Le château de Corswarem

Vers 1324 (?), le château de Corswarem est situé près de l’église et de la Lange Beek.

Au Nord de l’édifice se trouve une grange rectangulaire sans fenêtre, avec une porte dans le pignon Nord et une autre, au Sud, qui donne accès à une sorte de herse et de pont-levis jeté sur le ruisseau.

Le château proprement dit est composé d’un corps de logis de deux ailes disposées à angle droit. De forme rectangulaire, l’aile la plus longue s’adosse au pont-levis. Sa façade orientale est percée de deux fenêtres et, à son extrémité méridionale, d’une porte. Au Sud, le pignon n’a aucune ouverture. Dans la moitié Nord de la façade occidentale, il n’y a qu’une seule fenêtre. La seconde aile, carrée, est reliée à la première par une porte intérieure. Elle dispose d’une porte sur l’extérieur au Nord. La façade méridionale ne présente pas d’ouverture et la façade Ouest est percée de deux fenêtres.

A 10 mètres au Sud, se dresse une tour octogonale, sans fenêtre, mais avec une porte donnant vers l’Est. Ses murs sont plus épais que ceux de l’habitation. Tour de refuge en cas d’alerte dans laquelle se trouve (probablement ?) la chapelle castrale.

Le château est juché sur le flanc d’un léger monticule. Il est protégé au Nord par un étang, à l’Est et à l’Ouest par des marécages.

La ferme en carré de Les Waleffes

En 1981, la ferme en carré du hameau de Remikette est située à l’Ouest du village de Les Waleffes. Elle dessine un vaste quadrilatère datant en majeure partie du 18ème siècle et jouxtant une petite ferme accolée à un manoir.

Les bâtiments de brique et pierre calcaire sur soubassement de moellons, qui entourent la grande cour semi-pavée, sont couverts de bâtières de tuiles et de tôle ondulée.

L’entrée est prévue au Sud-Est par un portail en anse de panier à claveaux passants un sur deux, surmonté par un œil-de-bœuf.

Côté cour, un simple rouleau de briques, reposant sur des piédroits harpés, forme l’arc. Une bâtière de tuiles sur frise de briques dentées et des pignons débordants marquent le volume du porche.

Un deuxième porche situé dans l’axe du premier, et tout-à-fait semblable, s’ouvre vers les prairies à l’arrière de la ferme.

Occupant le côté du quadrilatère, l’imposante grange en double-large a fait l’objet d’importantes modifications, la toiture a totalement disparu et a été remplacée par de la tôle ondulée. Une porcherie récente est greffée sur son extrémité orientale.

Deux portes charretières, en arc surbaissé et claveaux passants un sur deux, donnent accès à la grange. Des étables en occupent une partie, ouvertes par trois portes à linteau déprimé qui alternent avec des petites fenêtres rectangulaires. Une pierre armoriée (abbesse DE WARNANT Isabelle, 1718), qui ornait la grange a été déplacée et encastrée à gauche du porche d’entrée.

Le logis faisant face à la grange domine l’ensemble des bâtiments par son volume légèrement plus élevé. De deux niveaux et demi sur cave, il est divisé en trois travées formant double-corps et couvert d’une bâtière de tuiles à coyau sur frise de briques dentées et en goutte, percée de deux lucarnes à croupes plus récentes. La porte à baie d’imposte rectangulaire et meneau (?) est surmontée d’une pierre armoriée (abbesse DE BOILEAU Lutgarde, 1733) et encadrée de larges baies à linteau droit. Le deuxième niveau est éclairé par trois fenêtres à meneau protégées par des barreaux. Une petite fenêtre à jambages chaînés s’ajoute à droite.

Accolée à la façade extérieure de ce logis, une imposante habitation du 19ème siècle et ses dépendances font saillie en dehors du quadrilatère.

Les nombreuses étables, couvertes de plafonds plats et de fenils, sont percées de portes à linteau déprimé et clé passante sur queue de pierres, de fenêtres à jambages chaînés et de baies gerbières rectangulaires.

Une belle écurie, couverte de voûtes en briques sur colonnes cannelées en pierre bleue, voisine avec un chartil (transformé en garage) et forme l’angle Sud de l’ensemble.

