Testament de Gilles Lejeune (Oleye)

Le 2 septembre 1685, LEJEUNE (LEJEUSNE ?) Gilles rédige son testament devant le curé d’Oleye, l’abbé DE LHOURS Tilman:

  • A son fils aîné, LEJEUNE (LEJEUSNE ?) Gilles, il laisse la cense, les terres et prairies à stuit. Il est le seul à ne pas participer au passif de la succession, à savoir des rentes dues, entre autre, au prélocuteur BONNECHERE et à LAMBRECHT Michel.
  • A son deuxième fils, LEJEUNE (LEJEUSNE ?) Guillaume, il laisse les biens provenant de DE BROUCK François, les terres à stuit de Saint-Lambert, une rente de 3 muids de seigle sur le moulin de Walkin et une rente de 10,5 florins Brabant sur ce même moulin.
  • A son troisième fils, LEJEUNE (LEJEUSNE ?) Michel, il laisse sa maison de Waremme, les terres à stuit de Monsieur DE LONGCHAMPS, 12 verges de prairies au lieu-dit « de la Costalle, à stuit d’un bénéficier ». (Si l’un de ses fils meurt sans enfant mâle, sa part sera partagée entre les frères restants – Ce ne sera pas le cas).
  • A ses quatre fille, LEJEUNE (LEJEUSNE ?) Gertrude, Catherine, Elisabeth et Jeanne, il laisse les terres et prairies héritables provenant de ses père et mère, à condition qu’elles aient des héritiers

La dîme de Hodeige

En 1790, la dîme de Hodeige est levée sur:

  • 168 bonniers et 2 petites verges et demi de durs grains;
  • 159 bonniers 14 verges grandes et 10 petites d’avoine;
  • 35 bonniers 16 verges grandes et 10 petites de fourrage.

Elle est vendue avec les droits pour 287 muids 1 setier (on a livré comme de coutume 8 muids 4 setiers à la marguillerie de Lamine, 200 gerbes de paille à la cure de Lamine évaluées à 19 florins 10 sols, 308 florins pour le vin de stuit, 250 florins pour « captiver » les repreneurs).

Le tout, sauf les frais, porte 4.053 florins 7 sous. (Les frais s’élèvent à 179 florins 9 sous. Ceux qui ont colligé (?) la dîme reçoivent 100 florins). Il faut donc 4.226 florins 6 sous 1 liard en argent pour payer la dîme de Hodeige.

Location de bien à Hodeige

Le 20 janvier 1752, le marguillier de Hodeige, DIRICK Lambert, « rend à stuit » (donne en location ?), à BAYAR, licencié en médecine, pour un terme de 3 ans, une maison avec jardin et prairie, joignant au cimetière du village.

DIRICK Lambert se réserve une place pour habiter lui-même et qu’on appelle « la petite école« .

La ferme en carré de Saives

Le 6 juin 1628, un acte est passé entre l’épouse de VAN DEN STEEN Lambert et GRIMONT Bastin. Cet acte stipule que ce dernier reçoit « à stuit », pour un terme de 9 ans, la maison, la grange, les étables, le jardin, les prés et terres de la Seigneurie de Saives.

Le preneur devra veiller à leur entretien et faire quelques corvées. Il aura la chambre près de la cuisine et réservera au Seigneur la partie centrale lorsqu’il voudra résider ou se divertir à Saives.

(Les biens de la Seigneurie de Saives seront exploités par la famille GRIMONT et ses descendants, pour le compte de la famille VAN DEN STEEN, jusqu’à la Révolution.)