Le 15 juillet 1827 est signé le Second Concordat. GUILLAUME 1er, n’étant pas catholique, une nouvelle convention, portant essentiellement sur le mode de nomination des évêques, est devenue nécessaire.
Une liste de candidats est présentée par le Chapitre et le Roi dispose d’une sorte de droit de veto en pouvant barrer l’un ou l’autre nom de cette liste. Le Roi ratifie cette convention le 25 juillet 1827, malgré l’opposition de ses ministres, du Conseil d’Etat, des Libéraux et des Calvinistes.
Le Pape la ratifie le 17 août.
La satisfaction des catholiques sera cependant d’une courte durée, car une circulaire confidentielle aux gouverneurs de province du 5 octobre 1827 fait savoir que l’exécution du Concordat est suspendue jusqu’après la nomination des évêques. Le Saint-Siège s’en inquiète et la défiance détruit chez les catholiques l’effet de la signature du Concordat.