Interventions du Secours d’Hiver (Belgique – Hesbaye)

En 1942, des interventions possibles du Secours d’Hiver en faveur de la population en Hesbaye:

  • Plat unique (pour les porteurs de la carte Secours d’Hiver (SH) et moyennant un prix forfaitaire réduit).
  • Repas économiques (pour les porteurs de la carte Secours d’Hiver (SH) et moyennant un prix forfaitaire réduit).
  • Collation scolaire (pour les enfants débiles de 3 à 18 ans. Gratuit pour les porteurs de la carte SH).
  • Soupe scolaire et vitamines huile de foie de morue (pour les enfants de 3 à 18 ans. Gratuit pour les porteurs de la carte SH).
  • Collation supplémentaire gratuite pour les enfants de prisonniers, pour les prisonniers rentrant de captivité, pour les donneurs de sang, pour les femmes enceintes, les nourrices, les infirmières, les sœurs hospitalières en service actif).
  • Tickets de lait.
  • Tickets de pain.
  • Tickets de charbon.
  • Poissons, choucroute, figues, dattes (distribution gratuite aux porteurs de la carte SH suivant les arrivages).
  • Assistance pharmaceutique (aux porteurs de la carte SH. Barème spécial suivant production d’un certificat médical).
  • Distribution de vitamines, layettes, aliments divers, par l’intermédiaire de l’ONE (femmes enceintes, allaitant, enfants de 0 à 3 ans. Aux porteurs de la carte SH).

Orchestre à Oreye

Vers 1941, un orchestre se forme à Oreye:

  • DENGIS Gaston, clarinette
  • DESART Léon, piano
  • BALAES Auguste, trombone
  • DEDRY Armand, accordéon
  • RONGY Edgar, trompette
  • LIBOTTE Léon, (?)
  • HERTEN Henry, (?)

Ils se produisent dans les villages environnants, au profit du « Secours d’Hiver » et du « Colis du Prisonnier ».

Armand Lenoir, au Secours d’Hiver (Momalle)

En 1942, LENOIR Armand, dit « Sotreye », est chef d’équipe au « Secours d’Hiver », à la commune de Momalle.

Jules Driesmans au Secours d’Hiver (Momalle)

En 1942, DRIESMANS Jules est occupé au « Service d’Hiver », à la commune de Momalle.

Plus de spectacles ! (Waremme)

Le 12 mai 1944, le comité de l’Union Coopérative signale à la section de Waremme du « Secours d’Hiver » qu’il n’est plus possible d’organiser des spectacles dans la salle du Cinéma Métropole, en raison d’éventuels bombardements, car la salle ne possède pas d’abri assez vaste et son évacuation prendrait trop de temps.

Waremme sous l’Occupation

En 1943, l’endroit à éviter par excellence à Waremme est la Feldgendarmerie de la Grand-Place. Son chef est UMFRIED Paul, un Autrichien, qui ne sera pas pressé de regagner le Reich, peut-être à cause de sa maîtresse polonaise de Petit-Axhe. Il commande une dizaine d’hommes, qui circulent le plus souvent à Vélo. A la fin de la guerre, le poste ne disposera plus que d’un seul engin motorisé : un side-car. Les cachots se trouvent dans la cour, située à l’arrière du bâtiment.

Les Feldgendarmes s’occupent de la surveillance des convois, de la capture des rôdeurs, terroristes et déserteurs. Ils combattent le marché noir, maintiennent la discipline dans l’armée, débusquent les réfractaires avec les forces de l’ordre locales.

A craindre également, la C.N.A.A. établie, à l’époque, dans l’immeuble GENICOT, au n° 8 de la rue Sous-le-Château (emplacement occupé plus tard par le Nopri). Le responsable des contrôleurs, chef de la garde rurale, est CRANINX, dont on connaît l’uniforme brun. Il circule en auto (plus tard à moto).

Le dépôt communal est également rue Sous-le-Château. On y stocke notamment les grilles garnissant les fenêtres de la gare et de la poste.

Le « Secours d’Hiver » a son siège local dans l’immeuble de la rue Joseph Wauters (n° 8 et 10 actuels ?).

Le commissariat d’arrondissement est situé rue de Sélys (n° 29). Dans ces bureaux se trouve la juridiction de la répression des fraudes, qui placarde de temps en temps des avis dénonçant les contrevenants.