Le marché noir à Waremme

Le 13 juillet 1943, quels sont les prix au marché noir:

  • 1 kilo de pois : 20 francs
  • 1 kilo de beurre : 325 francs
  • 1 kilo de haricots : 20 francs
  • 1 kilo de viande : 200 francs
  • 1 kilo de cerises : 25 francs
  • 1 kilo de lard : 325 francs
  • 1 kilo de tomates : 50 francs
  • 1 kilo de fromage blanc : 50 francs
  • 1 kilo de sucre : 125 francs
  • 1 kilo de café : 2.000 francs
  • 1 kilo de tabac : 800 francs
  • 1 paire de chaussettes : 60 francs
  • 1 kilo de pain blanc : 75 francs
  • 1 chemise : 300 francs
  • 1 kilo d’oranges : 25 francs
  • 1 pyjama : 400 francs
  • 1 bâton de chocolat : 25 francs
  • 1 savon de toilette : 40 francs
  • 1 paire de souliers : 1.200 francs
  • 1 costume d’homme : 5.000 francs

Les denrées alimentaires rationnées (Belgique – Allemagne)

Le 7 juin 1940, le Moniteur belge publie l’arrêté  ministériel qui instaure le rationnement des denrées alimentaires imposé par l’occupant allemand.

La ration journalière maximum est fixée à :

  • pain ou farine : 170 gr par jour
  • café vert : 10 gr par jour
  • féculents, semoule de céréales, gruau d’avoine : 20 gr par jour
  • légumes secs : 20 gr par jour
  • sucre : 30 gr par jour
  • pommes de terre : 500 gr par jour
  • savon : 20 gr par jour.

Manifestation des ouvriers de la sucrerie Naveau (Waremme)

Le 24 janvier 1992, les ouvriers de la sucrerie « Naveau » distribuent gratuitement du sucre sur le marché de Waremme, pour protester contre les menaces de fermeture de leur entreprise, suite à son rachat par la Raffinerie Tirlemontoise.

Vol aux Etablissements « L’Avenir » de Waremme

Le 6 juin 1942, pendant la nuit, sont dérobés 150 kilos de sucre, une centaine de kilos de sirop, des torchons et d’autres denrées, aux Etablissements « L’Avenir », rue Emile Hallet.

Une Raffinerie à la Sucrerie d’Oreye

En 1931, la Sucrerie Notre-Dame d’Oreye tente de réagir à la crise sucrière en diversifiant sa production. Elle construit une raffinerie qui lui permet de proposer une gamme complète de sucres. Elle prend le nom de Raffinerie Notre-Dame.

Le sucre cristallisé a du succès (Oreye)

En 1905, pour répondre à la concurrence, la Sucrerie Notre-Dame d’Oreye s’oriente vers la fabrication de sucre cristallisé.

Fondation de la Sucrerie d’Oreye

Le 15 juin 1889, les quatre frères CARTUYVELS, de Waleffes, fondent la S.A. « Sucrerie et Raffinerie d’Oreye »:

  • CARTUYVELS Alfred
  • CARTUYVELS Hyacinthe
  • CARTUYVELS Oscar
  • CARTUYVELS Zénon

Elle transformera en sucre brut, 300 tonnes de betteraves par jour.

Création de la Fabrique Centrale de Waremme

En 1870, la Société d’Agriculture Industrielle installe en bordure du chemin de fer, à l’extrémité de l’actuelle rue Gustave Renier, « la Fabrique (Sucrerie ?) Centrale de Waremme ». Cet établissement sucrier est le cœur d’un réseau de six râperies régionales:

  • Bergilers,
  • Lens-Saint-Remy,
  • Marlinne,
  • Viemme,
  • Tongres
  • Warnant-Dreye

Ces râperies extraient le jus des betteraves et l’expédient par canalisations souterraines à l’établissement de Waremme. Il transforme ce jus en sucre cristallisé.

Le réseau de « pipelines » s’étend sur plus de 100 kilomètres.

La Sucrerie « Mommens-Laurenty » (Waremme – Bleret)

En juin 1866, MOMMENS-LAURENTY sont fabricants de sucre à Waremme, où ils ont une exploitation agricole. Ils sont également locataires d’une ferme à Bleret, exploitée pour leur compte par le fermier PRUDHOMME Pierre. Ils ont refusé de payer les droits de barrière en passant devant le poteau de la barrière de Bleret et demandent à être exemptés de ces droits sur le transport des betteraves entre leurs exploitations et la sucrerie. Cette contestation ira jusqu’à la Cour de Cassation.

La première sucrerie de Waremme

En 1855, une première sucrerie s’implante à Waremme, à hauteur de la future rue des Combattants, non loin du chemin de fer, sous le mayorat de LEJEUNE Charles-Michel-Joseph. La sucrerie de LAURENTY Henri-Joseph transformera en sucre une récolte de 7 à 8 millions de kilos de betteraves par an.