En mars (?) 1867, les sucreries LAURENTY et MOMMENS introduisent une réclamation contre l’imposition mise à leur charge par la commune de Waremme, pour la réparation des voiries communales. Elles déclarent participer déjà à ces réparations par les droits de péage qu’elles acquittent lors de leurs transports.
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La réparation des voiries coûte cher (Waremme)
Le 7 mars 1867, le Conseil Communal de Waremme constate, qu’en 1866, la voirie empierrée de la commune et les chemins de grande communication qui traversent son territoire, ont été fortement dégradés par:
- le charroi des transports de briques nécessaires à la construction de la sucrerie « MOMMENS »;
- par le transport des betteraves vers les sucreries de Waremme et des environs;
- par le transport du charbon nécessaire au fonctionnement de ces entreprises .
La commune a supporté une augmentation des frais d’entretien des chemins empierrés et pavés de la commune pour un montant de 427,45 francs en 1865 et de 448, 63 francs en 1866. Cette augmentation étant causée par l’augmentation du charroi vers les sucreries de Waremme, le Conseil Communal décide de les taxer comme suit:
- Sucrerie LAURENTY: 427, 45 francs pour 1865 et 348,63 francs pour 1866
- Sucrerie MOMMENS: 100 francs pour 1866
Ces impositions prennent en considération les droits de péage payés par ces entreprises.
La commune a supporté une augmentation des frais d’entretien des chemins de grande communication traversant son territoire, pour un montant de 1.220,80 francs en 1865 et de 1.464,96 francs en 1866. Cette augmentation étant causée par l’augmentation du charroi vers les sucreries de la région, le Conseil Communal de Waremme décide de les taxer comme suit:
- Sucrerie de Les Waleffes: 404 francs pour 1865 et 485 francs pour 1866
- Sucrerie de Hollogne-sur-Geer: 816 francs pour 1865 et 980 francs pour 1866
La sucrerie Laurenty (Waremme)
Vers 1857, la sucrerie LAURENTY, de Waremme, traite 7 à 8 tonnes de betteraves par an.
Henry-Joseph Laurenty, ingénieur (Waremme)
En 1855, LAURENTY Henri-Joseph est ingénieur civil. Il ouvrira une sucrerie à Waremme.
Les sucreries de Waremme seront directement reliées au Chemin de Fer
Le 27 juillet 1867, les sucreries « MOMMENS » et « LAURENTY » demandent au conseil communal de Waremme l’autorisation d’établir une double voie ferrée de raccordement qui, partant de la gare, traverserait le chemin de Longchamps pour aboutir à chacune des deux sucreries.
La première sucrerie de Waremme
En 1855, une première sucrerie s’implante à Waremme, à hauteur de la future rue des Combattants, non loin du chemin de fer, sous le mayorat de LEJEUNE Charles-Michel-Joseph. La sucrerie de LAURENTY Henri-Joseph transformera en sucre une récolte de 7 à 8 millions de kilos de betteraves par an.