Quelques artisans de Hemricourt

En 1393, quelques artisans de Hemricourt:

  • BAUDUIN, charpentier
  • STASSART Mathié, boulanger
  • WILMOTON, cordonnier (corbesier)
  • LAMBILLON Lentailleur, tailleur d’habits

Des échevins de Hemricourt

En 1307, parmi les échevins de Hemricourt, on trouve:

  • HANLES, tailleur d’habits (enthalires)
  • BADES, brasseur (brasseires)

Le tailleur Yans (Waremme)

En 1901, le tailleur et marchand de vêtements, YANS – DELEYDT(?) Arthur & Fils, est installé à Waremme.

Deux habitants de Grandville

En 1903, habitent à Grandville:

  • HELLINGS Nicolas, tailleur d’habits
  • MANGON Jean-Joseph-Paschal, journalier

Quelques habitants de Bergilez

En 1903, résident à Bergilez:

  • DERWA Jean, maçon
  • DERWA Nicolas, tailleur d’habits
  • GHYSEN Michel, menuisier
  • LHOEST Alphonse, menuisier

Des habitants de Bettincourt

En 1904, résident à Bettincourt:

  • BODEN Louis, bourgmestre
  • BREINE Joseph, maçon
  • COEME Jacques, cultivateur (frère de COEME Joseph de Bettincourt)
  • GOSSET Arnaud, employé au Chemin de Fer
  • LENS Lambert, plafonneur
  • LENS Pierre, plafonneur
  • MATERNE Célestin, facteur des postes
  • MATERNE Joseph, plafonneur (frère de Célestin)
  • PIRLET François, facteur des postes
  • PIRLET Jacques, tailleur d’habits
  • STASSE Joseph, maçon
  • STASSE Lambert, maçon

Portrait d’Hubert Stiernet

STIERNET Hubert

Le 15 mai 1938, portrait d’Hubert STIERNET .

Second d’une famille de 7 enfants, STIERNET Hubert naît à Waremme le 5 juillet 1863, où son père est tailleur d’habits. Dans son œuvre, il décrira souvent sa maison natale et le quartier de sa jeunesse. Maison de veuve GOVARTS-STIERNET, là où ont vécu les enfants POUSSET.

Après des études à l’école moyenne de l’Etat de son village, c’est à Huy qu’il est inscrit, à l’Ecole normale primaire, puis à l’Ecole normale de Gand, où l’enseignement est prodigué en français. C’est là qu’il commence à rédiger ses premiers écrits. Alors qu’il doit occuper son poste d’enseignement à Renaix, il se retrouve au Roeulx à la suite d’une erreur administrative. La méprise est vite constatée, et après un court passage à Renaix, STIERNET Hubert est désigné pour Bruxelles, où il devient professeur à l’Ecole moyenne de Laeken.

Sa première publication en volume, « Pierre Lanriot », date de 1888. Il s’agit d’un bref roman de mœurs, à tendance psychologique, situé en Hesbaye, suivi de deux courts récits. L’auteur y démontre ses qualités de conteur, dans un style ferme et sobre. Peu de temps après, il fait la rencontre de KRAINS Hubert auquel l’unira une solide amitié. DEMOLDER Eugène et DELATTRE Louis compteront au nombre de ses intimes. STIERNET Hubert entame la série de ses collaborations en revues par la parution régulière de textes en prose dans La Wallonie, la Revue de Belgique, La Société Nouvelle et La Jeune Belgique. Un récit pour enfants, allégorique et éducatif, Histoires du chat, du coq et du trombone, paraît en 1890.

La carrière littéraire de STIERNET Hubert est jalonnée de volumes réunissant des contes ; c’est un art dans lequel il excelle. En 1893, ce sont Les Contes au perron, où l’auteur laisse libre cours à son imagination pour décrire des gens et des milieux simples. Ils forment le prélude à des productions futures dans lesquelles le sens du fantastique et l’aspect visionnaire tiendront une grande place.

En 1894, il est le témoin de son ami, KRAINS Hubert, à l’occasion du mariage de celui-ci avec THIBAUT Juliette.

Douze ans s’écoulent avant que STIERNET Hubert se manifeste en publiant un nouvel ouvrage. Il se consacre totalement à l’enseignement et rédige un cours de rédaction dans lequel il insiste sur la nécessité d’une participation des émotions de l’enfant à l’apprentissage de l’expression des idées. Appelé à la fonction de président des écoles moyennes, il doit, en 1901, traiter de l’amélioration des barèmes du corps enseignant. STIERNET Hubert a toujours été un amateur de musique. Il déplore que l’enseignement secondaire ne comporte pas de cours valable dans ce domaine, et compose un petit opuscule à ce sujet.

