Des prairies pour le curé (Hodeige)

Le 2 avril 1755, deux prairies (d’une superficie respective de 19 verges grandes et de 4 verges grandes) sont données au curé de Hodeige, l’abbé VILLEGIA Antoine par:

  • HEUSKIN Sébastien, bailli de Hodeige et préposé de l’Etat primaire à Liège
  • LATOUR Wathieu, mari de HEUSKIN Marion, soeur de HEUSKIN Sébastien

En retour, le curé renonce, en faveur de ses donateurs, pour lui et ses successeurs, en vertu du pouvoir qu’il a reçu de l’archidiacre du Brabant, à une rente de 13 setiers d’épeautre due à la cure par la famille HEUSKIN. En outre, le curé s’engage pour lui et ses successeurs, à leur payer annuellement une rente foncière d’un muid d’épeautre.

Les testament de Dieudonné Printhaye (Hodeige)

Le 18 septembre 1749, le curé de Hodeige, l’abbé PRINTHAYE Dieudonné, rédige son testament. Il laisse à ses successeurs pour chanter son anniversaire, 4 verges de terres gisantes au Fond Stève.

Il laisse à son frère PRINTHAYE François, prieur de Carignan, et à HEUSKIN Augustin, son frère utérin (tous deux chanoines réguliers de Sainte-Croix à Liège), ainsi qu’à Dame HEUSKIN, religieuse de Saint-Quirin à Huy, à chacun leur vie durant, 12 florins brabant de rente à payer par ses héritiers.

Il constitue pour ses héritiers universels, HEUSKIN Sébastien, son demi-frère, bailli et préposé des Seigneurs de l’Etat de Liège, et la Demoiselle HEUSKIN Marion, soeur de HEUSKIN Sébastien, à partager également. Eu égard, toutefois, aux bons services que ledit testateur a reçus de Marion (et qu’il espère recevoir encore), lui donne tous ses meubles.

Un château à Oreye

En mars 1261, le chevalier DE MONFERANT Adan, Seigneur d’Oreye, et son épouse D’OREYE Elisabeth prennent en location, à perpétuité, 6 bonniers de terres , près de Tis (Thys ?), auprès de l’abbé de Saint-Trond, contre une rente annuelle de 26 muids d’épeautre. Ils ne pourront vendre ce bien sans le consentement de l’abbaye (Leurs successeurs payeront cette rente jusqu’à la Révolution française et l’abolition du régime féodal).

Sur ces terres, ils construiront un château féodal. Cet édifice comprendra une cour haute et une cour basse, flanquées de 4 tours carrées situées à chacune des extrémités. Une maison seigneuriale et un quartier des serviteurs et domestiques y seront adjoints. Des écuries et des étables complèteront l’ensemble. Une seule entrée permettra l’accès à ce château. Elle sera surmontée d’un donjon, précédé par un pont-levis. Des étangs, alimentés par le Geer, entoureront cet ensemble.