André-Bernard Delvaux écrit à son oncle (Remicourt – Dalmatie)

Le 20 février 1808, DELVAUX André-Bernard, journalier à Remicourt, soldat au 1er Bataillon de la 4ème Compagnie du 23ème Régiment d’Infanterie de Ligne, écrit à son oncle de Cattaro (Kotor) en Dalmatie (Montenegro).

« Mon cher oncle, je vous écris ce message pour répondre à votre lettre qui m’a fait sensible plaisir d’apprendre de vos nouvelles et je souhaite que la présente vous trouve en bonne santé. Quant à moi, je me porte bien, Dieu merci.

Mon oncle, vous me demandez un certificat pour mon frère. Je suis surpris que vous ne l’avez pas demandé plus tôt parce que vous me marquez que c’est pour le premier de janvier. Sitôt reçu votre lettre, je mets la main à la plume pour vous obliger car je ne saurais que faire pour vous et pour mon frère et je souhaite de tout mon coeur que le certificat puisse lui servir. Cela me ferait le plus grand plaisir du monde, mon cher oncle.

Je vous dirai que nous sommes partis de Raven le 16 octobre pour aller en Dalmatie. Je vais vous dire que nous avons été deux mois en route et que nous avions bien de la peine et du mal en route parce que nous avons passé dans les plus mauvais pays que l’on puisse voir. Je vous dirai que je ne suis plus dans le troisième Bataillon. Je vous dirai que nous sommes dans l’Albanie, la Turquie, qui est un mauvais pays car nous sommes obligés de coucher sur des lits de camp. Tout est très cher et l’on ne peut rien avoir qu’à force d’argent car la mer est bouchée par les Anglais.

Et voilà, pas d’autre chose à vous marquer pour le présent. Bien des compliments à mes frères et sœurs que j’embrasse du plus profond de mon cœur. Je finis en vous embrassant tous, mon oncle et ma tante, mes frères et sœurs et ainsi que ma famille et je suis pour la vie votre neveu DELVAUZ. Je vous prie de me faire réponse de suite. »

Hubert Rome écrit à ses parents (Momalle – France)

Le 26 Pluviôse de l’An XII, ROME Hubert, de Momalle, soldat au 3ème bataillon 7ème compagnie eu 96ème Régiment d’Infanterie de Ligne, en garnison à Paris, écrit à ses parents:

« Mon cher père et ma chère mère,

Je mets la main à la plume pour répondre à la vôtre en date du 18 Pluviôse qui m’a fait un sensible plaisir d’apprendre que vous jouissez d’une parfaite santé, quant à l’égard à la mienne, elle est un peu meilleure. Je suis sorti de l’hôpital depuis le 7 de ce mois, je suis surpris de ce que vous m’apprenez que mon frère est pour la Réserve. Je vous prie de chercher tous les moyens possibles afin qu’il en soit exempt ou faite votre possible pour le faire remplacer afin que vous, vous ayez une aide pour vous accompagner à faire valoir le peu de terrain que vous avez.

Quant au sujet du certificat que vous m’avez fait passer pour que je puisse me procurer le mien d’obtenir une permission ou convalescence pour aller au pays, il n’y a aucun moyen dans ce moment, il est très difficile à en obtenir, même ceux qui ne sont qu’à 10 et 15 lieue de Paris ne peuvent en obtenir que par cause bien constatée. Le plus de 8 jours ainsi mon cher père, s’il eut été possible d’en avoir vous pouvez certainement être assuré que j’ai fait tout mon possible pour pouvoir en obtenir. C’est qui m’a été impossible d’en obtenir.

Au sujet que les affaires de la guerre ne sont pas terminées, nous avons un bataillon du régiment qui est parti pour se rendre au Havre pour embarquer. Ils sont au nombre de 800 hommes et si je n’eus pas été malade, je serai parti avec ce même bataillon.

Je vous apprendrai pour nouvelle que l’on vient d’arrêter dans Paris trois personnes qui conspiraient la mort du P. Consul BUONAPARTE (BONAPARTE) qui sont le général MAUREAU, DUMOURIEZ général en chef de l’armée d’Angleterre, et PICHEGRU, et on ne sait s’est qui leur sera fait.

Rien autre à vous marquer. Bien (des) compliments à toute la famille ainsi qu’au citoyen JACO, maire. Je finis en espérant que la présente vous trouvera en parfaite santé telle que je la désire. Je suis pour la vie votre fils. Mon adresse est toujours la même.

L’échevin Delnatte agresse un candidat (Faimes – Borlez)

Fin août 2018, le candidat aux élections communales à Faimes, TIHON Dany, de la liste électorale « Intérêts Citoyens de Gauche Faimoise » (ICGF), est pris à partie par l’échevin de Faimes, DELNATTE Frédéric, alors qu’il distribue ses tracts électoraux dans la rue de ce dernier, à Borlez. Plainte sera déposée.

L’échevin DELNATTE est absent du collège communal de Faimes depuis juin 2017, pour raisons de santé.

LoÏc Bonnechère, Prince-Carnaval (Waremme)

En février 2017, BONNECHERE Loïc est nommé « Prince-Carnaval » à Waremme. Au départ, il y avait 3 candidats à la fonction, mais les deux autres se sont désistés pour des problèmes de santé.

Il est natif de la ville, mais habite Faimes depuis 2012. Il est né en 1998 et est donc âgé de 19 ans. Il est apprenti-coifeur depuis 3 ans, dans un salon à Liège 

La Mutuelle « La Justice » (Remicourt)

En 1906, la Mutuelle « La Justice » est créée à Remicourt. Elle assure aux habitants une assistance en cas de revers de santé. Elle est d’obédience socialiste, organisée par le Parti Ouvrier Belge (P.O.B.). L’indemnité de maladie est de 1 franc 50 par jour, durant 6 mois.

Remblaiement de l’étang (Borlez)

En 1957 (1958 ?), l’étang public, au centre de Borlez, est remblayé. Il était pollué et nuisible pour la santé.

Soeur Lucy, infirmière (Waremme)

En 1950, Soeur LUCY intègre l’Institut des Filles de la Croix, à Waremme et s’occupe de la santé des élèves et des religieuses âgées.

Hubert Krains revient en Belgique

En octobre 1911, KRAINS Hubert, natif de Les Waleffes, quitte la Suisse et revient en Belgique, pour des raisons de santé.

Des enfants de prisonniers à Hodeige

Le 18 juillet 1943, 250 enfants de prisonniers de guerre liégeois sont amenés à Hodeige, par le Service Social Mosan, pour se refaire une santé au bon air. Ils sont accueillis par le bourgmestre, CORRIN Joseph.

Armand Jamoulle, bourgmestre faisant-fonction (Viemme)

A l’été 1940, le notaire JAMOULLE Armand, échevin à Viemme, exerce les fonctions de brougmestre, en raison des problèmes de santé de STASSE Jules.