La maison de Gilles Leduc (Crisnée)

Le 2 mai 1852, le collège communal de Crisnée autorise LEDUC Gilles à construire une maison sur sa propriété sise à la Voie de Kemexhe et fixe l’alignement à 6 mètres de la haie vis-àvis.

Fouilles à Crisnée

En septembre 1937, le Doyen FRESON, de Villers-L’Evêque, réalise des fouilles au lieu-dit « Li Grande Pièce », à Crisnée, sur un terrain cultivé par DENOMERENGE. Il dégage les murs d’une cave de 3 mètres sur 3 et de 1 mètre 80 de profondeur. Il y découvre +/- 25 kilos de débris de tegulae et de poteries romaines, des tuiles, un cadenas, des poignées en fer, une poignée en bronze bien travaillée.

Un terrain pour la nouvelle école (Crisnée)

En 1917, la commune de Crisnée acquiert un terrain de 30 ares 52, sis au lieu-dit « Tièr Dèl Vâ », appartenant à LAHAYE-MARNEFFE, pour un montant de 6300 francs, afin d’y construire une nouvelle école.

Cession de terrain pour le tram (Crisnée – Thys)

Le 27 juillet 1889, le conseil communal de Crisnée autorise le conseil de la fabrique d’église du village à céder 3 ares 50 de terres, situées le long de la Grand-Route à Thys, aux concessionnaires du tramways vicinal, Messieurs SEPULCHRE et FISCH.

La famille de Nicolas Louwette achète une concession (Crisnée)

Le 25 mai 1939, la famille de LOUWETTE Nicolas  souscrit une concession à perpétuité au cimetière de Crisnée (sur son terrain ?).

Agrandissement du cimetière (Crisnée)

En 1959, le cimetière de Crisnée est, à nouveau, agrandi, par une prolongation derrière la morgue. LOUWETTE Jeanne cède le terrain pour 29.120 francs. L’aménagement coûtera 494.038 francs à la commune.

Naissance de Bauduin Vallée (Crisnée)

En 1778, VALLEE Bauduin voit le jour à (?). Il épousera LEDUC Gertrude. Ils feront construire une maison (fermette) sur le terrain en pente, face à l’église de Crisnée.

Hubert Rome écrit à ses parents (Momalle – France)

Le 26 Pluviôse de l’An XII, ROME Hubert, de Momalle, soldat au 3ème bataillon 7ème compagnie eu 96ème Régiment d’Infanterie de Ligne, en garnison à Paris, écrit à ses parents:

« Mon cher père et ma chère mère,

Je mets la main à la plume pour répondre à la vôtre en date du 18 Pluviôse qui m’a fait un sensible plaisir d’apprendre que vous jouissez d’une parfaite santé, quant à l’égard à la mienne, elle est un peu meilleure. Je suis sorti de l’hôpital depuis le 7 de ce mois, je suis surpris de ce que vous m’apprenez que mon frère est pour la Réserve. Je vous prie de chercher tous les moyens possibles afin qu’il en soit exempt ou faite votre possible pour le faire remplacer afin que vous, vous ayez une aide pour vous accompagner à faire valoir le peu de terrain que vous avez.

Quant au sujet du certificat que vous m’avez fait passer pour que je puisse me procurer le mien d’obtenir une permission ou convalescence pour aller au pays, il n’y a aucun moyen dans ce moment, il est très difficile à en obtenir, même ceux qui ne sont qu’à 10 et 15 lieue de Paris ne peuvent en obtenir que par cause bien constatée. Le plus de 8 jours ainsi mon cher père, s’il eut été possible d’en avoir vous pouvez certainement être assuré que j’ai fait tout mon possible pour pouvoir en obtenir. C’est qui m’a été impossible d’en obtenir.

Au sujet que les affaires de la guerre ne sont pas terminées, nous avons un bataillon du régiment qui est parti pour se rendre au Havre pour embarquer. Ils sont au nombre de 800 hommes et si je n’eus pas été malade, je serai parti avec ce même bataillon.

Je vous apprendrai pour nouvelle que l’on vient d’arrêter dans Paris trois personnes qui conspiraient la mort du P. Consul BUONAPARTE (BONAPARTE) qui sont le général MAUREAU, DUMOURIEZ général en chef de l’armée d’Angleterre, et PICHEGRU, et on ne sait s’est qui leur sera fait.

Rien autre à vous marquer. Bien (des) compliments à toute la famille ainsi qu’au citoyen JACO, maire. Je finis en espérant que la présente vous trouvera en parfaite santé telle que je la désire. Je suis pour la vie votre fils. Mon adresse est toujours la même.

Le Tennis-Club en sommeil (Waremme)

En 1942, le Tennis Club Waremmien interrompt ses activités. En raison du ravitaillement difficile, le fermier DOTRENGE a repris son terrain pour le cultiver. De plus, la tache rouge-ocre, formée par les deux terrains en brique pilée, est trop repérable par les avions de combat.

Rentes au profit des pauvres (Waremme – France)

Le 13 octobre 1809, un décret impérial autorise l’acceptation de l’offre faite par le maire de Waremme (département de l’Ourte), au nom de personnes qui veulent rester inconnues, de découvrir, au profit des pauvres de la commune, diverses rentes d’un revenu annuel de 11.925 litres 60 centilitres d’épeautre, et 4.360 ares de terre et prairie, provenant de corporations supprimées et célées à la régie du Domaine.