Un acte de ferme (Waremme)

Le 12 décembre 1849, le baron DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond conclut un acte de ferme avec COCHOUL Léonard, pour des terres situées à Bommershoven.

Echange de terres (Waremme)

Le 11 mars 1870, le baron DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond échange des terres avec Messieurs BOUX et COCHOUL Ferdinand-Joseph.

Conflit entre Collon et le notaire Lejeune (Waremme)

En décembre 1840, COLLON Anne-Marie n’ayant pas payé pendant 2 ans les fermages dus pour la location d’un terrain, le notaire LEJEUNE de Waremme entame des poursuites à son égard.

Le notaire Lejeune achète des terres (Waremme)

Le 4 août 1835, par acte sous seing privé, THONON Henri vend au notaire LEJEUNE de Waremme, les terres qu’il a louées à COLLON Anne-Marie de Waremme, en 1828.

Cet acte est déposé en l’étude du notaire JAMOULLE.

Une transaction immobilière (Waremme)

Le 4 novembre 1828, THONON Henri, propriétaire, donne à bail pour 99 ans, 6 bonniers 3 verges grandes et 14 petites de terre, par bail authentique devant le notaire LEJEUNE de Waremme, à COLLON Anne-Marie domiciliée à Waremme.

Les anciens remparts cultivés (Waremme)

En 1917, le commissaire d’arrondissement de Waremme et président du « Coin de Terre », HALLET Emile, propose d’exploiter les terres à l’endroit où s’élevaient les remparts, récemment nivelés.

Le « Coin de Terre » est une oeuvre qui met à disposition des familles un lopin de terre pour subvenir à leurs besoins, en cultivant de légumes et des pommes de terre. A Waremme, il y a 82 familles réparties sur 715 ares.

La Chapelle Saint-Sauveur ou Chapelle « Fleussu » (Waremme)

Cette Chapelle est construite par FLEUSSU Jean-François-Xavier, docteur en médecine, adjoint-maire de Waremme depuis 1818. Deux histoires racontent les motifs de la construction de cette chapelle.

Selon la première, se promenant un jour à cet endroit, à l’époque où il faisait ses études, il aperçut une croix que quelque habitant pieux y avait plantée et se dit dans le patois du pays: « Si je réussis mes examens, je te mettrai sous toit ».

Selon la seconde, le docteur FLEUSSU Jean-François-Xavier estime de son devoir d’également dispenser des soins à des bandits qui terrorisent la région et dont un des repères est situé au Bois des Tombes. En échange, il reçoit les mots de passe conventionnels, grâce auxquels il peut se faire connaître et parcourir toutes les routes de la Hesbaye, avec son fidèle cheval blanc, de jour et de nuit, et ainsi visiter ses malades des campagnes. Au cours d’une de ces tournées, revenant d’avoir prodigué des soins à une patiente de Bovenistier, un orage le surprend aux environs de Waremme. Les éléments se déchaînent avec une violence inouie, telle que le docteur croit sa fin prochaine certaine. A cet instant, il formule le vœu de faire ériger une chapelle en ce lieu, s’il échappe à la mort. Il s’acquittera de cette promesse.

La chapelle qu’il fait édifier, à l’endroit où le Chemin de Bovenistier débouche dans Waremme, est dédiée à Saint-Sauveur et à Saint-Donat (souvent invoqué contre la foudre dans notre région). Afin d’assurer l’entretien du monument, le docteur FLEUSSU Jean-François-Xavier fait don de plusieurs verges de terres à la Fabrique d’Eglise de Waremme, dont le revenu servira à cet effet.

Après son décès, la famille est autorisée à l’inhumer dans cette chapelle. On y voit sa pierre sépulcrale qui porte l’inscription suivante : Ici repose Xavier Fleussu, docteur à Waremme, décédé le 22 septembre 1867. R.I.P.

L’agriculture à Waremme et dans les environs à la fin du 18ème siècle

Vers 1785, les terres sont très morcelées. La superficie moyenne des parcelles est de 30,5 ares. Il n’est pas rare que les terres d’une même ferme soient disséminées dans quatre ou cinq villages.

Les grandes fermes sont très rares (en dehors de celles de la noblesse et du clergé). La superficie de ces quelques grandes fermes varie entre 4 et 18 hectares. La plus grosse de ces fermes a une superficie de 20 hectares.

Par contre, il en va autrement des propriétés du clergé. Ainsi, les terres de la ferme de la Paix-Dieu à Oleye s’étendent sur 85 hectares.

La plupart des fermiers ne sont pas propriétaires. Ils louent leurs terres aux grands propriétaires ecclésiastiques : collégiales liégeoises, cathédrale Saint-Lambert, abbaye de Stavelot et, dans une moindre mesure, le couvent des Sépulchrines de Waremme.

Création d’un chemin de jonction à Waremme

Le 26 mai 1904, Mademoiselle DE LAFONTAINE Alice, autorise la commune de Waremme à prélever gratuitement sur son terrain de la rue de la Centrale (qui deviendra plus tard la rue Gustave Renier), les terres nécessaires au remblai du chemin de jonction entre la route de Celles et la rue de Huy. Ce chemin s’appellera plus tard, rue Stanislas Fleussu.

Il y a 13 notaires à Waremme

Entre 1775 et 1789, Il y a 13 notaires établis dans la localité.

La grande majorité des actes qu’ils établissent concernent des terres (les 9/10). Cela confirme la primauté de l’agriculture dans la vie hesbignonne de l’époque.