Le 23 septembre 1842, la loi organique de l’enseignement primaire, dite « Loi Nothomb », oblige chaque commune à entretenir au moins une école primaire ou à en créer une si elle en est dépourvue. Elle peut néanmoins adopter une école libre et lui accorder un subside. Cette loi reconnaît le principe de la liberté d’enseignement.
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La rue de Saive sera empierrée (Waremme)
Le 20 novembre 1841, sur proposition de l’ingénieur des Ponts et Chaussées WILMART, le conseil communal de Waremme décide l’empierrement de la rue de Saive (qui deviendra plus tard la rue de Huy), depuis le pavé de la Station, jusqu’à la Chaussée romaine rénovée. Le coût de ses travaux sera couvert par un subside de 12.500 francs de la Province et par un subside de 6.000 francs du Gouvernement. Pour le solde à charge de la commune, le conseil décide d’augmenter les centimes additionnels jusqu’à concurrence d’un 10ème du principal.
Création de routes en Hesbaye
Vers 1840, l’Etat entreprend de créer un réseau routier à travers le plateau Hesbignon. Des sociétés, groupant communes et particuliers, s’occupent des routes secondaires. Le Province de Liège construit ou subsidie les chemins vicinaux de grande communication. Cet effort s’étendra de 1840 à 1870.
Une école pour filles est crée par les soeurs Pergay (Waremme)
En 1803, en raison de la fermeture du Couvent des Sépulchrines, sous le Régime français, le Conseil Communal se préoccupe également beaucoup de doter Waremme d’un nouvel établissement d’enseignement réservé aux jeunes filles. Ses efforts aboutissent avec la création d’une école dirigée par les demoiselles PERGAY Valériane et PERGAY Sophronie.
Le Conseil Communal leur accorde un subside annuel de 700 francs. L’accord leur impose d’adjoindre à leur pensionnat une école primaire pour filles. L’une des sœurs sera, par la suit, nommée institutrice communale et sera rétribuée comme telle. (Sur le plan Popp, elles sont propriétaires à la rue du Pont et sont qualifiées de « rentières ».)