Portrait de Louis Antoine, dit « Le Guérisseur », en 1927

ANTOINE Louis, dit « Le Guérisseur », nait à Mons-Crotteux en 1846, de parents pauvres. Il est le cadet de onze enfants. A 12 ans, il travaille dans la mine, avec son père et un de ses frères. Ne voulant plus descendre dans la fosse, il devient ouvrier métallurgiste. A 24 ans, il quitte la Belgique pour aller travailler à l’étranger. Son voyage l’emmènera en Allemagne, en Tchécoslovaquie, en Russie et en Pologne.

Il se marie et a un fils, qui décède à l’âge de 20 ans. La foi chrétienne aide le couple à surmonter l’épreuve. Ils vivent simplement et viennent en aide aux malheureux.

Jusqu’à 42 ans, ANTOINE Louis professe la religion catholique. Il s’intéresse un temps, sans réel engouement, au spiritisme. Mais il se passionne surtout pour l’enseignement et la mise en pratique de ses préceptes moraux stricts.

En 1906, il fonde le « Nouveau Spiritualisme ». Sa mission de « Révélateur » commence. Des temples vont s’ouvrir en Belgique, mais aussi en Allemagne et en France.

Il meurt à Jemeppe-sur-Meuse le 25 juin 1912, après avoir annoncé à ses adeptes que sa femme, la « Mère », est appelée à continuer sa mission en tant que médiatrice. Elle décèdera le 3 novembre 1940.

Des Fabriques d’Eglises sont rétablies (Belgique)

En 1802, des Fabriques d’Eglise sont rétablies pour veiller à l’entretien et à la conservation des temples, ainsi qu’à l’administration des aumônes.

Un noyau d’habitations est créé à Waremme par les Romains

Au 1er sèche, des fortins (burgi) en terre et en bois sont construits aux abords de la chaussée romaine, échelonnés à distance régulière d’environ 30 kilomètres (ce qui correspondait à une journée de marche). Des petits noyaux de type urbain s’implantent autour de ces fortins. Ils abritent des ateliers, des commerces, des bains, des temples, …. Les concubines des soldats, leurs enfants, des commerçants, des artisans, des filles de joie y résident. Les haltes routières de ce type, comme celle de Braives, sont appelées « vicus ». Des relais de moindre importance sont aménagés à mi-distance entre deux « vicus ».

Des Romains semblent donc avoir séjourné dans la région de Waremme. La présence de tumuli pourrait en attester. Les tumuli servent généralement à recevoir les cendres de quelque riche propriétaire foncier ou autre personnage en vue. Ces tombes monumentales commencent à être implantées à partir du dernier quart du 1er siècle. (Il faut néanmoins examiner la possibilité que, pour ensevelir leurs notables, les Romains utilisent des tumuli existants, érigés par les autochtones avant leur arrivée)