L’ASBL « Hébergements Protégés » (Waremme)

En mai 2005, le siège de l’ASBL « Hébergements Protégés » de Waremme est situé au n° 49 de l’avenue Guillaume Joachim à Waremme. Le but de l’association est de gérer des habitations protégées destinées à prendre en charge des patients psychiatriques ne nécessitant pas (plus) des soins en hôpital psychiatrique, mais qui sont incapables de vivre seuls

Le bureau est composé de:

  • COUTEAUX Francis, président, médecin de TilfF
  • GARCET Marc, secrétaire, administrateur chargé de la gestion quotidienne, d’Eben-Emael
  • BURY Jean, vice-président, médecin de Liège
  • PALM Suzanne, trésorière, de Fexhe-Slins
  • JANSEN Luc, commissaire aux comptes, de Soumagne

La Waremmien VANDORMAEL Luc est administrateur.

Des Français soignés à Waremme

En novembre 1918, 16 soldats français sont hospitalisés et soignés au Cercle Catholique où la Croix Rouge vient de s’installer, après avoir quitté le Couvent des Filles de la Croix, réinvesti par les religieuses.

La Chapelle Saint-Sauveur ou Chapelle « Fleussu » (Waremme)

Cette Chapelle est construite par FLEUSSU Jean-François-Xavier, docteur en médecine, adjoint-maire de Waremme depuis 1818. Deux histoires racontent les motifs de la construction de cette chapelle.

Selon la première, se promenant un jour à cet endroit, à l’époque où il faisait ses études, il aperçut une croix que quelque habitant pieux y avait plantée et se dit dans le patois du pays: « Si je réussis mes examens, je te mettrai sous toit ».

Selon la seconde, le docteur FLEUSSU Jean-François-Xavier estime de son devoir d’également dispenser des soins à des bandits qui terrorisent la région et dont un des repères est situé au Bois des Tombes. En échange, il reçoit les mots de passe conventionnels, grâce auxquels il peut se faire connaître et parcourir toutes les routes de la Hesbaye, avec son fidèle cheval blanc, de jour et de nuit, et ainsi visiter ses malades des campagnes. Au cours d’une de ces tournées, revenant d’avoir prodigué des soins à une patiente de Bovenistier, un orage le surprend aux environs de Waremme. Les éléments se déchaînent avec une violence inouie, telle que le docteur croit sa fin prochaine certaine. A cet instant, il formule le vœu de faire ériger une chapelle en ce lieu, s’il échappe à la mort. Il s’acquittera de cette promesse.

La chapelle qu’il fait édifier, à l’endroit où le Chemin de Bovenistier débouche dans Waremme, est dédiée à Saint-Sauveur et à Saint-Donat (souvent invoqué contre la foudre dans notre région). Afin d’assurer l’entretien du monument, le docteur FLEUSSU Jean-François-Xavier fait don de plusieurs verges de terres à la Fabrique d’Eglise de Waremme, dont le revenu servira à cet effet.

Après son décès, la famille est autorisée à l’inhumer dans cette chapelle. On y voit sa pierre sépulcrale qui porte l’inscription suivante : Ici repose Xavier Fleussu, docteur à Waremme, décédé le 22 septembre 1867. R.I.P.

Création de la Clinique Notre-Dame (Waremme)

En juillet 1935, la Clinique Notre-Dame voit le jour à Waremme.

Elle est fondée par le Doyenné de Waremme et la Congrégation des Filles de la Croix. Elle s’installe dans deux maisons bourgeoises du coin de la rue du Baloir et de la rue Joseph Wauters, sommairement aménagées pour accueillir l’institution. Elle est contiguë au couvent des Filles de la Croix. Des soeurs sont désignées pour y administrer les soins.

Dès l’origine, elle reçoit le soutien moral et financier des Mutualités Chrétiennes.

