L’église de Waremme est visitée par un représentant du Prince-Evêque

Le 24 octobre 1686, l’archidiacre qui représente le Prince-Evêque de Liège établit le rapport de la visite qu’il a effectuée à l’église Saint-Pierre de Waremme.

  • L’église de Waremme est dédiée à Saint-Pierre, à la collation (le droit de nommer le titulaire) du chapitre de Saint-Paul à Liège. Les dîmes sont dues pour deux tiers au chapitre de Saint-Lambert et pour le tiers restant au chapitre de Saint-Paul. Le curé est SALICE François; il est payé de 54 muids.
  • La Fabrique d’église est payée de 37 muids, desquels 1 muid et 2 setiers sont engagés et 10 muids acquittent le prémissaire.
  • L’autel de Sainte-Marie Majeure est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est LATHOUR Melchior, chanoine de huy. Il est tenu à dire deux messes hebdomadaires. Elles ne sont plus desservies depuis 6 ou 7 ans.
  • L’autel de Sainte-Marie Mineure est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est NIHOUL N. On y dit une messe. Il est riche de 20 muids d’épeautre.
  • L’autel des Douze Pacificateurs. Le recteur est RADOUX N., chanoine de Dinant. Il doit y dire une messe par quinzaine. Le bénéfice s’élève à 15 muids.
  • L’autel de Sainte-Anne est à la collation du curé et des membres de cette Confraternité. Le recteur est DE NIVOLARA Jules, chanoine de Saint-Denis. Les bénéfices s’élèvent à 21 muids d’épeautre.
  • L’autel de Saint-Nicolas est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est BLAVIER N.
  • L’autel de Sainte-Catherine et de Saint-Georges est à la collation du chapitre de Saint-Paul. On y dit une messe tous les 15 jours. Ses revenus s’élèvent à 4 muids d’épeautre.
  • L’autel de Sainte-Madeleine est à la collation du chapitre Saint-Paul. Le recteur est RADOUX N., chanoine de Saint-Pierre. Le bénéfice est estimé à 12 muids.
  • La Marguillerie est un bénéfice à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est STEPHANI François, qui dessert lui-même. Elle répond de 18 muids.
  • La Mense des Pauvres: en l’année 1676, 20 muids furent engagés dont 10 muids arrivés à terme et d’un autre côté, 10 muids et 2 setiers ont été engagés dont 3 sont arrivés à terme.
  • L’Hôpital est riche de 50 muids d’épeautre.
  • Le curé doit dire 3 messes, mais il célèbre pourtant tous les jours pour s’acquitter de toutes les charges. Le prémissaire est STEPHANI François; il perçoit 30 muids dont 5 sont engagés depuis longtemps.

(Il y a peu de remarques dans ce rapport)

L’église de Waremme visitée par un représentant du Prince-Evêque

Le 8 octobre 1650, l’archidiacre qui représente le Prince-Evêque de Liège établit le rapport de la visite qu’il a effectuée à l’église Saint-Pierre de Waremme.

