La Seigneurie de Hemricourt avant 1287

Le Seigneur est propriétaire foncier. Son château-fort lui sert de résidence, ainsi qu’à ses homme d’armes. A côté de celui-ci, une imposante ferme exploite les nombreuses terres, qui constituent sa réserve seigneuriale. Non loin de là, en bordure de l’Yerne, au lieu-dit « le Vivier », son moulin à eau est fréquenté par la population soumise aux bannalités. Aux environs de cet ensemble, se trouvent les maisons et les huttes de la population. Elles sont établies le long du « Mont » (qui deviendra, bien plus tard la rue du Presbytère), à la « Maikèse » (qui deviendra la rue du Haut-Vinave) et près du pont jeté sur l’Yerne.

La population vit dans un état voisin du servage. Elle ne peut quitter le village, ni se marier au-dehors, sans le consentement du Seigneur.

Elle est soumise à un ensemble de redevances et d’obligations, dont certaines ont un caractère personnel et d’autres sont inhérentes à la nature du bien mis en oeuvre. C’est ainsi que cette population:

  • est soumise à la justice du Seigneur;
  • lui doit un nombre considérable de corvées (grâce aux-quelles il entretient sa réserve seigneuriale);
  • est sujette aux bannalités (par exemple, l’obligation de moudre le grain au moulin du Seigneur, moyennant paiement) et au droit de morte-main (en vertu duquel, après le trépas d’un chef de famille, le seigneur s’empare du meuble le plus riche de la maison);
  • est soumise à la « taille » (prélèvement que le Seigneur effectue sur les revenus des villageois, en échange de sa protection).

Les « serfs » sont soumis aux exigences arbitraires du Seigneur. Ils sont « Taillables et corvéables à merci ».

Les Tailles de Lantremange

Le 18 octobre 1712, le Seigneur de Lantremange confirme que les tailles de Lantremange sont versées au pouvoir liégeois.

Les « tailles » de Lantremange

En 1752, DUME François remarque que le village de Lantremange ne paie plus les tailles au Pays de Stavelot, mais à celui de Liège.

La Principauté ardennaise ne possède pas de force armée capable de défendre ses droits contre ses voisins.

La « Décision de Spire » (Stavelot – Malmedy – Turquie)

En 1545, aux termes de la « Décision de Spire », la Principauté de Stavelot-Malmedy paie une taille de 2.688 florins du Rhin, pour continuer la guerre contre les Turcs.

Selon cette décision:

  • Les fiefs et non-fiefs paient sur les héritages et meubles, un demi florin pour 100 florins.
  • Les marchands, les rentiers et les gens d’église paient le dixième denier sur leurs patrimoine et revenus.
  • Le paiement a lieu en la résidence des biens se trouvant dans le Pays de Stavelot.

Cours de fruticulture (Waremme)

Le 12 février 1985, un cycle de cours postscolaires de fruticulture est entamé à l’IPES de Waremme. Il s’étendra jusqu’à l’été. Le programme est le suivant:

  • Le 12 février, de 19 à 22 heures: Monsieur LAURENT, ingénieur horticole de l’Etat: Introduction – Principes de physiologie des arbres fruitiers – Incidence de la taille sur la fructification.
  • Le 15 février, de 13h30 à 18 heures: Monsieur VRONINKS, vulgarisateur au jardin d’essais de Tongres: Etude pratique de la taille des arbres fruitiers.
  • Le 22 février, de 13h30 à 17 heures: Monsieur VRONINKS: Etude des régulateurs de croissance.
  • Le 26 février de 19 à 22 heures: Monsieur MOERMANS, de la firme « Protex »: Etude des moyens de pulvérisation – Présentation du matériel.
  • Le 1er mars, de 19 à 22 heures: Monsieur LAURENT: Mode d’établissement des plantations – Entretien des plantations – Pratique des engrais.
  • Le 8 mars, de 19 à 22 heures: Monsieur LAURENT: Etude des variétés de poiriers, de pommiers, avec leurs caractéristiques – dates de récolte – conservation des fruits – commercialisation.
  • Le 12 mars, de 19 à 22 heures: Monsieur VERHEYDEN, directeur du Centre de recherches de Gorsem: Etude des virus – Etude des insectes parasites et des méthodes de lutte phytosanitaires.
  • Le 15 mars, de 19 à 22 heures: Monsieur VANWETSWINKEL, chef de section au Centre de recherches de Gorsem: Etude des insectes parasites et des méthodes de lutte phytosanitaire.
  • Le 19 mars, de 19 à 22 heures: Monsieur CREEMERS, assistant au Centre de Recherches de Gorsem: Etude des champignons parasites et mode de traitement phytosanitaire.
  • En juillet  – août (date à déterminer): Monsieur VRONINCKS: Etude de la taille d’été.

Certains Waremmiens ne paient pas leurs taxes

En 1785, des listes de défaillants aux « 400 tailles » sont dressées par les autorités communales de Waremme.

Certains villages ne paient plus la taille à Waremme

En 1747, BOUX G., secrétaire du Magistrat de Waremme, adresse une lettre au Prince-Evêque de Liège, se plaignant du fait que les habitants de communautés voisines d’Hartenge, d’Oleye, de Bettincourt, de Bleret et de Bovenistier, ont renoncé à plusieurs reprises de venir payer les tailles imposées à Waremme, pour les frais de cette Guerre, alors qu’un règlement du Prince-Evêque de 1686 les y obligerait.

Les Waremmiens doivent payer la taille

En 1686, un règlement du Prince-Evêque de Liège oblige les habitants de Waremme à payer la taille aux autorités de la ville.