Vente de terres (Hollogne-sur-Geer)

Le 14 décembre 1304, (?) Julienne, veuve de (?) Huward de Hollogne-sur-Geer, et son fils (?) Jean, infirme, ratifient la vente de 2 bonniers et 13 verges grandes de terre arable, situés à Hollogne-sur-Geer, faite par leur époux et père, à la collégiale Sainte-Croix de Liège.

Conflit entre la famille de Corswarem et l’abbaye de la Paix-Dieu

En novembre 1258, DE CORSWAREM Arnould 1er, ses frères et soeurs, enfants de DE CORSWAREM Guillaume, sont en conflit avec le monastère de la Paix-Dieu.

Suite à un compromis proposé par la Cour Arbitrale, des donations de DE CORSWAREM Arnould et de sa mère DE JENEFFE Marguerite:

  • Ils récupéreront 40 bonniers de terre arable, une brasserie, un moulin, un cens de 4 marcs liégeois et 80 chapons, biens situés et redevances à percevoir à Niel.
  • L’abbaye de la Paix-Dieu conservera 36 bonniers de terre arable à Gingelom, Montenaken et Niel; 24 bonniers de terre allodiale aux mêmes endroits; 12 bonniers de terre allodiale, une redevance de 9 chapons et 3 sous à Borcheer; 6 bonniers de terre allodiale à Heysselt; 1 bonnier et demi à Rosoux; 1 bonnier et demi à Thys; 12 bonniers de terre censiale, avec cens et chapons à Horpmael; 14 bonniers et demi de bois à La Boscaille; 2 bonniers et demi de terre censiale à Petit-Axhe; 1 bonnier de terre à Awans.

Vente de terres (Corswarem)

Le 28 février 1254, le chevalier DE CORSWAREM Guillaume vend à l’abbaye du Val-Notre-Dame un fief de 2 bonniers de terre arable situé à Corswarem.

Accord sur le legs d’Arnould de Corswarem à la Paix-Dieu

En octobre 1239, dans l’église de Momalle, DE CORSWAREM Guillaume ratifie les dernières volontés de son frère, DE CORSWAREM Arnould. A cette occasion, sa mère, DE JENEFFE Marguerite, et son oncle, DE JENEFFE Bauduin, lui enjoignent de ne mettre aucun obstacle à la fondation de l’abbaye de la Paix-Dieu et de fournir des garants à sa mère, procuratrice du nouveau couvent.

En échange de ces promesses, sa mère lui cède une partie des biens reçus de son fil, DE CORSWAREM Arnould:

  • 2 prés et la maison où il demeurait à Corswarem
  • 1 pré à Willine
  • 27 bonniers de terre arable à Rosoux et à Fresin
  • un cens de 60 sous et 60 chapons, avec la juridiction, dans le domaine de Niel 

Wathier de Beaurieu donne ses biens en location

Le 8 août 1626, DE BEAURIEU Wathier (Wathieu ?) donne, à bail perpétuel à l’abbaye Saint-Laurent de Liège:

  • Sa seigneurie et terres de Villereau (Vilrea), avec haute, basse et moyenne juridictions, biens seigneuriaux et féodaux, patrimoniaux, lui parvenus par succession de père et mère; biens qu’il détenait en fief de DE BERLO Jean, Seigneur de Hermalle.
  • Sa ferme à Boëlhe.

En contrepartie, l’abbaye Saint-Laurent lui sera redevable:

  • D’un fermage héréditaire de 7 muids d’épeautre par bonnier de jardin et pré (il y en a 22 bonniers).
  • D’un fermage de 3 muids 5 setiers d’épeautre pour chaque bonnier de terre arable (il y en a 92 bonniers).
  • L’abbaye paiera, en outre, les charges qui grèvent les biens.
  • L’abbaye donnera en cadeau à KERCKOFF Catherine, son épouse, une chaîne en or de 1.000 florins.

L’élevage de moutons (Liège – Hesbaye)

En 1725, un édit liégeois stipule que les agriculteurs, qui n’ont pas de charrue de labour, ne peuvent élever qu’un mouton pour 2 bonniers de terre arable. (Un modeste paysan ne peut donc détenir que 2 ou 3 moutons).