Enfin, à droite du porche d’entrée, des étables récentes, construites à front de route, nuisent à l’aspect extérieur du quadrilatère.

Les tumulus du Bois des Tombes (Waremme)

En 1994, en empruntant la chaussée Romaine à Waremme, en direction de Omal, on passe, à 1 km 500, devant le « Bois des Tombes ». Dans la partie Sud de ce bois, à 30 mètres de la chaussée, 2 tumulus sont dissimulés aux regards par un épais écran de végétation.

Le tertre Sud (n°1) présente une hauteur de 11m90 et des axes de 50m70 sur 56m. L’autre tertre (n°2) a une hauteur de 11m55 et des axes de 52m60 sur 54m25.

Découverte d’une tombe (Omal)

En 1862, une riche tombe est découverte dans une sablière à environ 150 m. au Sud des tumulus d’Omal, à 200 mètres. Marquée par un léger renflement sur le terrain, il n’est pas impossible qu’elle ait été, à l’origine, recouverte par un tertre.

Le riche dépôt funéraire mis au jour laisse à penser qu’un vaste cimetière entourait le groupe de tumulus.

Fouille des Tumulus n° 1 et n° 3 (Omal)

En 1876, DE LOOZ G. fouille les tumulus n° 1 et n° 3 à Omal.

Le tumulus n° 1 recouvre un caveau trapézoïdal de 1m50 sur 2m05 / 2m65, creusé à une profondeur de 2m38, avec une banquette large de 20 à 30 cm le long des parois. Au sud du caveau, l’emplacement du bûcher d’incinération est identifié.

Le tumulus n° 3 contient un caveau carré de 3m25 de côté et d’une profondeur de 1m90. Il présente des banquettes de 50 cm sur, au moins, 2 côtés.

Les mobiliers funéraires découverts dans ces tertres seront conservés aux Musées Royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles et au Musée Curtius, à Liège.

Importants travaux au château (Otrange)

En 1962, le propriétaire du château d’Otrange, le Chevalier DE SCHAETZEN Jean, entreprend d’importants travaux de sauvegarde et d’aménagement. Un aile du 18ème siècle, en mauvais état, est supprimée. Le côté Sud est remanié, notamment par le percement de nouvelles fenêtres. Un soin tout particulier est donné à l’équilibre esthétique. Une partie des douves est comblée.

Agrandissement du château (Otrange)

Au 18ème siècle, une nouvelle façade est ajoutée au côté Sud du château d’Otrange, ainsi que 2 ailes perpendiculaires.

Le choeur de l’église (Momalle)

En 1564, le choeur de l’église de Momalle est restauré. Une frise Renaissance orne les murs Sud et Nord. Elle se compose de rosettes et de rondelles groupées de façon irrégulière dans des panneaux horizontaux. Chaque groupe est séparé par des rainures verticales.

Le Tumulus de la Plate Tombe (Waremme)

tumulus de la plate tombe

tumulus de la plate tombe

Le 9 décembre 1991, une zone de protection est établie autour du site du tumulus romain, dit « de la Plate Tombe », situé au Sud de Waremme, dans l’angle formé par la Chaussée Romaine et la rue de Tumulus.

Très réduite, sa hauteur n’excède pas 3 m, pour des axes de 19 m sur 18m50. Sa forme, presque carrée à la base, est due aux empiètements des charrues. Le tumulus est enclavé entre deux terrains bâtis.

La chapelle de Longchamps devient église paroissiale (Waremme)

Le 12 novembre 1925, un Arrêté-Royal reconnaît la chapelle de Longchamps comme église paroissiale. C’est l’abbé RIGO, vicaire de Waremme, qui sera désigné pour administrer cette nouvelle paroisse.

Cette nouvelle paroisse va desservir un territoire limité au Nord par le chemin de fer, à l’Ouest par les communes de Grand-Axhe et de Berloz, au Sud par la chaussée Romaine et à l’Est par la rue de Saive (qui deviendra plus tard la rue de Huy). Selon qu’ils habitent le côté gauche ou le côté droit de cette rue, les Waremmiens dépendent de la Paroisse Saint-Pierre ou de la Paroisse Saint-Michel.