Les sucreries sentent mauvais (Waremme)

En novembre 1874, Madame MOUREAUX, veuve LAMBERT, se plaint au Conseil Communal de Waremme, de l’écoulement considérable des eaux provenant de la Sucrerie Centrale de Waremme et de leur odeur fétide. Ces eaux se déversent dans le canal, en face de sa maison.

Création de la Fabrique Centrale de Waremme

En 1870, la Société d’Agriculture Industrielle installe en bordure du chemin de fer, à l’extrémité de l’actuelle rue Gustave Renier, « la Fabrique (Sucrerie ?) Centrale de Waremme ». Cet établissement sucrier est le cœur d’un réseau de six râperies régionales:

  • Bergilers,
  • Lens-Saint-Remy,
  • Marlinne,
  • Viemme,
  • Tongres
  • Warnant-Dreye

Ces râperies extraient le jus des betteraves et l’expédient par canalisations souterraines à l’établissement de Waremme. Il transforme ce jus en sucre cristallisé.

Le réseau de « pipelines » s’étend sur plus de 100 kilomètres.