Des Allemands sont soignés à Waremme

Le 8 août 1914, suite à une escarmouche à Waremme, une soixantaine d’Allemands, dont le Comte VON POWEN, fils de la Princesse DE REUSS, sont hospitalisés dans la ville.

Création du Cercle Médical Hesbignon (Waremme)

Le 24 décembre 1895, le « Cercle Médical Hesbignon » est créé par 24 médecins de la région, dont les médecins de Waremme GENICOT, HANSOUL, HERBILLON et HONLET.

Ce cercle publie un opuscule intitulé « Tarif d’honoraires – bureaux de bienfaisance », qui consigne les honoraires minimums réclamés :

– Accouchement, quel qu’il soit : 25 francs.

– Amputation : 25 francs.

– Extraction de dent : 1 franc.

– Consultation entre confrères de l’endroit : 5 francs.

– …

La mission de ce cercle est de soigner les nécessiteux de la commune.

Gustave Renier, malade (Waremme – Afrique – France)

En juin 1894, le lieutenant waremmien, RENIER Gustave Ferdinand, contracte une hématurie, lors de la traversée qui le ramène d’Afrique. Il doit être soigné à Marseille.

Mort du Père Damien (Belgique – Hawaï)

DE VEUSTER Joseph, dit Père DAMIEN

Le 15 avril 1889, DE VEUSTER Joseph, dit « Père DAMIEN » meurt de la lèpre à Molokaï. C’est sur cette île de l’archipel d’Hawaï qu’il soignait les lépreux depuis près de 16 ans.

Les Sépulchrines (Waremme)

En 1763, il y a 19 religieuses au Couvent des Sépulchrines de Waremme. Elles s’occupent de l’éducation des filles et des soins aux malades.

  • Dame Marie-Antoine de l’Ascension, prieure
  • Dame Marie-Catherine de Saint-Bernard
  • Dame Cécile de la Résurrection
  • Dame Marie-Barbe de la Nativité
  • Dame Ernestine de l’Incarnation
  • Dame Marie-Claire du Saint-Esprit
  • Dame Odile des Anges
  • Dame Isabelle de Tous les Saints
  • Dame Victoire de la Passion
  • Dame Marie-Anne de Saint-Antoine
  • Dame Marthe de Saint-Jean-Baptsite
  • Dame Rose de Saint-Augustin
  • Dame Lutgarde de Saint-Joseph
  • Dame Constance de Saint-Herman
  • Dame Marie-Thérèse de la Sainte-Agonie
  • Dame Emmanuelle du Saint-Sacrement
  • Soeur Anne-Marie de Saint-Jacques, converse
  • Soeur Hélène de la Croix, converse
  • Soeur Marie-Magdaleine du Saint-Sépulchre, converse

Leur servante est COLAR MARIE. Elle est âgée de 17 ans.

Plusieurs pensionnaires résident au couvent:

  • KAIRIS Marie-Catherine, âgée de 66 ans
  • GODAR Dorothée, de Lincens en Brabant, âgée de 28 ans
  • HANUS Marie, de Tirlemont, âgée de 18 ans
  • CORSWAREM Marie-Joseph, de Corswarem, âgée de 16 ans
  • HENDRIX Aldegonde, de Mettecoven
  • KUPPERS Thérèse, de Maestreick, âgée de 20 ans

Certains « lépreux » sont bien traités (Waremme)

Vers 1591 (?), le Waremmien MAKAR Arnuld est reconnu lépreux par les Bonnes Soeurs de Cornillon à Liège. Revenu à Waremme, il va souper dans une auberge avec celui qui a été chargé de le conduire chez les Sœurs. Il n’est pas soigné à l’hôpital de la ville, mais est isolé. Une chaumière est construite aux frais de la ville, à l’écart de la ville.

Pour financer cette construction, une imposition spéciale sera levée auprès des habitants de la ville. Outre la maison, on lui fournit également des meubles, notamment un lit, et des vêtements, notamment un pourpoint.