Conflit entre Henri le Guerroyeur et Louis de Looz (Saint-Trond – Waremme – Liège)

En 1203, une dissension violente éclate entre de Duc DE LOUVAIN Henri, dit « Le Guerroyeur », et le Comte DE LOOZ Louis, au sujet de l’avouerie de Saint-Trond.

Le Duc commence à ravager les moissons. Le Comte fait appel à l’assistance du Prince-Evêque de Liège, son suzerain. Ce dernier lève des milices et constitue une grande armée commandée par DE SAINT-JACQUES Renier. Il mande au Comte de venir le rejoindre à Waremme avec ses troupes. Les 2 armées se rencontrent au jour fixé et campent à Waremme 8 jours entiers.

L’intervention du Comte de Namur parviendra à réconcilier les belligérants.

Le Comté de Looz passe à la Principauté (Looz – Liège – Corswarem)

En 1365, le Comté de Looz passe à la Principauté de Liège, qui devient ainsi suzeraine du domaine de Corswarem.

Validation de location (Corswarem – Liège)

Le 19 août 1333, les échevins de Liège font savoir que les vassaux et la Cour du Chevalier DE CORSWAREM Arnould II ont affirmé sous serment la transaction de location de 3 maisons au Sire DE SAINT-HUBERT Jean, chanoine de la Petite Table de Saint-Lambert, par leur suzerain.

Robert de Corswarem, témoin (Halmaal)

Le 23 octobre 1213, DE CORSWAREM Robert est témoin d’un acte du Comte DE LOOZ Louis, son suzerain, au camp d’Halmaal.

Mort d’Albéric II de Dammartin

En 1193, le Comte DE DAMMARTIN Albéric II est tué en Croisade, dans la Cité de Saint-Jean d’Acre. Le Pape lui avait envoyé un gonfalon pour ses armes, pour avoir défendu l’Eglise.

(Un gonfalon est un étendard à 2 ou 3 fanions, sous lequel se range un vassal appelé par un suzerain.)

Bertheline de Bolan, chatelaine de Waremme

Le 26 (28) juillet 1526, DE BOLAN Bertheline, Dame de Jeneffe, Aaz et Hermée, haute avoueresse de la châtellenie de Waremme en Hesbaye, douairière de Monquentin, relève (fait relief), des seigneuries d’Aaz, Hermée, Jeneffe et la châtellenie de Waremme.

Faire relief consiste à déclarer officiellement la possession d’un bien ou à le racheter à son suzerain. C’est la naissance du « droit de propriété ».