Jeneffe au Moyen-Age

Au Moyen-Age, le territoire de Jeneffe constitue une seigneurie relevant en fief de la cour féodale de Liège.

L’avouerie de Hodeige

La fonction d’avoué n’est pas gratuite. Comme indemnité de ses frais, il perçoit ordinairement une part des amendes infligées par les Plaids Généraux et certaines redevances des habitants.

Mais plusieurs avoués ne se contentent pas de leur rétribution légitime. Ils extorquent des aides ou subsides aux habitants:

  • soit chaque année,
  • soit à l’occasion du mariage de leurs enfants,
  • soit à l’époque où leurs fils sont adoubés chevalier

De plus, ils leur imposent des corvées. Souvent, ils s’emparent des revenus des biens des ecclésiastiques et parfois des biens eux-mêmes.

L’avouerie, avec ses dotations, deviendra un fief héréditaire qui passera de père en fils (et parfois même en fille); comme les autres fiefs, elle pourra faire l’objet de contrats.

Le Chapitre de Saint-Denis possédant la Seigneurie de Hodeige, elle y a constitué une avouerie. Elle aura plus d’une fois à se plaindre des procédés et des usurpations de l’avoué.

Guillaume de Gehaing rachète Jeneffe

En (?), DE DAMMARTIN DE GEHAING Guillaume, châtelain de Waremme, rachète la Seigneurie De Jeneffe (Geneffe).

Il a deux frères, DE JEHAING (DE GEHAING) Arnould et Libert Butor.

La Seigneurie de Petit-Axhe change de mains

Vers 1700 (?), la Seigneurie de Petit-Axhe passe aux mains de la famille DE SELYS-LONGCHAMPS, qui la conservera jusqu’à la Révolution.

La Seigneurie de Petit-Axhe

Du 14ème au 17ème siècle, la Seigneurie de Petit-Axhe est aux mains de la famille DE BERLOZ.

La ferme en carré de Thys

En 1981, la ferme en carré de l’ancienne Seigneurie de Thys, rue Joseph Wauters, peut être divisée en deux volumes bien distincts: d’une part, le logis en L et l’église paroissiale Saint-Pierre, formant un petit rectangle qui s’ouvre à l’Est, et, d’autre part, le vaste U des bâtiments agricoles édifiés en brique et calcaire sur soubassement de silex et couvert de bâtières de tuiles et d’Eternit. Ce complexe, dressé sur un escarpement au pied duquel coulait le « R’wa », autrefois protégé par un fossé, a subi de très nombreuses modifications et trouve probablement son origine à la fin du 16ème siècle (pierre armoriée de 1576 sur le logis).

L’accès se fait au Nord par un porche en arc surbaissé doublé d’un rouleau de brique et reposant sur des piédroits harpés protégés par des chasse-roues.

Un petit bâtiment légèrement plus haut que le porche et en saillie par rapport à celui-ci, opère le lien avec le logis. Il présente un pignon débordant à épis et des bandeaux horizontaux de calcaire qui prolongent les piédroits harpés de ses trois fenêtres rectangulaires (aujourd’hui murées ou transformées).

L’imposant logis bâti sur un soubassement de silex, à l’endroit le plus escarpé de la butte, contrebalance le volume de l’église lui faisant face. A l’origine, il semble s’être composé d’une seule zone rectangulaire de deux niveaux hauts sur cave, percés côté cour de baies aux montants chaînés et prolongés de bandeaux horizontaux en calcaire. Des croupettes d’Eternit ont été ajoutées à la bâtière de tuiles. Sur cette première partie s’est greffée une aile plus basse formant le petit côté du L, éclairée d’étroites fenêtres surmontées d’arcs de décharge en briques, aujourd’hui murées et remplacées par des percements récents qui déparent d’ailleurs toutes les façades du logis. Une tourelle d’escalier aux angles arrondis se cale dans l’angle formé par les deux ailes du logis. Elle présente sous corniche une belle frise de briques dentée sur denticules, que l’on retrouve également sur toute l’habitation. A noter, à l’intérieur du logis, la présence de deux belles cheminées aux jambages de Style Renaissance. Un autre jambage de cheminée, figurant un personnage tenant un lion, est encastré dans la façade côté cour, à proximité de l’actuelle porte d’entrée.

A l’Ouest, un haut mur de briques, contre lequel s’appuient des porcheries modernes, relie l’habitation et la tour de l’église, fermant ainsi la « Cour d’Honneur » que ponctue une petite construction récente qui abrite un vieux puits.

Des étables fortement transformées, couvertes de voussettes et surmontées de fenils, bloquent les deux côtés du U destiné à l’exploitation agricole.

Une grange récente en double-large occupe le troisième côté. De belles portes d’étables à linteau cintré, doublé d’un rouleau de brique sur piédroits à queue de pierre, subsistent comme seules traces des bâtiments primitifs.

A l’extérieur du quadrilatère, vers le Nord, se rangent des porcheries modernes.

Transformation de la ferme en carré de Thys

En 1920, les bâtiments agricoles de la ferme en carré de l’ancienne Seigneurie de Thys, (à l’endroit qui s’appellera bien plus tard la rue Joseph Wauters), sont transformés pour s’adapter à l’utilisation de techniques modernes.

Travaux au château et à la ferme en carré de Thys

En 1731, après l’incendie de la basse-cour du château et de la ferme en carré de la Seigneurie de Thys (à l’endroit qui s’appellera bien plus tard la rue Joseph Wauters), des restaurations y sont effectuées.

Travaux à la ferme en carré de Thys

En 1576, un nouveau logis est construit à la ferme en carré de la Seigneurie de Thys (à l’endroit qui s’appellera bien plus tard la rue Joseph Wauters),

Travaux à la ferme en carré de Thys

En 1547, les dépendances de la ferme en carré de la Seigneurie de Thys (à l’endroit qui s’appellera bien plus tard la rue Joseph Wauters), – masoniages, estaublerye (étables ?), xhura (?) contenant 2 stellées avec 2 chery (?) – sont reconstruites.