Des prisonniers à l’église (Waremme)

Le 13 mai 1940, une cohorte d’environ 300 prisonniers belges et français arrive sous bonne garde allemande sur la place de l’église Saint-Pierre de Waremme. Ils sont gardés par quelques sentinelles allemandes. Ils bénéficient d’un élan de générosité des Waremmiens, qui leur apportent boisson, nourriture et de quoi soigner leurs blessures.

Le soir venu, ils sont enfermés dans l’église.

La Section d’Edmond Leburton attaque la gare (Waremme)

Le 7 juillet 1944, la section de Résistants de LEBURTON Edmond, dit « Jean-Pierre », du Refuge « Otarie », réalise un sabotage général de la gare de Waremme.

Rampant le long des voies et des bâtiments, les Résistants font sauter le château d’eau, détruisent huit aiguillages, sectionnent les freins des voitures en gare et les cables des lignes Bruxelles – Liège – Cologne, ainsi que le réseau autour de Waremme. La mission est totalement réussie, au nez et à la barbe des sentinelles allemandes.

De nombreux blessés à Waremme

Le 12 mai 1940, les deux cliniques de Waremme, ainsi que l’antenne médicale, sont submergées de blessés civils et militaires. Les soldats français, belges et allemands sont alors unis dans la même souffrance. Les Français et les Belges sont installés dans les locaux du Collège Saint-Louis, sous la surveillance de sentinelles allemandes. Les victimes allemandes sont emmenées dans les locaux de l’Ecole Moyenne de Waremme.