  • L’église est paroissiale et entière (il s’agit d’une classification économique de l’église: les églises entières paient la totalité de la taxe due à l’évêque et à l’archidiacre, les églises médianes en paient la moitié et les quarte-chapelles le quart).
  • L’église est dédiée à Saint-Pierre et est à la collation (le droit de nommer le titulaire, le recteur) du chapitre de Saint-Paul à Liège.
  • La paroisse comprend 650 communiants. Tous communient à Pâques.
  • Les dîmes dont dues pour deux-tiers au chapitre de Saint-Lambert et pour le tiers restant au chapitre de Saint-Paul.
  • Le curé est BOUX Dieudonné, depuis 1639. Il perçoit 30 muids d’épeautre, à savoir 21 muids 2 setiers et 1/4 de setier des messes anniversaires, de même 1 bonnier de terre et deux bonniers de prés chargés de 3 muids et 3 setiers, de même de la fabrique (de la mense) des pauvres et de l’hôpital, où que ce soit 2 muids d’épeautre pour la messe des Vénérables. Dès lors, il se plaint beaucoup de l’insuffisance de son revenu, dans lequel les messes anniversaires ne doivent pas être prises en compte.
  • Le curé n’a pas de maison pastorale, mais habite sa propre maison. Cette maison est petite et caduque.
  • La Fabrique d’église est payée de 44 muids d’épeautre et quelques setiers.
  • Le titulaire de la mambournie, le prémissaire délégué par les bourgmestres et le concile de Waremme, tous délégué par l’archidiacre, sont changés ou renouvelés chaque année.
  • Le recteur de l’autel de Sainte-Marie Majeure est POTESTA Denis, chanoine de Saint-Lambert. Il est tenu à dire 2 messes hebdomadaires, dont une doit être chantée le samedi, comme l’attestent les anciens et parmi eux, PLESSERE Egide, instituteur et chantre. L’autel est desservi par le curé, sans chant. Il est riche de 60 muids d’épeautre.
  • L’autel de Sainte-Marie Mineure est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est WYPART Théodore, avocat. Une messe y est dite par HALMAEL Renier, prémissaire. Il est riche de 20 muids d’épeautre.
  • L’autel des Douze Pacificateurs est à la collation de Monsieur DE BERLOZ, Monsieur DE CORSWAREM et Monsieur DE WAROUX. Une messe doit être dite par collateur. Les recteurs sont MALPAS N. et BOUISSART N. Elle est desservie par le prémissaire pour MALPAS N. et par MANGOY D. pour BOUISSART N. Le curé et le prémissaire ignorent le montant des bénéfices.
  • L’autel de Sainte-Anne est à la collation de la Confraternité de Sainte-Anne. Il est desservi avec une messe par HALMAEL René. Les bénéfices devraient rapporter 24 muids, mais 7 sont réduits à 7 florins.
  • L’autel de Saint-Nicolas est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est DECHAMP N., habitant naguère Aquisgrani. On y célèbre une messe tous les 15 jours. Une messe par mois est célébrée par le prémissaire.
  • L’autel de Sainte-Catherine et de Saint-Georges est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est STEPHANI Jean. On y célèbre une messe tous les 15 jours. Elle est célébrée par le recteur et parfois par le curé. Ses revenus s’élèvent à 4 muids 2 setiers.
  • L’autel de Sainte-Madeleine est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est DECHAMP N., chanoine de Saint-Paul. On y célèbre une messe hebdomadaire par le prémissaire.
  • La Marguillerie est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Elle n’a pas de biens propres, mais elle reçoit des gerbes des fermiers propriétaires et des non-propriétaires. Elle reçoit des dizeaux, deux fois par an du pain et 28 setiers d’épeautre.
  • L’ostensoir est argenté avec un pied de cuivre qui a perdu sa dorure, mais cela convient à la communauté. Le ciboire est en argent. La pyxide a un revêtement de soie. Il y a deux calices d’argent intacts. Les ampoules des Saintes Huiles sont d’argent.
  • Les parures sont en nombre suffisant, bien qu’elles ne soient pas fournies par la dîme.
  • Les livres sont intacts et en suffisance.
  • Le bénéfice de Sainte-Marie Majeure manque d’ornements; la chasuble est usée et déchirée. Les ornements ainsi que la lumière et le vin sont à charge de la Fabrique d’église.
  • Le bénéfice de Sainte-Marie Mineure manque de tout.
  • Le bénéfice des Douze Pacificateurs manque de tout.
  • Le bénéfice de Sainte-Anne manque de tout.
  • Le bénéfice de Saint-Nicolas manque de tout, excepté l’antependium.
  • Le bénéfice de Sainte-Catherine et de Saint-Georges manque de tout, excepté le calice.
  • Le bénéfice de Sainte-Madeleine manque de tout.
  • Il y a des registres de baptême, de mariage et de décès. On enjoint le curé à tenir un registre des confirmations.
  • Les fonts baptismaux sont normaux, avec deux couvercles non fermés, l’un en bois et le second en cuivre; ils sont situés dans un baptistère clos par un grillage verrouillé.
  • Le curé dit qu’il réparera une partie du mur du cimetière à ses frais, parce que les consuls (? conseils ?) ont refusés de payer la réparation alors qu’ils y sont obligés.
  • La mense des pauvres a 200 muids d’épeautre, mais chargés de quelques rentes? Le mambour est BOUX Jean-Bauduin. Le mambour est désigné par les bourgmestres et le conseil de Waremme.
  • La maison de l’hôpital est transférée à la bienveillance des Frères Mineurs, avec l’accord du Prince-Evêque. Elle est riche de 50 muids d’épeautre. On donne par ce moyen, aux pauvres de passage un petit quelque chose de monnaie et là survivent les citoyens âgés et malades. Le mambour est GENEFFE Guillaume. Les mambours sont désignés par les bourgmestres et le conseil des citoyens.
  • On chante les vêpres chaque dimanche et fête. Les enfants sont catéchisés par un Père Récollet qui se charge de cette fonction. Depuis cette année, un prémissaire reçoit 11 muids de la Fabrique d’église, avec la permission de l’Archidiacre. Le prémissaire est HALMAEL René.
  • L’école est tenue par le prémissaire, qui a 11 muids d’épeautre pour l’enseignement des pauvres et autres minervals que paient les riches.

L’église de Waremme est visitée par un représentant du Prince-Evêque

Le 14 septembre 1643, l’archidiacre qui représente le Prince-Evêque de Liège établit le rapport de la visite qu’il a effectuée à l’église Saint-Pierre de Waremme.

