Les exactions des Croates de Jean de Weert (Principauté de Liège)

Le 18 juillet 1636, le Chapitre de Saint-Lambert de Liège fait part, aux Trois Etats réunis, des exactions commises par les troupes de DE WEERT Jean:

« Pendant l’espace de 4 mois et davantage, la gendarmerie de DE WEERT Jean et d’autres associés a exercé dans le pays tous actes d’hostilité, toutes sortes de cruautés, perfidies, sacrilèges, meurtres, oppressions, concussions, rapines, voleries, brandschats, violations très infâmes de femmes et filles, et commis une infinité d’autres actions très exécrables et tyranniques et plus que barbares. Elle a en outre bouté le feu et réduit en cendres des villes et plusieurs villages entiers avec beaucoup de milliers de maisons; pillé et brulé un grand nombre d’églises et de monastères, déchassé par le plat pays les pasteurs et gens d’église, fait cesser l’office divin et contraint, selon que l’on tient, plus de 10.000 personnes de se retirer de ce pays catholique aux provinces de la religion contraire, avec danger d’y perdre corps et âmes, et même, chose horrible, foulé au pieds, en plusieurs lieux, le très auguste et Saint Sacrement de l’autel. »

Invasion des troupes croates de Jean de Weert (Liège – Hesbaye – Waremme)

Le 18 février 1636, le Baron DE WEERT Jean entre dans la Principauté de Liège avec une armée de 4000 Croates. Ce général, désirant loger ses soldats dans les villes, adresse aux bourgmestres des lettres de convocation, pour se concerter avec eux dans une assemblée générale. Mais le Chapitre de Saint-Lambert et les députés des Etats défendent à ceux-ci de se rendre à cette assemblée et, surtout, de consentir à ce projet

Mais dans l’entretemps, des détachements croates occupent déjà plusieurs Bonnes Villes peu fortifiées, telles Waremme et Looz, et extorquent à d’autres villes (Tongres, Hasselt, Saint-Trond, …), par leurs menaces, de l’argent et des vivres. La plupart des villages de la Hesbaye et de la Campine sont épuisés.

Charles de Lorraine entre aux Pays-Bas

Vers 1647 (?), le Duc DE LORRAINE Charles, chassé de ses Etats par les Français, pénètre aux Pays-Bas avec son armée et vient se mettre à la solde de PHILIPPE IV, Roi d’Espagne.

Jean de Weert saccage Hodeige

En avril – mai 1636, la paroisse de Hodeige a beaucoup à souffrir des soldats croates de DE WEERT Jean, qui y campent et logent. Ils saccagent l’église et le village. Le curé, l’abbé DE DONCHEIL (DE DONCEEL) Thomas, doit se sauver par crainte d’être fait prisonnier pour la communauté et de subir toutes sortes de mauvais traitement, parce que les habitants sont dans l’impossibilité de payer au terrible capitaine l’entièreté des contributions militaires. DE WEERT Jean, furieux de voir lui échapper le curé, ne recule pas devant l’indignité de faire prisonnière une femme, la sœur utérine du curé, qui habite avec lui.

Messe solennelle (Remicourt)

Le 8 septembre 1919, un service solennel, pour les soldats et les civils de Remicourt morts pour la patrie, est organisé en l’église du village.

Intense activité à la gare (Remicourt)

En 1945, la gare de Remicourt connaît une activité intense et soutenue. Des trains de munitions, de matériel militaire et d’équipements variés arrivent journellement. De lourds camions, conduits par des soldats américains (fréquemment de couleur), sillonnent les rues du village.

Des Français au cabaret Petitjean (Remicourt)

En (?), durant la Première Guerre Mondiale, le cabaret PETITJEAN, à Remicourt, accueille des soldats français. Ils y couchent sur de la paille, ce qui pose un sérieux problème d’hygiène.

Tragique méprise (Remicourt)

Le 8 août 1914 vers 13h., BRONCKART-NEYS Joseph et DELHALLE-MATHY Lambert, de Remicourt, sont sommés de s’arrêter près du Pont-Bonne, par quelques éclaireurs belges qui se déplacent dans le village pour intercepter les troupes allemandes qui y sont signalées.

BRONCKART Joseph prend peur et s’enfuit en courant. Les soldats belges, pensant qu’il s’agit d’un ennemi, ouvrent le feu. Mortellement touché, il succombera le lendemain matin.

De l’avoine pour les soldats (Crisnée – Oreye)

Le 11 mars 1793, LAHAYE Benoit, de Crisnée, livre 10 setiers d’avoine aux soldats impériaux logés à Oreye.

De l’avoine pour les soldats (Crisnée – Oreye)

Le 11 mars 1793, RONGY Hubert, de Crisnée, livre 12 setiers d’avoine aux soldats impériaux logés à Oreye.