Les aliments au marché noir (Hesbaye)

En 1941, en Hesbaye, le prix des aliments de première nécessité au marché noir est de:

  • 1 kg de pain: 30 francs (prix officiel: 2,6 francs)
  • 1 kg de beurre: 112 francs (32 francs)
  • 1 kg de sucre: 40 francs (7 francs)
  • 1 kg de gruau: 48 francs (8 francs)
  • 1 kg de viande: 80 francs (34 francs)
  • 1 kg de pommes de terre: 5 francs (1,3 franc)

Mon Jardin de Geer

En février 1948, l’entreprise de conserves alimentaires « Mon Jardin » est exploitée par LEJEUNE E., à Geer. Elle se fournit en sucre à la Sucrerie de Trognée.

Les denrées coloniales « Lombart » (Waremme)

En janvier 1940, LOMBART (?) est marchand de denrées coloniales, rue Stanislas Fleussu à Waremme. Il vend du café, du riz, de la farine, du sucre, du sel, …

La maison et la boutique de la famille Lombart (Waremme – Allemagne)

Le (?) 1940, lorsqu’ils rentrent dans leur maison de la rue Stanislas Fleussu à Waremme, après avoir fui devant l’arrivée des Allemands, les « LOMBART » constatent que leur habitation et leur boutique ont été cambriolées: sucre, café, farine, riz, sel, vêtements, chaussures, vaisselle, …,  tout a disparu.

La coopérative « La Justice » s’équipe (Waremme)

En 1901, la coopérative « La Justice », de Waremme, achète 4 chevaux et 4 camions pour desservir les 14 ou 15 villages avoisinants et remettre au domicile des clients, pain, sucre, café, savon, … mais aussi des brochures de propagande.

Fin de la Sucrerie d’Oreye

En 1901, la S.A. « Sucrerie d’Oreye » est mise en liquidation. Elle avait été fondée par les frères CARTUYVELS de Waleffe. Son activité sera reprise par la Sucrerie Notre-Dame, dirigée par ROBERTI Auguste. Il a été directeur de la Sucrerie de Remicourt. Il restera administrateur-délégué jusqu’en 1936 (?).

Les administrateurs de la nouvelle société sont:

  • PERCY Arthur
  • PERCY Edgard
  • Mlle PERCY Florence
  • ROBERTI Auguste
  • SEVERIN Auguste
  • SPILLAERDT Pierre

Durant cette année, la raffinerie va produire 3.300 tonnes de sucre.

Le nom de « Sucrerie Notre-Dame » est donné en souvenir reconnaissant de la guérison « miraculeuse » à Lourdes, en 1898, de son directeur ROBERTI Auguste.

Fournitures à l’armée (Waremme – Belgique)

Le 1er août 1914, le général LEMAN donne l’ordre à la coopérative « La Justice » de Waremme de livrer à l’armée:

  • pois
  • haricots
  • sucre
  • riz
  • poivre
  • sel
  • café
  • lard
  • beurre
  • outils de menuisiers
  • outils de forgeron
  • outils de charpentier
  • 50 pioches
  • 100 pelles

Mode de vie en Hesbaye à la veille de la Première Guerre Mondiale

Vers 1910, dans les communautés villageoises, la base de l’alimentation demeure le pain, la potée aux légumes et la viande de porc. Chaque ménage cuit son pain et, désormais, de nombreuses familles élèvent leur propre cochon. La viande fraîche constitue un plat du dimanche. Mais les choses ont bien évolué. On consomme beaucoup de sucre, acheté en pains de forme conique, puis concassé. Depuis le milieu du 19ème siècle, la culture de la betterave s’est industrialisée.

Le développement des voies de communication routières et ferroviaires a contribué à cet essor, mais a également permis une mutation plis importante: le recul du secteur primaire au profit des secteurs secondaire et tertiaire (commerce et domesticité). Parmi les travailleurs du plateau hesbignon occupés dans l’industrie en 1910, 10% environ le sont au niveau local, mais la majorité « navettent » chaque jour ou, le plus souvent, chaque semaine ou chaque quinzaine, en direction du bassin liégeois. Ils y sont employés dans la métallurgie, le charbon, la construction, mais également dans le secteur textile ou celui du bois.

L’agriculture reste donc cruciale, mais la crise agricole, la mécanisation du secteur et son caractère très exigeant, expliquent la diversification des activités.

La tarte aux oeufs (Waremme)

Avant 1914, une tarte aux oeufs de 55 centimètres coûte entre 7 et 9 francs à Waremme. Sa préparation exige 19 oeufs et 300 grammes de sucre.

Inauguration de la ligne vicinale Waremme – Oreye

Le 15 octobre 1892, la ligne vicinale 471 entre Waremme et Oreye est inaugurée par les Chemins de Fer Vicinaux (SNCV). Les betteraves et les produits sucriers constitueront le plus gros du trafic. Les arrêts sont les suivants:

  • Waremme, gare du vicinal
  • Waremme, Porte de Liège (2 km)
  • Oleye (4 km)
  • Lantremange (5 km)
  • Râperie de Bergilers (7 km)
  • Bergilers village
  • Grandville
  • Lens-sur-Geer
  • Oreye

Note: Le service « marchandises » restera en activité jusqu’au 1er juin 1959.