L’abri de Charles Hombroise (Waremme)

En juin 1944, le propriétaire de la Scierie Hambroise, HOMBROISE Charles, fait creuser par ses ouvriers une tranchée dans les terres du fermier RAMQUET, rue des Fabriques à Waremme (en face de la scierie). De grosses pièces de bois sont placées sur la tranchée et le tout est recouvert de près d’un mètre de terre.

Location de terres (Crisnée – Liège)

Le 11 décembre 1377, devant la cour des tenants de Crisnée, l’avoué de Crisnée, DE CRISNEE Jean 1er, donne en trenscens, au clerc DE HAVELANGE Guillaume demeurant en Souverain-Pont à Liège, un bonnier de terre sis à Crisnée.

La ferme devant le pont léguée (Hemricourt)

Le 11 décembre 1777, BRASSINNE Jean, veuf de DELMOTTE Gertrude, lègue par testament la ferme dite « Devant le Pont », à Hemricourt, à son fils BRASSINNE Paschal. Il lègue des terres à son autre fils, BRASSINNE Jean.

La ferme du château de Hemricourt

Le 20 avril 1660, le noble seigneur DE JAMAR Hubert, de Hemricourt, fait mesurer la superficie des terrains de la ferme du château de Hemricourt:

  • Terres: 62 bonniers, 16 verges grandes
  • Prés: 8 bonniers, 7 verges grandes
  • Jardins: 1 bonnier, 17 verges grandes

Les terres exploitées de Hemricourt

En 1754, la superficie des terres exploitées par les habitants de Remicourt s’élève à environ 480 bonniers. La presque totalité de cette superficie (soit +/- 420 bonniers) est détenue par 7 grosses fermes:

  • WARNOTTE Jean: 87 bonniers
  • VILLEGIA: 81 bonniers
  • GRIMONT: 75 bonniers
  • MARNEFFE François: 49 bonniers
  • JALET: 49 bonniers
  • BRASSINNE Jean: 41 bonniers
  • BRASSINNE Pascal, dit « le Vieux »: 38 bonniers

Les petits exploitants se répartissent +/- 57 bonniers. Parmi ceux-ci:

  • Le veuve LAMARCHE: 2 bonniers (B), 11 verges grandes (VG)
  • BUSTIN Libert: 1 B, 18 VG
  • Les enfants LECANE Nicolas: 1 B, 6 VG
  • Les enfants LECANE Tassin: 1 B, 4 VG
  • Le capitaine LEBEAU: 3 B, 14 VG
  • POESSE Blaise: 1 B, 14 VG
  • BORSU: 1 B, 4 VG
  • La veuve DELCOMMUNE: 1 B, 10 VG
  • GERARD Jacque: 2 B, 12 VG
  • GERARD Laurent: 1 B, 16 VG
  • SPELTE Gérard: 1 B, 15 VG
  • JAMIN Libert: 2 B
  • JAMIN Jean, 4 B
  • WARNOTTE G. J.: 3 B, 15 VG
  • DOYEN Bastin: 1 B, 10 VG
  • La veuve HUMBLET: 1 B, 10 VG
  • MOISSE Joire (?): 1 B, 8 VG
  • RUREMONDE Thiry: 4 B
  • MASUY Henri: 1 B
  • ANSAY Guilleaume: 3 B
  • BRASSINNE Paschal, dit « le Jeune »: 3 B, 3 VG
  • STASSE Jean: 1 B
  • LAMARCHE Joseph: 1 B
  • JACQUE Jean: 1 B
  • MATHONET Marguerite: 1 B, 10 VG
  • BARON Joseph: 1 B, 10 VG

La ferme du château (Hemricourt)

Vers 1520, la ferme du château de Hemricourt (Remicourt) exploite de 70 à 80 bonniers de terres.

La Seigneurie de Hemricourt

En juin 1632, la Seigneurie de Hemricourt (Remicourt) consiste en une haute, moyenne et basse justice; une maison-forte (château ?) et ses cour, jardin, prés, terres, rentes et cens; les banalités du moulin, de la brasserie et du four. La superficie est d’environ 100 bonniers. Les rentes s’élèvent à 35 muids d’épeautre, 66 chapons et 238 deniers fortis.

La Seigneurie de Hemricourt avant 1287

Le Seigneur est propriétaire foncier. Son château-fort lui sert de résidence, ainsi qu’à ses homme d’armes. A côté de celui-ci, une imposante ferme exploite les nombreuses terres, qui constituent sa réserve seigneuriale. Non loin de là, en bordure de l’Yerne, au lieu-dit « le Vivier », son moulin à eau est fréquenté par la population soumise aux bannalités. Aux environs de cet ensemble, se trouvent les maisons et les huttes de la population. Elles sont établies le long du « Mont » (qui deviendra, bien plus tard la rue du Presbytère), à la « Maikèse » (qui deviendra la rue du Haut-Vinave) et près du pont jeté sur l’Yerne.

La population vit dans un état voisin du servage. Elle ne peut quitter le village, ni se marier au-dehors, sans le consentement du Seigneur.

Elle est soumise à un ensemble de redevances et d’obligations, dont certaines ont un caractère personnel et d’autres sont inhérentes à la nature du bien mis en oeuvre. C’est ainsi que cette population:

  • est soumise à la justice du Seigneur;
  • lui doit un nombre considérable de corvées (grâce aux-quelles il entretient sa réserve seigneuriale);
  • est sujette aux bannalités (par exemple, l’obligation de moudre le grain au moulin du Seigneur, moyennant paiement) et au droit de morte-main (en vertu duquel, après le trépas d’un chef de famille, le seigneur s’empare du meuble le plus riche de la maison);
  • est soumise à la « taille » (prélèvement que le Seigneur effectue sur les revenus des villageois, en échange de sa protection).

Les « serfs » sont soumis aux exigences arbitraires du Seigneur. Ils sont « Taillables et corvéables à merci ».

Mort de « Madame de Lantremange »

Avant le 22 décembre 1678, DE SAINT-FONTAINE Anne-Charlotte, dite « Madame de Lantremange », décède au château de Chantraine. Elle était veuve de DE SCHOONHOVEN Jean.

Elle laisse un fils et trois filles. Le fils, DE SCHOONHOVEN Philippe-Robert hérite de:

  • La Seigneurie de Lantremange avec toutes ses dépendances.
  • L’Avouerie de Bleret.
  • Le château de Chantraine et tout ce qui en dépend.
  • Deux fermes à Jeneffe-en-Condroz.
  • Le moulin de Denville.
  • Les terres, dite « Beaumonté près de Ramezée ».
  • Les rentes dues à Verlée.

Don de Jean de Looz à la Collégiale (Liège)

En 1314, DE LOOZ Jean IV d’Agimont règle son transport de terres en faveur de la Collégiale Saint-Barthélemy, devant l’Official de Liège.