La ferme en carré d’Oreye

En 1981, un agréable site de prairies, parcourues par le Geer et plantées de peupliers, abrite la ferme en carré, en bordure de la rue des Combattants à Oreye. Elle a la forme d’un quadrilatère en brique et pierre calcaire, couvert de tuiles.

Au Nord, un pont enjambe un fossé comblé, reste de douves qui entouraient la ferme, et conduit à un haut bâtiment de deux niveaux, qui cumule les fonctions de logis et de porche d’entrée. Une porte à deux vantaux, couronnée par un arc surbaissé et un linteau droit sur piédroits chaînés, s’ouvre sur un passage charretier qui mène à la cour. Cette porte était protégée par un pont-levis; de larges encoches, permettant le passage des chaînes ou des cordes, sont encore visibles aux angles supérieurs de la feuillure. Trois fenêtres, sans doute agrandies au 18ème siècle, à linteaux en tas de charge et montants harpés, éclairent la partie habitable du porche, accessible par une porte chaînée depuis le passage charretier. Deux jours carrés, surmontés d’arcquettes de décharge, à gauche de la porte, indiquent l’aspect initial des percements. Des ouvertures du même type persistent sur l’un des pignons. Côté cour, un décrochement marque le côté gauche du bâtiment, qui présente également des fenêtres aux linteaux en tas de charge.

Un bâtiment, d’un niveau inférieur, et servant actuellement de logis, jouxte l’entrée. Défiguré par des percements récents effectués de façon irrégulière, il présente les traces de petites fenêtres rectangulaires sous arcquettes de décharge et d’une porte. De nombreux aménagements intérieurs ont, heureusement, été épargnés:

  • une belle cheminée de pierre, dont les montants portent l’inscription « ANNO 1619″;
  • dans l’une des vastes caves jaillit une source d’eau potable;
  • une lucarne en bâtière, qui possède encore son système de poulie, permet d’accéder au grenier.

La grange en double large occupe le côté Ouest du quadrilatère. Son imbrication maladroite dans les autres bâtiments et les traces de fenêtres, dans le pignon du logis contre lequel elle s’appuie, indiquent une construction plus récente.

Dans l’aile Sud, les étables sont couvertes de plafonds plats en bois et de fenils.

A l’Est, il ne subsiste qu’un chartil, couvert d’une bâtière à coyau et croupette, prolongé, côté cour, par un appentis sur piliers de ciment.

Au centre de la cour, le fumier est devenu pelouse.

Le site des Cinq Tombes (Omal)

En 1994, le site des « Cinq Tombes d’Omal » est situé en bordure de la chaussée romaine, entre Waremme et Braives.

4 de ces tumulus sont alignés au Nord de la route, masqués par un bosquet d’arbres et de hautes broussailles. Le site est clôturé. Hauts de 4 à 5 mètres, ils sont de plan irrégulièrement ovale. Le tumulus n° 1 est le plus petit, avec des axes de 21 m sur 17m50. Les tumulus du milieu, n° 2 et n° 3 sont défoncés par de grands trous et ils présentent des axes de 23m sur 26 m. Le tumulus Ouest, n° 4, a des axes de 23 m sur 26 m.

Le 5ème, au Sud, est isolé et bien visible. Il est également de forme ovale avec des axes de 20m sur 22m80. Il présente une hauteur de 5m20.

Classement du tumulus de Celles-Saives

Le 6 décembre 1976, un Arrêté Royal classe comme site protégé le tumulus de Celles-Saives, dit « La Tombe de Saives », caché dans un bois situé au centre de parcelles cultivées, au lieu-dit: « A la Tombe » ou « A la Tomballe ».

Eviter la disparition du tumulus de Celles-Saives

En 1903, le tumulus de Celles-Saives, dit « La Tombe de Saives », caché dans un bois situé au centre de parcelles cultivées, au lieu-dit: « A la Tombe » ou « A la Tomballe », a déjà diminué de plus de la moitié de sa hauteur.

La Commission des Monuments et Sites entreprend des démarches pour le faire acquérir par l’Etat. Elles n’aboutiront pas, mais auront le mérite d’arrêter la destruction du site.

Le tumulus de Celles-Saives

En 1902, le tumulus de Celles-Saives, dit « La Tombe de Saives » est caché dans un bois situé au centre de parcelles cultivées, au lieu-dit: « A la Tombe » ou « A la Tomballe ». le site est devenu un repaire à lapins, qui causent également des dégâts aux cultures voisines. Il risque de disparaître.

Les tumulus de Omal, patrimoine monumental de Wallonie

En 1993, le site remarquable des 5 tumulus de Omal est classé comme patrimoine monumental majeur de Wallonie.

Reconstruction du Château (Donceel)

En 1767, DE CHESTRET Jean-Remy, Seigneur de Haneffe et Bourgmestre de Liège, fait (re)construire le château de Donceel, une gentilhommière, sur un site bien plus ancien qui comptait à l’origine deux fermes.

Les seigneurs de Geer se consacrent à la vie religieuse

En 1079, les trois jeunes frères, seigneurs hesbignons, DE GEER Rodolphe (Rodolfus), DE GEER Félicien (Folcuinus) et DE GEER Lambert (Lambertus), déjà maîtres de leurs biens héréditaires, décident de se consacrer entièrement à la vie religieuse.

Ils cèdent leurs biens au Prince-Evêque de Liège:

  • 1/4 de la Seigneurie d’Incourt dans le Brabant (Rodolphe)
  • des biens considérables à Geer (Félicien et Lambert)
  • une grande partie du village de Haneffe
  • des possessions à Trognée
  • des possessions à Perwez

En retour, le Prince-Evêque leur concède un site destiné à l’érection d’un monastère, là où la petite rivière, la Flône, se jette dans la Meuse.

Déménagement de la gendarmerie (Oreye)

Vers 1964, la gendarmerie d’Oreye est démolie. Elle est transférée vers la rue du Tilleul, sur le site de l’ancienne siroperie MARCHAL.