La chapelle Saint-Sauveur (Lens-Saint-Servais)

En 2011, la chapelle Saint-Sauveur de Lens-Saint-Servais est le lieu de sépulture de la famille DE TORNACO.

La tradition funéraire du tumulus (Hesbaye)

Au 1er siècle ACN, avant l’arrivée des Romains, la tradition funéraire du Tumulus existe déjà en Hesbaye. C’est un monticule de terre, de forme cônique, élevé au-dessus d’une sépulture, généralement enfouie dans le sol. Cette tradition perdurera sous la civilisation romaine, jusqu’à la moitié du 3ème siècle PCN.

Cette coutume funéraire est réservée aux notables, fonctionnaires et grands propriétaires fonciers. Ces tumuli sont souvent érigés à proximité de « Villas » romaines et des chemins qui les desservent; à proximité des chaussées romaines ou de « diverticulum » (voie romaine secondaire). Ces chaussées servent à véhiculer les produits et les matières premières.

 

Mort de Guillaume Vroninx (Pousset – Hodeige)

En septembre (?) 1696, le curé de Pousset, l’abbé VRONINX Guillaume, décède à (?). La famille VRONINX a sa sépulture dans l’église de Hodeige.

Testament de Thomas de Donceel (Hodeige)

Le 6 juillet 1636, le curé de Hodeige, l’abbé DE DONCHEIL (DE DONCEEL) Thomas, rédige un testament par lequel il choisit sa sépulture dans l’église de Hodeige. Il y fonde un anniversaire et lègue à la Mense des Pauvres une rente annuelle de 4 muids d’épeautre.

Il fait quelques legs, à :

  • SIMONIS Jean, un cousin de Liège
  • SIMONIS Gilles, avocat, un cousin de Liège
  • sa nièce, Marguerite, épouse de COMAN Jean de Hodeige
  • sa belle-sœur, Marguerite, veuve de DE DONCEEL Bauduin

Quant à tous ses autres biens meubles et immeubles, il en institue ses héritiers universels, DE BRABANT Antoine, son beau-frère, et DE DONCEEL Marguerite, sa soeur.

Les tombes sous tumulus

Les tumulus sont des monticules de terre érigés au-dessus d’une sépulture parfois aménagée à la surface du sol ou, comme c’est presque toujours le cas en Hesbaye, creusée dans le sol.

En Belgique, les tumulus gallo-romains sont particulièrement nombreux sur le plateau hesbignons. Erigés durant le « Haut Empire » et en grande majorité au IIème siècle de notre ère, ils sont souvent implantés le long de routes et sur des hauteurs, pour être vus de loin. Ils sont l’expression matérielle du pouvoir social et économique détenu par les défunts qu’ils abritent, de riches propriétaires terriens dont l’habitation est souvent assez proche.

Beaucoup de ces tumulus ont été pillés. Des puits verticaux y ont souvent été creusés depuis le sommet, les marquant encore aujourd’hui d’une dépression en entonnoir.

La peste à Waremme

En 1597, la peste ravage Waremme. Les pestiférés sont abandonnés, au point qu’ils restent sans sépulture. Le bourgmestre conclut alors un contrat onéreux, avec une femme courageuse de Liège, pour soigner les malades, ensevelir les morts et même creuser leur fosse.

L’abbé de Wanzoulle, Seigneur (Thys)

Le 10 mai 1709, par testament, le Seigneur de Thys, l’abbé D’EYNATTEN Charles, demande une sépulture à Thys et institue comme héritier universel l’abbé DE WANZOULLE Barthold, chanoine de la Cathédrale et abbé séculier de l’église collégiale d’Amay. Ce testament révoque celui qui se trouvait dans les mains de VANDERHEYDEN A BLISIA Lambert.

Décret sur les sépultures (Belgique – France)

Le 12 juin 1804, le problème des sépultures est régi par un décret napoléonien. Il laisse la gestion des cimetières à l’Eglise.

Tombe du 4ème siècle à Celles

En 1909, la famille de l’abbé DEMARTEAU Victor, décédé, fait don à l’Institut Archéologique Liégeois des objets qu’il a recueillis dans une sépulture à inhumation, qu’il a découverte et fouillée sur le territoire de la commune de Celles. Cette tombe peut être datée du 4ème siècle PCN.

Les victimes du train (Waremme – Fexhe-le-Haut-Clocher)

Le 12 mai 1940, le secrétaire communal de Waremme, WILMOTTE Hubert, est occupé à identifier les victimes du train de Fexhe-le-Haut-Clocher, à leur donner une sépulture décente et à mettre leurs objets personnels en lieu sûr.