Mort de Guillaume-Joseph de Corswarem

Le 20 mars 1803, DE CORSWAREM Guillaume-Joseph décède dans son château de Bentlagen à Rheine-sur-Ems, où il sera inhumé.

Liste de ses titres:

  • Duc régnant de Looz-Corswarem
  • Premier Prince souverain de Rheina-Wolbeck
  • Comte de Looz-Hesbaye
  • Prince du Saint-Empire
  • Comte princier de Niel
  • Marquis de Ligny et du Pont d’Oie
  • Comte de Nieurlet et de Fresin
  • Vicomte de Sainte-Gertrude à Liernu
  • Baron de Longchamps et de Cranewyck
  • Comte de Corswarem et de Hornes
  • Haut-Avoué et Seigneur de Gingelom
  • Seigneur de Corswarem, Landelies, hameau de Nee, Tongrine, Keumiotte, Velaine, Boigné, Leuze, Wignée, Roisia, Bomerée, Rosoux, Margny, Gontroux, Bois-Rond, Hachy, Fauches, Sampon, Thiaumont, Lottert, Heinstert, Attert, Hal-Merot, Luxerbot, Nobressant, post, Scadek, Tourney, boyenghem, Griboval, Karrecques, Boisleux-au-Mont, Boileux, Saint-Mard, Minissart, Marbehan, Rulles, Brasmenil, Houdlemont, Henripont, Trivière, Mallot, Habaie-la-Neuve, Habaie-la-Vieille, Mortinsart, Fenay, Angre, Orsainfaing, Etalles, Beaumont, Fratin, Angest, Roisseaux, Saint-Remy, Beaudimont, La Cornaille, Geronvillier, Remesdal, La Folie, Lenclos, Sivry, Bruzenol, Harinsart, Montigny, Wavre, La-Pierre, La Gayette, Grandlez, Saint-Marie-sur-Semois, Villers-sur-Semois, Nantimont, chatillon, Meix-le-Tige, Witrix, Traymont, Winville, Wolleville, Bétissart, Clermont
  • Seigneur de la Cour féodale de Fleurus
  • Haut-Justicier de la cour, ville et châtellenie de Cassel
  • Pair au Comté de Namur
  • Major de cavalerie au service de sa Majesté Impériale et Royale
  • Chevalier de l’Ordre militaire de Marie-Thérèse

Naissance de Christine Colon (Waremme – Liège)

Le 21 janvier 1965, COLON Christine voit le jour à Waremme. Ses parents sont COLON René et REGA Nelly. Elle exploitera la galerie d’arts « Evasion » à l’avenue Guillaume Joachim à Waremme, et la galerie d’arts « Saint-Rémy », rue Saint-Rémy à Liège.

Mandement du Prince-Evêque (Liège – Hesbaye)

En juin 1563, le Prince-Evêque de Liège adresse un mandement au Bailli de Hesbaye:

« Vu les mauvaises rues, voies et chemins (…) à raison desquelles nos communs sujets et marchands … ne peuvent (…) passer, chevaucher ni charrier pour le mauvais entretien et réparation d’iceux, il est prescrit à tout seigneur et communauté de faire visiter par la justice (…) toutes fosses droites, rues, voies, ponts, rivières, ruisseaux et passages, de les faire réparer et sous leur pertinente largeur (?) faire élargir et profonder, que l’eau puisse passer et les dits chemins sécher; et tous autres chemins fera un chacun réparer et refaire là et si avant que s’extendent les héritages (propriétés); et ce dans un délai de 2 mois après proclamation de l’édit, sous peine d’une amende de 12 florins. »

L’urgence semble telle que le Prince autorise d’y oeuvrer les dimanches et les jours de fête, après la grand-messe. La plantation d’arbres le long des chemins est encouragée; les frais étant partagés entre le Seigneur, l’autorité publique et le riverain. Les officiers de justice (échevins, mayeur) sont inviter à faire l’inspection de la voirie deux fois l’an: la veille de la Saint-Jean (24 juin) et la Saint-Remy (1er octobre).

Les Plaids Généraux

Au 16ème siècle, le Plaid général est un tribunal itinérant. En dehors des convocations extraordinaires, il tient ses assises trois fois l’an, dans chaque village ou pour un groupe de villages. Tous les habitants (en tout cas les chefs de famille) sont tenus d’y assister. On n’y traite pas seulement des matières judiciaires, mais on y communique aussi les édits seigneuriaux, on y enregistre les actes notariaux, les contrats. Les Plaids se tiennent généralement en hiver (aux alentours de la Fête des Rois – le 6 janvier), au printemps (le lundi de Pâques ou le dimanche d’après) et en automne (à la Saint-Lambert ou à la Saint-Remy – le 1er octobre).

Les peines prononcées consistent le plus souvent en amendes, dont le montant est partagé entre le Tribunal, le Seigneur et le délateur … Selon les cas, elles s’accompagnent d’une indemnisation de la partie lésée. Au 16ème siècle, le pèlerinage judiciaire a encore la cote auprès des tribunaux de Hesbaye. Selon la gravité du délit, il dirige le coupable vers Saint-Jacques de Compostelle, Rocamadour, Notre-Dame de Vendôme, Saint-Josse en Bar, Aix-la-Chapelle, Notre-Dame de Hal, Notre-Dame de Walcourt, Notre-Dame de Tongres, …, à moins que le coupable ne préfère racheter sa peine selon un tarif équivalent à l’importance du voyage. A la fin du siècle, le pèlerinage judiciaire tombe définitivement en désuétude.

En dehors des Plaids, les décisions importantes de la cour de justice, les édits de police ou les ordonnances du Prince sont lues en Chaire de Vérité par le Curé (trois dimanches de suite pour les plus importants) et placardées sur la porte de l’église ou autre endroit convenu (perron, …).