Mort d’Anne-Joseph Roua (Longchamps – Waremme)

Le 1er jour complémentaire de l’An IV, le 17 septembre 1796, ROUA Anne-Joseph décède à son domicile, à Longchamps, hameau de Waremme. Les témoins sont ROUA Jean et POUSSET Jean-Joseph.

Mort de Jean-François Bottin (Waremme)

Le 2 Vendémiaire de l’An V, le 23 septembre 1796, à 2 heures du matin, BOT(T)IN Jean-François décède en son domicile, rue du Perron à Waremme. Les témoins sont BOT(T)IN Jacques et GUILLICK (?) Simon.

Mort de Louis Oger (Waremme)

Le 22 Brumaire de l’An V, le 12 novembre 1796 (le 19 Vendémiaire de l’An V, le 10 octobre 1796 ?), OGER Louis décède à son domicile, « Sous-le-Château » à Waremme. Les témoins sont OGER François, son neveu, tanneur, âgé d’environ 47 (52 ?) ans, et son épouse FRERARD Catherine. Ils habitent également « Sous-le-Château » (à la même adresse ?). Ils ne savent pas écrire.

Mort de Marie Oger (Waremme)

Le 12 Pluviôse de l’An V, le 31 janvier 1797, OGER Marie décède à son domicile à Waremme. Elle était veuve de CROTEUX Nicolas. Elle habitait au lieu-dit « Sous-le-Château ». Les témoins sont OGER François et FRERARD Marie-Catherine, qui habitent également à Waremme.

Mort de Gisbert Recom (Waremme)

Le 13 Germinal de l’An V, le 21 avril 1797, RECOM (?) Gisbert décède en sa maison, située rue du Pont à Waremme. Les témoins sont RECOM (?) Jean et RECOM (?) Marie.

Mort de François Debouny (Waremme)

Le 9 Floréal de l’An V, le 28 avril 1797, (DE)BOUNY (?) François décède en sa maison, située rue du Perron à Waremme. Les témoins sont (DE)BOUNY Balthasar et son épouse LHOEST Marie-Catherine.

Naissance de Gilles-Joseph Fraipont (Waremme)

Le 16 Brumaine de l’An V, le 6 novembre 1796, FRAIPONT Gilles-Joseph voit le jour à Waremme. Il est le fils illégitime de FRAIPONT Marie-Catherine, qui habite chez sa mère, FRERARD Marie-Françoise (veuve de FAIPONT Philippe), rue de Huy à Waremme, près du Perron. Les témoins sont FRERARD Marie-Joseph (épouse de ALBO Jean-Baptiste) et FRAIPONT Philippe, marguillier à Waremme. Il sera baptisé le jour même.

Naissance de Henri-Auguste Thirion (Waremme)

Le 18 Brumaire de l’An V, le 8 novembre 1796, THIRION Henri-Auguste voit le jour à Waremme. Ses parents sont THIRION Guilhaume, maître-tailleur, âgé d’environ 34 ans, et FRAIPONT Marie-Joseph. Ils habitent rue du Perron à Waremme. Les témoins sont ERPICUM Louis et BOTTIN Marie-Hélène. Il sera baptisé le lendemain.

Naissance de Jean-François Noël (Waremme – Longchamps)

Le 4 Frimaire de l’An V, le 24 novembre 1796, au milieu de la nuit, NOËL Jean-François voit le jour à Waremme (Longchamps ?). Ses parents sont NOËL Jacques, négociant et fermier, âgé d’environ 50 ans, et JAMAR(T) Anne. Ils habitent à Longchamps, hameau de Waremme. Les témoins sont CLOES Jean-François, de Grand-Axhe, et NOËL Christine, de Bettincourt. Il sera baptisé le même jour.

Deuxième séance du procès de Marie Bertrand (Crisnée)

Le 11 juillet 1581, la Cour de Justice de Crisnée reprend l’interrogatoire de BERTRAND Marie, accusée de sorcellerie. La Cour est composée, notamment, des échevins RANDAXHE Jean et LOERS Jean, assisté du greffier HADIN Jean.

Interrogée sur les motifs qui l’ont poussée à se livrer à la justice, sans qu’aucune enquête ni mandat d’arrestation n’ait été lancé contre elle, elle déclare vouloir soulager sa conscience, qui la taraude depuis trop longtemps, et ajoute préférer mourir par la main de la Justice pour sauver son âme, plutôt que de se savoir possédée éternellement. Elle raconte comment le Noir Hault (le diable ?) l’a possédée, il y a une trentaine d’années et comment il a fait naître chez elle l’envie et la haine des autres. Elle avoue avoir eu plusieurs fois l’envie de se suicider.

La Cour poursuit ensuite l’interrogatoire sur ses aveux (obtenus sous la torture).

Elle a avoué, qu’avec TEMPIER Clémence, TEMPIER Maroie, la fille de celle-ci, la jeune (?) Cécile et DE WOTRANGE Anne, elles ont soufflé leur haleine pour infecter les fruits de la terre.

Elle a avoué, qu’avec TEMPIER Maroie, elles ont touché le paletot de l’abbé DENIS Jean (qui a été curé de Crisnée et qui s’est ensuite marié) et qu’il en est devenu légèrement impotent des jambes.

Elle a avoué avoir ensorcelé et fait mourir 2 chiens appartenant à COLLINET Gilet.

Elle a avoué avoir ensorcelé et fait mourir la vache de LEKEU Jean, cousin de COLLINET Gilet.

Elle a avoué avoir ensorcelé LEKEUX Jehanne, 15 jours avant l’interrogatoire, à Thys, en lui touchant l’épaule, ce qui l’a rendue bien malade. Elle l’a guérie le lendemain en lui faisant manger du pain.

Elle a avoué, qu’un mois avant l’interrogatoire, agenouillée devant l’abbé GILLES (?), vicaire de la paroisse de Crisnée, pour se confesser, elle a soufflé son haleine sur celui-ci, le rendant impotent des mains et des bras.

Elle a avoué avoir touché l’épaule de l’épouse enceinte de DE MOMALLE Jean et qu’en moins de 4 jours, celle-ci a avorté des suites de cet ensorcellement et l’enfant mort-né n’a pu recevoir le baptême.

La Cour entend ensuite les dépositions des témoins.

L’ancien curé de Crisnée, DENIS Jean, déclare être devenu impotent des jambes, par attouchement de la « sorcière Clémence ».

Le vice-curé de Crisnée, quant à lui, déclare être devenu temporairement invalide des bras et des jambes par l’haleine de la sorcière, mais avoir été guéri à l’intervention de celle-ci.

DEPONT Collinet, de Crisnée, déclare sous serment, qu’il y a environ 1 mois, il se sentait si faible qu’il pensait être atteint d’une maladie. Il a croisé BERTRAND Marie qui, toute tremblante, lui a avoué l’avoir ensorcelé. Elle lui est alors venue en aide en lui donnant à manger des excréments et en lui faisant boire de l’urine. Il s’en est trouvé guéri.

PIRON Giele, déclare qu’il y a 3 semaines, se sentant impotent des 2 bras, il a suspecté BERTRAND Marie, qui se disait « sorcière » et qui a avoué l’avoir infecté. Elle lui a donné à manger des herbes et lui en a désigné d’autres à utiliser sur les bras. Il l’a fait et s’en est trouvé guéri.