  • L’église est paroissiale, entière (il s’agit d’une classification économique de l’église: les églises entières paient la totalité de la taxe due à l’évêque et à l’archidiacre; les églises médianes en paient la moitié et les quarte-chapelles le quart).
  • La paroisse comprend 700 communiants. Tous communient à Pâques.
  • Les dîmes sont dues pour deux-tiers au chapitre de Saint-Lambert et pour le tiers restant au chapitre de Saint-Paul.
  • Les percepteurs pour le chapitre de Saint-Lambert sont le bailly de Longchamps, Maître A BLISIA et FRAIPONT Guillaume.
  • Les percepteurs pour le chapitre de Saint-Paul sont le curé, BOUX Dieudonné, BOUX Jean-Bauduin et BODEN Mathieu.
  • Le curé est BOUX Dieudonné, depuis 1639.
  • Le curé n’a pas de maison pastorale.
  • Le titulaire de la mambournie est DELPORTE Nicolas. Les comptes sont rendus devant la cour de justice et la communauté, mais les mambours précédents sont toujours en fonction et ils n’ont pas encore soldé les comptes.
  • Le recteur de l’autel de Sainte-Marie Majeure est tenu de dire deux messes hebdomadaires, dont une doit être chantée le samedi, ce dont se plaint le curé, BOUX Dieudonné.
  • Le recteur de l’autel de Sainte-Marie Majeure est desservi assez négligemment par FROIDBISE Guillaume.
  • L’autel de Sainte-Marie Majeure est riche de 60 muids d’épeautre.
  • L’autel de Sainte-Marie Mineure est à la collation (le droit de nommer le titulaire, le recteur) du chapitre de Saint-Paul.
  • Le recteur de l’autel de Sainte-Marie Mineure est WYPART N.
  • DELPORTE Nicolas dit une messe à l’autel de Sainte-Marie Mineure.
  • L’autel des Douze Pacificateurs est à la collation de Monsieur DE BERLOZ, Monsieur DE CORSWAREM et de Monsieur DE WAROUX. Une messe doit être dite par collateur.
  • Les recteurs de l’autel des Douze Pacificateurs sont MALPAS N. et BOUISSART N.
  • Une messe à l’autel des Douze Pacificateurs est desservie par DELPORTE Nicolas.
  • L’autel de Sainte-Anne est à la collation de la Confraternité de Sainte-Anne.
  • Le recteur de l’autel de Sainte-Anne est LAMALLE Jacob, curé de Lamine.
  • On doit dire trois messes hebdomadaires à l’autel de Sainte-Anne. Une de ces messes est dite par FROIDBISE Guillaume.
  • L’autel de Saint-Nicolas est à la collation du chapitre de Saint-Paul.
  • Le recteur de l’autel de Saint-Nicolas est DECHAMP N. On y célèbre 12 messes par an par FROIDBISE Guillaume.
  • L’autel de Sainte-Catherine et de Saint-Georges est à la collation du chapitre de Saint-Paul.
  • Le recteur de l’autel de Sainte-Catherine et de Saint-Georges est STEPHANI Jean. Il y célèbre une messe tous les 15 jours.
  • L’autel de Sainte-Madeleine est à la collation du chapitre de Saint-Paul.
  • Le recteur de l’autel de Sainte-Madeleine est DECHAMP N., chanoine de Saint-Paul. Une messe hebdomadaire t est célébrée par DELPORTE Nicolas.
  • La marguillerie est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur en est DELPORTE Nicolas, résident.
  • Il y a 3 nappes intactes avec leur couverture de protection, 2 antependiums et 2 paires de tentures au maître-autel. Le lieu de rangement du Saint-Sacrement est bien aménagé dans l’autel. La lampe du Saint-Sacrement y brûle toute la journée, aux frais de la population.
  • La pyxide est argentée, en forme de croix.
  • Il y a 3 calices d’argent.
  • Les ampoules des Saintes Huiles sont d’argent.
  • Les chasubles sont en nombre suffisant, avec étoles et manipules. Il y a 4 dalmatiques, des bannières magnifiques, 4 aubes avec amicts et ceintures.
  • Il y a 4 paires de chandeliers en laiton, un encensoir en laiton et 3 paires de fioles en laiton.
  • Les livres sont intacts.
  • Les ornements sont préservés dans un coffre.
  • Le bénéfice de Sainte-Marie Majeure manque d’ornements; la chasuble est usée.
  • Le bénéfice de Sainte-Marie Mineure manque de tout.
  • Le bénéfice des Douze Pacificateurs manque de tout, sauf de chasuble et de missel.
  • Le bénéfice de Saint-Nicolas manque de tout, excepté l’antependium.
  • Le bénéfice de Sainte-Catherine et de Saint-Georges manque de tout, sauf le calice.
  • Le bénéfice de Sainte-Madeleine manque de tout.
  • Il y a des registres de baptême, de mariage et de décès.
  • La ville avait coutume de payer sur les fonds publics le salaire de celui qui règle l’horloge de la tour, ce qu’elle ne fait plus.
  • Le mambour des pauvres est STEPHANI Guillaume.
  • Le mambour de l’hôpital est DE LENS Mathieu.
  • On regrette la messe des Vénérables qui n’est plus desservie. On avait jadis l’habitude de payer le curé pour cette messe sur les biens des pauvres, de l’hôpital et de la Fabrique d’église, chaque jeudi, avec la permission de l’évêque et de l’archidiacre. Mais la messe n’est plus dite maintenant à cause des contributions refusées. Les adversaires sont BOUX Jean, DUPONT et d’autres.
  • Le curé rameute les parents pour qu’ils envoient les enfants au catéchisme du dimanche matin.
  • Il n’y a pas de chapelain à cause de compétence (les éléments matériels: terres, revenus, anniversaires, legs, dîmes, … dont il bénéficie et qui lui permettent de gérer correctement sa paroisse).
  • Les membres avaient l’habitude de payer une contribution pour l’école, ce qui n’est plus le cas.
  • Le chapitre de Saint-Paul aide pour le choeur, pendant la vacance du curé, ainsi que pour les ornements du maître-autel.
  • La ville doit s’occuper de la tour et des annexes.
  • Pour la sépulture des enfants morts sans baptême, il y a un endroit séparé dans le cimetière.
  • La dîme devait payer les sièges et le repas, mais jusqu’ici, elle ne l’a pas fait.
  • Les couvertures de feutre ont été assemblées par le curé et les mambours, avec PEREE, selon les registres.

