Plans inclinés au cimetière (Lamine)

Le 30 avril 1892, le conseil communal de Lamine décide de supprimer les marches en pierre de taille donnant accès au cimetière du village et de les remplacer par deux plans inclinés, de part et d’autre de l’entrée.

La commune remplace la ville, le bourg, le village (France)

Le 31 octobre 1793 (10 Brumaire de l’An II), un décret français supprime les appellations de « ville », « bourg » et « village », et les remplace par celle de « commune ».

Nationalisation des biens de l’Eglise (France)

Le 2 novembre 1789, l’Assemblée Nationale française décide de nationaliser les biens du culte et de supprimer les Fabriques d’église.

Le « Pays de Liège » français

Le 1er (10 ?) octobre 1795, un décret de la Convention française réunit le « Pays de Liège » et la Principauté de Stavelot-Malmedy à la France.

Il soumet les habitants de ces régions aux droits et devoirs des citoyens français. Il divise ces territoires en départements. Il supprime les lignes de douane.

La Belgique est divisée en 9 départements. Une nouvelle administration est mise en place. Elle fait table rase de tous les privilèges et franchises des villes et bourgs. Les seigneuries disparaissent et avec elles, les seigneurs, les mayeurs et les échevins de l’Ancien Régime.

Le Pays de Liège fait partie du département de l’Ourthe (divisé en 6 arrondissements judiciaires).

Anniversaire de la « Paix de Fexhe » (Liège – Fexhe-le-Haut-Clocher)

En juin 2016, des festivités sont organisées à Liège et à Fexhe-le-Haut-Clocher pour commémorer le 700ème anniversaire de la « Paix de Fexhe », un traité considéré comme une véritable « Constitution » du Pays de Liège.

Les festivités:

  • exposition
  • visite guidée de la tour
  • camp médiéval (vie au 14ème siècle et fête médiévale)
  • reconstitution historique (joutes équestres, combats, tirs d’artillerie)
  • artisans
  • banquet
  • feu d’artifice
  • son et lumière

La « Paix de Fexhe » est considérée comme la Constitution du Pays de Liège. Elle a été octroyée par le Prince-Evêque DE LA MARCK Adolphe. Elle a été signée par les représentants de tous les pouvoirs publics de la Principauté, des communautés voisines et de toutes les communes rurales. Dès lors, ce texte prend l’aspect d’une véritable charte constitutionnelle.

Dans l’histoire de la Principauté de Liège, elle sera la base des libertés politiques, en raison de la mise en place de différentes mesures de protection des citoyens:

  • suppression des jugements arbitraires
  • suppression de la prestation de serment imposée aux magistrats
  • création d’une organisation d’Etat en instaurant, à côté du pouvoir exécutif, un pouvoir législatif (émanant des différentes classes de la population)

Les ordres et congrégations religieux sont supprimés (Waremme – Belgique – France)

Le 1er septembre 1796 (15 fructidor de l’An IV), une loi française ordonne la fermeture des maisons ou établissements religieux, couvents, monastères, abbayes et prieurés; supprime tous les ordres et congrégations réguliers des deux sexes, en Belgique, et confisque leurs biens au profit de la République.

Cette loi accorde:

  • aux religieux, un bon de 15.000 francs
  • aux religieuses, un bon de 10.000 francs
  • aux frères laïcs, un bon de 5.000 francs
  • aux soeurs converses, un bon de 3.334 francs

Ces bons ne peuvent être employés qu’en acquisition de biens nationaux.

Les religieux doivent sortir de leur couvent dans les 20 jours après la réception de leur bon et quitter en même temps le costume religieux.

A Waremme:

  • au couvent des Sépulchrines: 12 religieuses et 2 soeurs accepteront le bon;
  • au couvent des Récollets: 11 religieux et 6 frères accepteront le bon.

Le Législateur prévoit une exception à cette suppression pour les maisons religieuses qui ont pour objet l’éducation publique ou le soulagement des malades et qui tiennent réellement des écoles ou des salles de malades.

La direction des domaines nommera des commissaires pour faire l’inventaire des biens et meubles des couvents supprimés et préparer leur vente publique.

 

Note:

Le bon que le gouvernement présente à chaque religieux fera l’objet d’une vive controverse. Il s’agit de savoir s’il est permis de l’accepter. Les uns soutiennent qu’en l’acceptant, on approuve la loi de suppression et on coopère à son exécution; qu’en rachetant les biens de son couvent avec ce bon, on viole son voeu de pauvreté. Les autres répliquent qu’en acceptant le bon, on accepte simplement une partie de ce qui a été injustement enlevé au couvent et qu’en rachetant au moyen de ce bon les biens de son couvent, on ne fait que racheter son propre bien. La plupart des religieux et religieuses du département de l’Ourte croient que l’acceptation du bon est licite.

Le Chemin du Maréchal (Waremme)

Le 23 avril 1864, le conseil communal de Waremme décide la suppression du Chemin du Maréchal au Pré Neuf.

Les primes du vicaire supprimées (Waremme)

Le 27 décembre 1872, le conseil communal de Waremme décide de supprimer 3 allocations de 100 francs qui étaient accordées au vicaire de la paroisse Saint-Pierre.