En 1906, Histoires Hantées révèle que son inspiration et sa maîtrise ont évolué. Les récits qui composent l’ouvrage, placé sous le signe de la fatalité du destin et de la mort omniprésente, ne sont pas sans rappeler l’angoisse existentielle que STIERNET Hubert a découverte chez POE Edgard Allan et chez HOFFMANN, qu’il a beaucoup lus. L’action se situe toujours en Hesbaye et l’écrivain peint sa région natale et ses coutumes avec un grand réalisme, mais aussi avec retenue. Il est entré dans sa maturité.

L’année suivante, désigné comme directeur de l’Ecole moyenne de Schaerbeek, STIERNET Hubert va s’établir dans cette commune. De son mariage, quatre enfants sont nés et c’est pour eux qu’il se décide à publier un nouveau livre, Contes à la nichée, en 1909. L’auteur y utilise ses souvenirs d’enfance, met en scène des membres de sa famille, des situations et des personnages waremmiens. L’ouvrage a du succès : en vingt ans, il connaîtra quatre éditions. STIERNET Hubert se pose maintenant en véritable spécialiste de sa région, dont il sait dépeindre avec vigueur et couleur l’âme profonde. Il confirmera cette tendance à une idéalisation de la Hesbaye dans plusieurs œuvres qui verront le jour dans les vingt années qui vont suivre.

Haute Plaine, bien considéré par la critique, date de 1911. Les six nouvelles qui le composent entremêlent le merveilleux et le réalisme avec une grande aisance et gardent tout leur pouvoir de séduction. STIERNET Hubert anime ses récits avec conviction ; il y ajoute une note d’ironie, voire de satire. Il n’hésite pas, comme dans ses précédents livres, à émailler la narration d’expressions patoisantes, tout en parvenant à éviter la lourdeur du procédé.

Mais la guerre éclate, et le patriotisme de l’écrivain lui fait prendre des risques. Il est destitué de son poste par l’occupant, parce qu’il s’est manifesté publiquement. Après la fin des hostilités, il signe, dans le premier numéro du journal Le Soir, un texte enthousiaste, intitulé Au Soldat. Le conflit lui fournit la trame d’un nouvel ouvrage en 1921 : Le Récit du berger, dans lequel il raconte les premiers jours de l’occupation de sa Waremme natale. Moins que d’une chronique liée à des événements réels, il s’agit d’une transposition imaginaire, nouveau prétexte pour s’élever contre la guerre et exalter le patriotisme. La même année, le Roman du Tonnelier est une brillante analyse de mœurs en milieu rural, basée sur le conflit des générations et l’aveuglement suscité par une passion amoureuse. La critique ne s’y est pas trompée, qui a vu dans ce livre la meilleure production psychologique de STIERNET Hubert.

A soixante ans, en 1923, il donne un nouveau recueil de contes, la Grâce de la folie, neuf textes volontairement drôles et satiriques. C’est l’occasion pour l’auteur de s’attarder au folklore waremmien et de dépeindre son émotion devant la modification des sites qu’il a connus et qui se transforment peu à peu. La nostalgie traverse ces pages parfois douloureuses. Il signera un dernier roman en 1931, Par-dessus les clochers. L’action, qui débute à Waremme comme toujours, lance le lecteur à travers le monde, à la suite d’un héros avide de découvertes.

L’année de sa retraite, STIERNET Hubert est élu à l’Académie royale de langue et de littérature française, le 14 juin 1924. Il s’éteint dans sa maison de Bruxelles quinze ans plus tard, le jour de l’an 1939.

Joseph Stiernet, tailleur d’habits (Waremme)

En 1856, STIERNET Joseph est tailleur d’habits à Waremme.

Naissance de Nicolas Pire (Waremme)

Le 12 avril 1855, naissance à Waremme de PIRE Nicolas. Il sera tailleur d’habits dans cette ville.

Jean-Baptiste Wilmotte, tailleur (Waremme)

En 1817, WILMOTTE Jean-Baptiste est tailleur d’habits, établi dans rue du Pont ( qui deviendra plus tard la Hubert Stiernet).