La production de sucre (Hesbaye)

De 1920 à 1930, la production de sucre passe de 4 à 5 tonnes à l’hectare en Hesbaye, grâce à l’utilisation de nouveaux engrais, du désherbage chimique et de l’amélioration de la qualité des semences.

Fin de la concurrence sucrière (Hesbaye)

En 1925, pour surmonter la crise betteravière, un accord est conclu entre les fabricants de sucre de Hesbaye. Cet accord délimite clairement les zones d’approvisionnement en betteraves de chaque fabricant, afin de faire cesser la concurrence à laquelle se livrent les sucreries, auprès des fermiers hesbignons.

La sucrerie d’Oreye

En 1890, la S.A. « Sucrerie d’Oreye » entame sa première campagne sucrière. Ses installations peuvent traiter 300 tonnes de betteraves.

La société de Paul Wittouck (Wanze)

Le 5 avril 1887, WITTOUCK Paul constitue une nouvelle société pour exploiter l’Usine Centrale de Wanze. Dès cette année, elle va produite du sucre cristallisé: une première en Belgique !

Rapport du Comité de Salubrité Publique (Waremme)

Le 11 octobre 1866, le Conseil Communal de Waremme prend connaissance du rapport du Comité de Salubrité Publique concernant les problèmes sanitaires à Waremme.

Ce rapport préconise:

  • D’interdire aux bouchers de laisser couler le sang des animaux hors de leur étal.   -(Le bourgmestre amende cette proposition en précisant que cette interdiction ne doit pas s’appliquer aux bouchers recueillant le sang des animaux qu’ils tuent, pour le livrer à l’industrie sucrière.)
  • D’interdire le séjour prolongé, à l’extérieur, des vieux os nécessaires à la fabrication du « noir animal » utilisé dans les sucreries; de veiller à ce que ces établissements soient toujours maintenus dans de bonnes conditions d’hygiène par l’emploi de désinfectants, tels le chlorure de chaux et l’eau phéniquée.  –  (Le bourgmestre annonce qu’il a eu, à ce sujet, un entretien avec Messieurs MOMMENS et LAURENTY. Ces derniers s’engagent à ne plus faire calciner eux-mêmes d’os et à acheter le « noir animal » nécessaire à la fabrication de sucre. Ils promettent donc de ne plus acheter de vieux os et de veiller aux conditions d’hygiène de leur établissement.)

Remarque: Dans le processus de fabrication du sucre, l’entreprise sucrière clarifie la solution obtenue par le traitement et le raffinage des betteraves, en ajoutant 5% de « noir animal » en poudre et 0,5% de sang de boeuf. Le « noir animal » est obtenu par la combustion d’os d’animaux, fournis par les équarrisseurs. Cette combustion engendre une importante pollution olfactive.

Des sucreries à Tirlemont

En 1836, deux demandes d’autorisation de construire une sucrerie sont adressées à la ville de Tirlemont:

  • par VANDENBERGHE DE BINCKOM Joseph, pour une fabrique
  • par VAN DEN BOSSCHE Pierre, pour une betteravière

Des réserves de sucre (Hesbaye – Europe)

A partir de 1977, chaque fabricant de sucre en Hesbaye et dans l’Union Européenne est tenu de mettre en réserve un pourcentage déterminé de sa production. Ce pourcentage avoisine les 5%.