L’avouerie de Kemexhe

Vers 1550 (?), l’avouerie de Kemexhe est confiée à un chanoine de Saint-Jean. Sa Cour de Justice est compétente jusqu’à Herstappe et va en Appel à la Souveraine Justice de Liège.

Rente sur terrain (Corswarem)

Le 16 février 1535, la Cour Jurée de DE CORSWAREM Raes II, à Corswarem, fait savoir que TOERS Wilhem a vendu, pour 43 florins du Rhin, à DE CORSWAREM Wauthier, Doyen de Saint-Jean, 1 muid d’épeautre de rente sur 15 verges de terre sises au Chemin de Corswarem à Haske (?).

Le marguillier de Hodeige

Avant 1595, la marguillerie de Hodeige est à la collation du curé de la paroisse. Celui-ci a le droit de révoquer le marguillier, chaque année, 6 semaines avant la Saint-Jean, temps auquel le marguillier doit remettre aux mains du curé le livre de la marguillerie renfermant les rentes dues à ce sujet.

Le marguillier doit avoir une conduite irréprochable. Il ne doit jamais passer devant l’autel de l’église sans faire une génuflexion d’un genou (quand le Saint-Sacrement n’est pas exposé) et de deux genoux (quand il est exposé). Il doit toujours être propre lorsqu’il assiste aux offices; avoir nettoyé l’église et les autels la veille des solennités et le choeur tous les samedis. Il veille à remettre les ornements et à replier les surplis et aubes après qu’on s’en est servi. Il lui incombe aussi le soin des cloches, d’ouvrir et de fermer les portes de l’église et du cimetière. Il doit savoir parfaitement son chant et chercher les offices. Il doit accompagner le pasteur ou son vicaire dans la visite des malades, tant la nuit que le jour, quand il en est requis. Enfin, il doit porter beaucoup de respect aux ecclésiastiques de la paroisse.

Des statues pour l’église (Hodeige)

Vers 1503 (?), Maître LE PONDEUR Antoine et son fils, LE PONDEUR Martin, fournissent à l’église de Hodeige un Christ en Croix Triomphal avec les deux statues de la Sainte-Vierge et de Saint-Jean. Sur la « trabes », ils doivent peindre, en outre, les figures des 12 apôtres (probablement en buste seulement). Ils s’engagent à faire le tout pour 38 florins.

Les Apôtres à Hodeige

En 1538, des statues de 10 Apôtres sont placées dans le chœur de l’église de Hodeige, sur la « trabes », à côté de celles de la Sainte-Vierge et de Saint-Jean. Ces statues coûtent 57 florins, plus 70 florins pour leur peinture et celle des treillis.

Un tréfanon pour l’église (Hodeige)

En 1536, un « tréfanon » est installé dans le choeur de l’église de Hodeige. Il coûte la somme de 50 florins (dont 18 pour la matière première et 32 pour la main-d’oeuvre).

Par « tréfanon », il faut entendre non seulement la poutre, appelée « trabes » ou « tref », qui repose sur les 2 piliers du chœur soutenant l’arc triomphal, mais encore le calvaire, composé d’un Christ en Croix (reposant par sa partie inférieure sur la « trabes » et attaché par sa partie supérieure avec un chaîne à l’arc lui-même) et de 2 statues, de la Sainte-Vierge et de Saint-Jean, posées à droite et à gauche de la Croix.

Ornement de l’église (Remicourt – Liège)

En septembre 1921, BRUNINI S., sculpteur à Liège, réalise un Christ de 1m60, une Vierge de 1m40, un Saint-Jean de 1m40, en carton romain polychrome, ainsi qu’une Croix en chêne de 3m20 et deux consoles gothiques ton de pierre, pour l’église de Remicourt, pour un prix de 1.064 francs.

Jean Lebeau, chanoine et seigneur (Hemricourt – Lantremange – Liège)

Le 7 août 1361, par transports devant la Cour jurée de la Chambre de Saint-Lambert à Liège, LEBEAU (LEBEL) Jean, chanoine de Saint-Lambert et prévôt de Saint-Jean, prend possession des seigneuries de Hemricourt et de Lantremange.

Mandement du Prince-Evêque (Liège – Hesbaye)

En juin 1563, le Prince-Evêque de Liège adresse un mandement au Bailli de Hesbaye:

« Vu les mauvaises rues, voies et chemins (…) à raison desquelles nos communs sujets et marchands … ne peuvent (…) passer, chevaucher ni charrier pour le mauvais entretien et réparation d’iceux, il est prescrit à tout seigneur et communauté de faire visiter par la justice (…) toutes fosses droites, rues, voies, ponts, rivières, ruisseaux et passages, de les faire réparer et sous leur pertinente largeur (?) faire élargir et profonder, que l’eau puisse passer et les dits chemins sécher; et tous autres chemins fera un chacun réparer et refaire là et si avant que s’extendent les héritages (propriétés); et ce dans un délai de 2 mois après proclamation de l’édit, sous peine d’une amende de 12 florins. »

L’urgence semble telle que le Prince autorise d’y oeuvrer les dimanches et les jours de fête, après la grand-messe. La plantation d’arbres le long des chemins est encouragée; les frais étant partagés entre le Seigneur, l’autorité publique et le riverain. Les officiers de justice (échevins, mayeur) sont inviter à faire l’inspection de la voirie deux fois l’an: la veille de la Saint-Jean (24 juin) et la Saint-Remy (1er octobre).