Les Plaids Généraux

Au 16ème siècle, le Plaid général est un tribunal itinérant. En dehors des convocations extraordinaires, il tient ses assises trois fois l’an, dans chaque village ou pour un groupe de villages. Tous les habitants (en tout cas les chefs de famille) sont tenus d’y assister. On n’y traite pas seulement des matières judiciaires, mais on y communique aussi les édits seigneuriaux, on y enregistre les actes notariaux, les contrats. Les Plaids se tiennent généralement en hiver (aux alentours de la Fête des Rois – le 6 janvier), au printemps (le lundi de Pâques ou le dimanche d’après) et en automne (à la Saint-Lambert ou à la Saint-Remy – le 1er octobre).

Les peines prononcées consistent le plus souvent en amendes, dont le montant est partagé entre le Tribunal, le Seigneur et le délateur … Selon les cas, elles s’accompagnent d’une indemnisation de la partie lésée. Au 16ème siècle, le pèlerinage judiciaire a encore la cote auprès des tribunaux de Hesbaye. Selon la gravité du délit, il dirige le coupable vers Saint-Jacques de Compostelle, Rocamadour, Notre-Dame de Vendôme, Saint-Josse en Bar, Aix-la-Chapelle, Notre-Dame de Hal, Notre-Dame de Walcourt, Notre-Dame de Tongres, …, à moins que le coupable ne préfère racheter sa peine selon un tarif équivalent à l’importance du voyage. A la fin du siècle, le pèlerinage judiciaire tombe définitivement en désuétude.

En dehors des Plaids, les décisions importantes de la cour de justice, les édits de police ou les ordonnances du Prince sont lues en Chaire de Vérité par le Curé (trois dimanches de suite pour les plus importants) et placardées sur la porte de l’église ou autre endroit convenu (perron, …).

L’église de Celles

Au 13ème siècle, l’église de Celles, dédiée à Sainte-Madelberte, appartient à l’abbaye Saint-Jacques.

Selon la légende, Sainte MADELBERTE était abbesse de Maubeuge. Ses reliques furent ramenées auprès de celles de Saint LAMBERT, sur l’ordre de Saint HUBERT, Prince-Evêque de Liège. En chemin, le cortège s’arrêta à Celles, ce qui impressionna fortement la population du village qui vit dans cette halte, un signe du Ciel.

La dîme de Waremme

Le 9 novembre 1230, Pierre, Evêque d’Albanie et Légat du Pape, décide que le produit de la dîme de Waremme sera distribué à ceux des 10 chanoines de Saint-Lambert qui assisteront avec assiduité aux Heures Canoniales. Les Heures Canoniales sont des offices liturgiques qui sont consacrés à la prière, en plus de la messe quotidienne : les matines (ou vigiles) dans la nuit, les laudes à l’aurore, la prime à la première heure du jour, la tierce à la troisième heure du jour, la sexte à la sixième heure du jour, la none à la neuvième heure du jour, les Vêpres le soir et les Complies avant le coucher.