Le 25 février 2025, la Commission des Dépenses Electorales condamne le nouveau bourgmestre de Remicourt, LHOEST Luc, à une retenue de 40% sur sa rémunération de bourgmestre, pendant 3 mois (soit environ 6.000 euros), pour avoir distribué des gaufres et tracts politiques dans 2 maisons de repos (à Remicourt et à Pousset), peu avant les élections. Or, le Code de la Démocratie Locale interdit toute distribution de cadeaux dans les 3 mois qui précédent un scrutin. LHOEST Luc n’ira pas en recours contre la sanction.
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Sanction pour Elle Sort ce Soir (Waremme)
Le 28 octobre 2019, le bourgmestre de Waremme, CHABOT Jacques, et l’ensemble des chefs de groupe au Conseil Communal de Waremme (ce qui est peu fréquent), décident d’infliger une sanction au tenancier du café « Elle Sort ce Soi », situé Place Ernest Rongvaux à Waremme, pour les nuisances à l’ordre public et les violences perpétrées par les clients. Cette sanction est l’obligation de fermer à 20 h., durant quinze jours.
Daniel François, « démissionné d’office » (Waremme – Belgique)
Début novembre 2016, FRANCOIS Daniel est démissionné d’office par le Ministère de l’Intérieur, suite à sa condamnation dans « l’Affaire KOCH Sandra ». Il n’est donc plus policier. Cette sanction est la deuxième plus lourde possible, juste après la révocation. Elle lui permet cependant de conserver ses droits à la pension.
Camille Hardy revient (Waremme – Liège – Allemagne)
Le 12 (13 ?) septembre 1940, le commissaire de police, HARDY Camille, revient à Waremme. Il a fui la ville le 11 mai dernier. Il ne peut reprendre sa fonction (en fonction de la loi du 5 mars 1935, dite « Loi Bovesse », qui interdit aux mandataires et fonctionnaires publics de quitter leur poste en cas de conflit). Il a été remplace par le Verviétois PETERS Lucien.
Si le Secrétariat Général de l’Intérieur ne réclame aucune sanction contre lui, l’Oberfeldkommandantur de Liège, par l’intermédiaire du Gouverneur de la Province, demande qu’il soit officiellement destitué pour abandon de poste.
Sandra Koch interrogée par le « Comité P » (Waremme)
Le 24 avril 2012, deux inspecteurs du « Comité P » interrogent KOCH Sandra, à la prison de Lantin, où elle est incarcérée pour avoir tué sa fille et tenté de faire de même avec son petit garçon.
Ils ne l’interrogent pas dans le cadre du dossier judiciaire, mais afin de déterminer si d’éventuels actes arbitraires n’ont pas été commis au sein de la zone de police de Hesbaye.
KOCH Sandra affirme avoir subi des pressions de la part de ses supérieurs. Elle donne des exemples précis, des dates, cite des noms de commissaires, de collègues policiers, mais aussi de personnes connues sur la place de Waremme. Tous coupables, à ses yeux, de connivence afin de faire sauter les procès-verbaux. Pour KOCH Sandra, » il est clair qu’il y a des demandes d’intervention de classement sans suite de personnes provenant de Waremme, parce qu’elles savent qu’il est donné suite à leur demande. Les habitants de Waremme savent qu’il y a moyen d’échapper à la sanction ».
Au long de cet entretien, la question de « faire sauter les PV » semble hanter la policière waremmienne. Elle explique en détail comment utiliser le système informatique afin de faire disparaître des PV. Elle déclare que « par tranquilité », des collègues préfèrent ne plus en rédiger (certains ne rédigent d’ailleurs aucun PV de roulage sur une année).
KOCH Sandra n’a pas hésité à faire des copies de PV, voire à ramener des originaux chez elle. Elle déclare l’avoir fait parce qu’elle ne voulait pas qu’ils disparaissent et qu’elle voyait bien la manière dont les choses tournaient.
Un jour, un vendredi 25 février, elle a verbalisé pratiquement toute la rue Zénobe Gramme, car tout le monde était infraction, « de sorte qu’il n’y avait pas deux poids, deux mesures ». Elle s’est montrée intransigeante et cela a provoqué le courroux des riverains. Le chef de corps a classé sans suite ces 15 PV.
Elle déclare que c’est suite à son accident du travail que les relations avec ses supérieurs se sont réellement dégradées. Avant cela, ils lui avaient fait des remarques, mais pas sur son travail en tant que tel.
Elle déclare que c’est cette pression qui l’a amenée à commettre son geste tragique du 11 novembre. Elle n’a pas voulu que sa situation professionnelle anéantisse sa vie familiale.
Rétorsions allemandes suite aux sabotages (Waremme – Allemagne)
Le 6 juillet 1944, la commune de Waremme doit livrer 5 vélos et 10 radios aux Allemands. Il s’agit d’une sanction pour les sabotages survenus sur le territoire de la commune.