Les Récollets, Ordre Mendiant (Waremme)

Aux 17ème et 18ème siècles, les Pères Récollets de Waremme, qui appartiennent à la classe des Ordres Mendiants, ne peuvent posséder au plus que:

  • un local pour les abriter;
  • une bibliothèque pour les instruire;
  • un four;
  • une brasserie;
  • un moulin;
  • un jardin pour les nourrir et leur fournir une certaine somme de travail manuel;
  • une église pour leurs offices;
  • un cimetière pour y reposer.

En dehors de cela, rien ! Aucune terre, aucune rente, avec l’obligation de mendier leur pain quotidien, en se fiant à la Providence.

A Waremme, quand chaque semaine ou chaque mois, ils parcourent les rues, les pieds nus, avec besace au dos, demandant humblement leur pain, jamais cette besace ne revient vide.

Les mottes castrales (Hesbaye)

Aux 9ème et 10ème siècles, le plan des mottes castrales de Hesbaye est simple: elles sont formées d’un tertre artificiel de terre, entouré d’un fossé et d’un rempart constitué de pieux, et surmonté d’une construction de bois en forme de tour, servant à la fois de donjon défensif et de logis. A cette motte, un enclos, appelé « basse cour », est adjoint. Il est lui aussi défendu par le fossé et par un rempart. Il abrite les annexes agricoles, des logis et parfois une chapelle.

Vente de terrains pour le vicinal (Crisnée – Thys)

Le 27 juillet 1889, le conseil communal de Crisnée autorise le Conseil de Fabrique de la paroisse du village à vendre, aux concessionnaires de la ligne de tramway d’Ans à Oreye, 3 ares 50 d’une terre située à Thys, au prix de 525 francs.

Rentes au profit des pauvres (Waremme – France)

Le 13 octobre 1809, un décret impérial autorise l’acceptation de l’offre faite par le maire de Waremme (département de l’Ourte), au nom de personnes qui veulent rester inconnues, de découvrir, au profit des pauvres de la commune, diverses rentes d’un revenu annuel de 11.925 litres 60 centilitres d’épeautre, et 4.360 ares de terre et prairie, provenant de corporations supprimées et célées à la régie du Domaine.

Vente de terres (Thys)

Le 10 avril 1706, la communauté de Thys vend 8 grandes verges et 9,5 petites verges de terre au Seigneur du lieu, DE WANZOULLE Berthold (Barthold ?), pour 300 florins brabant.

Vente de terres (Thys)

Le 26 mai 1698, pour éteindre une rente, la communauté de Thys doit céder une pièce de terre à D’EYNATTEN Herman.

L’abbé d’Eynatten ne peut se marier (Thys – Vatican)

Le 12 décembre 1705, l’abbé D’EYNATTEN Charles, qui s’est vu refuser l’autorisation de se marier par le Vatican (il aurait voulu avoir descendance car il est le dernier du nom) engage la terre et la Seigneurie de Thys à VANDERHEYDEN A BLISIA Lambert, chanoine de la Cathédrale, contre une rente de 2.564 florins 7 patars 1 liard brabant et 18 sous.

L’élevage de moutons (Liège – Hesbaye)

En 1725, un édit liégeois stipule que les agriculteurs, qui n’ont pas de charrue de labour, ne peuvent élever qu’un mouton pour 2 bonniers de terre arable. (Un modeste paysan ne peut donc détenir que 2 ou 3 moutons).

Le loyer des terres à Oreye

En 1514, pour exploiter une terre à Oreye, des paysans versent un loyer (à l’abbaye de Saint-Trond ?):

  • COEMANS Jean: 70 muids d’épeautre (pour 25 bonniers et 5 verges grandes)
  • WEERAERTS Naye (?): 70 muids d’épeautre
  • HANESYNS Guillaume: 70 muids d’épeautre

Le loyer des terres (Oreye)

En 1499, pour exploiter une terre à Oreye, des paysans versent un loyer (à l’abbaye de Saint-Trond ?):

  • COEMANS Jean: 70 muids d’épeautre
  • BASTINJS Pierre: 12 setiers de seigle
  • STRUYVEN Lambert: 13 muids (pour 7 bonniers et 17 verges grandes)