Alfred-Dieudonné Ancion, sucrier

En 1873, ANCION-JAMAR Alfred-Dieudonné,laisse son frère continuer seul l’industrie des armes, qu’avaient créée leur père et leur grand-père, pour s’adonner exclusivement à l’agriculture et à la fabrication de sucre.

Portrait d’Alfred-Dieudonné Ancion-Jamar

En août 1886, le journal « Le Patriote Illustré », à tendance catholique, publie le portrait de ANCION-JAMAR Alfred-Dieudonné, récemment élu à la Chambre des Représentants dans l’arrondissement de Waremme.

Il est âgé de 46 ans. Sa figure dépeint bien son caractère, dont le côté dominant est l’énergie et la persévérance. Après avoir conquis, avec la plus grande distinction, le diplôme d’ingénieur des mines et celui des arts et manufactures, il continua avec son frère l’exploitation de la fabrique d’armes que son père et son grand-père avaient fondée. Il devint alors juge au Tribunal de Commerce de Liège, puis fut le président de la collectivité des fabricants d’armes liégeois à l’Exposition de Vienne et enfin fut nommé Chevalier de l’Ordre de Léopold à l’âge de 34 ans. En 1873, il laissa son frère continuer seul l’industrie des armes pour s’adonner exclusivement à l’agriculture et à la fabrication du sucre.

C’est pourtant dans la politique que ANCION-JAMAR a donné des preuves de l’énergie et de la persévérance qui le caractérisent. A son entrée au Conseil Provincial, il prit immédiatement une place importante dans les discussions de cette assemblée et s’y distingua en maintes circonstances. En 1876, il fut l’un des principaux fondateurs de la nouvelle Association Conservatrice deWaremme, et se mit alors à la tête des partisans catholiques de l’arrondissement. Il se présente au scrutin en 1878, 1880 et 1882. En 1878, les Libéraux annulent 9 bulletins portant son nom et parviennent à l’écarter. En 1880, ils raient d’un coup le vote de 32 curés et ANCION-JAMAR échoue à 16 voix seulement.

Production de sucres raffinés (Oreye)

En 1981, dans le cadre du plan de spécialisation de la Raffinerie Tirlemontoise, la Raffinerie « Notre-Dame » d’Oreye abandonne la production et le conditionnement des sucres ménagers, pour se consacrer principalement à la fabrication de sucres raffinés pour l’industrie et l’artisanat. Sa capacité est de 5.000 tonnes de betteraves par jour.

Elle doit alors sa renommée, en grande partie, à sa spécialité: le Sucre Perle, qui fait le bonheur des boulangers-pâtissiers, ainsi que des amateurs de gaufres, craquelins, brioches et autres gourmandises.

Vol chez Henri Brassinne (Crisnée)

En juin 1847, des voleurs s’introduisent de nuit dans la boutique de BRASSINNE Henri, à Crisnée, en brisant une fenêtre.

Ils dérobent:

  • une trentaine de francs en monnaie de cuivre,
  • une douzaine de francs en monnaie blanche,
  • un pot de beurre,
  • une caisse de sucre candi,
  • du café,
  • du tabac