quant à la main d’oeuvre, elle comprend +/- 15 personnes, embauchées à la Saint-André, jusqu’à la Saint-André suivante, presque toutes sédentaires.
Mort de l’abbé Alexandre Gérardy (Boëlhe – Saint-André)
Le (?) 1928, l’abbé GERARDY Alexandre, ancien curé de Boëlhe, décède à Saint-André.
Une ferme à Grand-Axhe
En 1728, une ferme est construite à Grand-Axhe. Elle deviendra le point de ralliement des pauvres du village, lors de la distribution d’épeautre, effectuée par la paroisse, à l’occasion de la Saint-André.
L’élection du Conseil communal de Waremme est modifiée
Le 31 juillet 1620, une ordonnance du Prince-Evêque DE BAVIERE Ferdinand réforme complètement la composition et surtout l’élection du Conseil communal de Waremme.
Dorénavant, l’élection du Conseil communal de Waremme se déroule comme suit :
Le jour de la Saint-André, après la première messe, la cloche appelle les membres des dix Métiers organisés, qui se rassemblent devant l’Hôtel de Ville : les boulangers, les brasseurs, les mangons (bouchers), les merciers, les viniers (marchands de vin), les parmentiers (tailleurs), les cordonniers, les charpentiers, les fèves (forgerons) et les maçons.
Chaque Métier désigne son candidat. Cinq de ces jurés sont choisis par tirage au sort. Les élus cooptent deux derniers représentants, un du hameau de Longchamps et un dernier du hameau de Bettincourt. Le conseil ainsi formé désigne ensuite deux bourgmestres. (Jusque-là, il n’y avait qu’un seul bourgmestre élu). Un de ces deux bourgmestres doit obligatoirement être domicilié à Longchamps ou à Bettincourt. Les Jurés ont, entre autres charges, la responsabilité de la surveillance du marché, la fixation du prix du pain et la vérification des poids et mesures.
Texte de l’ordonnance
» Ferdinand, par la grâce de Dieu esleu et confirmé archevesque de Cologne, du saint-empire romain, par l’Italie, archichancelier et prince électeur, évesque de Liège, Hildesheim et Munster, coadjuteur de Paterborn (?) et Bergtesgade, administrateur de Stavelot, comte palatin du Rhin, duc des deux Bavières, Wesphale, Engeren et Bouillon, marquis de Franchimont, comte de Looz, Logne, Horne, etc …, à tous ceux qui ces présentes verront ou lire orront, salut.
Comme, sur les difficultés et malentendus survenus en nostre ville de Waremme, tant pour le fait de la police que règlement et administration des communes d’icelle, nous eussions député quelqu’un de nostre conseil pour s’informer et les apaiser, si faire se pourroit; après avoir ouï son rapport et meure (?) délibération, avons, de l’avis de vénérables nos très chers et féaux les chanceliers et gens de nostredit conseil privé, pour le bien et le repos de ladite ville, aussi pour obvier aux semblables difficultés qui pourroient ci-après sourdre, jugé expédient concevoir, ordonner et statuer les points et articles suivants, savoir:
Que d’ici en avant, se fera en nostredite ville, élection de deux bourguemaistres, jurés et conseil, avec autorité et pouvoir de régir, gouverner et administrer en bon père de famille, les biens, revenus et deniers publics d’icelle.
Le conseil s’eslira d’an en an par l’assemblée des dix métiers, qui sera le jour du saint Andrieu, après la première messe, où chascun mestier eslira un homme d’entre eux. Les dix choisis se retireront à part; auxquels quelqu’un de la justice présentera dix billets qu’il pliera, en leur présence, de forme égale; cinq desquels demeureront blancs et cinq signés: jurés; et tirera chascun desdits dix son billet au sort; ceux qui tomberont aux cinq billets marqués, seront jurés et du conseil. Les cinq jurés choisiront d’accord commun ou à pluralité des voix, deux personnes, l’une de Longchamps et l’autre de Bettincourt, qui seront aussi jurés et du conseil pour ledit an.
Lesquels sept choisiront deux bourgmaitres, après avoir presté le deu serment, présens l’officier ou mayeur et deux eschevins, l’un du moins habitant en la ville, l’autre de Bettincourt ou Longchamps, hommes capables, de bonne fâme et réputation, et de la religion catholique, apostolique et romaine.
Comme semblablement les bourguemaistres feront le serment de nous estre fidèles et obéissans et à nos successeurs, de garder et maintenir léalement et à leur debvoir les biens, profits, émolumens, droits et privilèges de ladite ville et communauté. Ce fait, seront conduits à l’église, s’ils sont présens, avec les électeurs jurés, puis publiés après la grand-messe.
Les dits bourguemaistres rendront bon compte et reliqua de leur administration, quinze jours avant l’expiration d’icelle, ce qui se debvra publier quinze jours auparavant, présens nostre officier, deux eschevins, jurés et tels qui de la communauté y voudront estre, les huis à cet effet ouverts, et sera licite à un chascun d’y dire et contredire lors et quarante jours après, voire avec raison et fondement, sans calomnie; lesquels expirés, demeureront les rendans absous et deschargés à l’endroit de ladite communauté.
Lesquels bourguemaistres, jurés et conseil seront loisibles et permis d’exposer et renouveler à bail et à plus offrant les parties communes accoutumées estre rendues, voire à six ans et plus, et pour la première despouille, tant seulement, auxquels terme et despouille seront restraintes et limitées les redditions autrement et au précédent faites, sauf que les fermiers pour telle restriction auront rabat du tierce de leur bail.
Et si pour cause ils entendoient rendre lesdites parties à plus long terme, ou autres parties nouvelles hors les dites communes, debvront ce faire du consentement de la généralité ou meilleure partie de la ville et avec nostre préalable octroi; et afin que lesdits bourguemaistres et conseil aient moyen de pourvoir et fournir aux charges, réparations et autres nécessités inévitables de ladite ville, s’il n’y a deniers publics à y fournir, contribueront promptement par taille et accise, sur les bonniers arables, jardins et pré à double, les communes et broucqs à quatre double du pied ordinaire, lequel quatre double sera trouvé sur le bestial pasturant lesdites communes.
Et comme nostredit commis ai disposé que certaines redditions des communes faites au mayeur de Longchamps et Bourguemaistre Boix (Jean Boux ?) seroient cassées, abolies et remises en commun, avons son besoing en ce jour agréable, veuillant qu’il sorte son effet.
Tous lesquels points et articles voulons et nous plaist qu’ils soient dorsenavant gardés et observés sans y contrevenir, à peine d’encourir nostre indignation.
Si mandons et commandons à nos chers et féaux les mayeurs et eschevins de nostredite ville et tous autres qu’il appartiendra, que ces présentes ils fassent lire, publier et enregistrer, garder et observer de point en point selon leur teneur, cessant et faisant cesser tous troubles ou contraire; réservant à nous et nos successeurs d’y adjouster, diminuer, modérer et interpréter, ainsi que trouveront appartenir; car telle est nostre sérieuse volonté.
Donné en nostre cité de Liège, soubs nostre scel secret.
Ce dernier de juillet 1620
Les troupes du général Saint-André pillent Waremme
Le 19 octobre 1746, le général SAINT-ANDRE laisse ses troupes dépouiller les granges et les greniers des environs.