En 1764, le Prince-Evêque de Liège engage la Seigneurie de Borlez au Baron VAN DEN STEEN DE HAUTENNE.
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Le seigneurie de Borlez
En 1619, la Seigneurie de Borlez est engagée comme garantie d’un prêt d’argent, par le Prince-Evêque de Liège, à DE LIERNEUX Herman. Son épouse est GILTEAU Elisabeth.
La lignée De Mirbicht (Haneffe)
En 1536, la seigneurie de Haneffe passe aux mains des DE MIRBICHT.
La Seigneurie de Les Waleffes
En 1619, DE LIERNEUX Herman rachète la Seigneurie de Les Waleffes, à la Principauté de Stavelot, qui la détenait depuis le XIIIème siècle. Son épouse est GILTEAU Elisabeth.
La Seigneurie d’Aineffe
Le 7 septembre 1668, l’Evêché de Liège cède la seigneurie d’Aineffe en engagère à DE THIRIBU Pierre. Elle est composée de 17 maisons.
L’ancienne seigneurie de Hollogne-sur-Geer
Le contrat de mariage de Arnould de Chaumont et d’Alice de Hermalle (Hesbaye)
Le 12 octobre 1318, le contrat de mariage entre DE CHAUMONT Arnould et DE HERMALLE Alice est signé entre le marié et DE HERMALLE Henri, père de la mariée, au château de Huy.
Quelques clauses de ce contrat:
- DE HERMALLE Henri reconnait avoir donné à DE CHAUMONT Arnould, en vue de ce mariage, 200 livrées de terre, à percevoir chaque année en gros tournois de France sur divers biens. Ceux-ci comprenant notamment: – 30 bonniers de terre arable au lieu-dit « Malaise dalets Verme ». Les revenus de chaque bonniers étant estimés à 3 muids d’épeautre. Le muid valant alors 10 sous tournois, ce total de 90 muids d’épeautre équivaut en argent à 45 livrées. Sont également mentionnés, la dîme de Seroncamp, valant annuellement 120 muids d’avoine, soit 60 livrées de terre. La menue dîme de ce même lieu, estimée à 15 livrées par an. 14 bonniers de prés sis à Ombrai, qui représentent 60 livrées. Enfin, 60 bonniers de bois sis sur le cours de la Meuse, près d’Engis, estimés à 20 livrées. – DE CHAUMONT Arnould pourra jouir, dès à présent, de ces 200 livrées et, au cas où DE HERMALLE Alice décèderait avant lui, sans lui avoir donné d’héritier, il les détiendra jusqu’à la fin de sa vie.
- De même, si DE HERMALLE Alice meurt avant DE CHAUMONT Arnould et qu’ils n’ont pas eu d’héritier légitime, l’avoué de Hesbaye recevra 200 autres livrées de terre, perçues en gros tournois sur l’ensemble de l’héritage que DE HERMALLE Henri tient de son premier mariage. DE CHAUMONT Arnould ne pourra en bénéficier qu’après la mort de son beau-père. En attendant, il devra se contenter de la rente mentionnée au point 1.
- DE CHAUMONT Arnould concède à sa future épouse, à titre de douaire, toute l’avouerie de Hesbaye. Aigremont avec son château, Awirs, Fexhe-le-Haut-Clocher; Chaumont avec son manoir, ainsi que Ghistoul, dont la justice et la seigneurie sont également tenues en fief de l’Evêque de Liège. En cas de décès de DE CHAUMONT Arnould, DE HERMALLE Alice pourra en jouir pour le restant de ses jours. Toutefois, si le couple n’a pas eu d’enfants, le plus proche héritier de DE CHAUMONT Arnould pourra récupérer les biens constituant le douaire, à condition de laisser à la veuve une rente de 800 livrées de terre assignée sur ces mêmes biens.
- Les parties s’accordent encore que si DE CHAUMONT Arnould et DE HERMALLE Alice meurent sans hoirs, l’ensemble de leur héritage revienne au plus proche parent, de chaque côté.
Mort d’Ermentrude de Montferrant (Waremme – Jeneffe)
Le 28 (29 ?) juillet (le 4 août ?) 1257, DE MONTFERRANT Ermentrude (Ermentris ?) décède à (?). Elle était la veuve de DE JENEFFE Baudouin, châtelain de Waremme, chevalier et maréchal de l’évêché de Liège. Leur fils aîné, DE JENEFFE Libert Butor héritera de leurs biens, dont la seigneurie de Jeneffe et la châtellenie de Waremme.
Elle sera inhumée en l’église de Jeneffe.
Une dalle funéraire la représente debout, les mains jointes. Sa stature est impressionnante, l’effigie mesurant 2 mètres. Elle porte une grande coiffe descendant à l’arrière, jusqu’au bas du cou, et qui couvre une coiffure en voile qui tombre en plis jusqu’au bas du visage. Ce visage est serré dans une guimpe et paré d’un bandeau au front. Ermentrude porte une robe, serrée à la taille et descendant en plis jusqu’au sol, ne laissant voir que les pointes des pieds, avec une ceinture ornée d’une boucle. De ses épaules tombe un manteau, allant largement ouvert jusqu’au sol. L’effigie est placée sous une arcade trilobée. Cette arcade est d’un tracé fort simple, tout comme les consoles sur lesquelles elle repose.
L’inscription est gravée en onciales, sur une bande de largeur peu commune de 8 à 9 centimètres. C’est une des premières en pays mosan dont le texte est en français. Les mots sont séparés par des points. Les caractères sont d’un dessin raffiné:
» CI . GIST . ERMENTRUS . DAME . DE . GINEFFE . CHASTELAINE . DE . WAREMME . ELLE . MORU . LAN . DEL INCARNATION . NOSTRE . SANGNUR . M° . CC° . L° . VII° . IIII° KL . DAOST / PRIIS POR LI «
Le dessin de la figure est assez médiocre; celui des mains, des plis (au bas et à la taille) est de faible qualité. Le dessin de l’arcade est élémentaire. Ceci contraste avec la qualité du tracé de l’épigraphie.
Etienne Olivier, capitaine des gardes (Grand-Axhe – Oleye – Liège)
Le 10 avril 1698, le Chapitre Cathédrale de Saint-Lambert, à Liège, vend sa part dans les seigneuries de Grand-Axhe et d’Oleye (la 1/2) au capitaine des gardes du Prince-Evêque, OLIVIER Etienne, pour une rente de 60 muids d’épeautre.
Ernest de la Bawette (Grand-Axhe – Oleye)
En 1663, DE LA BAWETTE Ernest, fils de DE LA BAWETTE Jean, vend les droits qu’il possède sur les seigneuries de Grand-Axhe et d’Oleye, à l’écuyer DE FOULON DE CAMBRAI Erasme.