Vente de terres à Jeneffe

En (?), DE JENEFFE Bauduin, avoué et châtelain de Waremme, fait savoir que l’abbaye du Val-Benoit acquiert 10 bonniers de terre allodiale à Jeneffe, par l’intermédiaire de Mathilde et Elide, religieuses du Val-Benoit (filles de Marguerite, belle-soeur de DE JENEFFE Bauduin).
Les témoins de l’acte sont:

  • D’OREYE Arnoul, frère de DE JENEFFE Bauduin
  • DE LIMONT Robert, frère de DE JENEFFE BAUDUIN
  • le seigneur GONTIER
  • le seigneur DE BERLOZ Fastrard (frères)
  • le seigneur DE FAIMES Libert
  • le seigneur de Waleffe HUARD
  • le seigneur DE HEMRICOURT Robert
  • le seigneur DE ROSOUX Herman

Remembrement des terres (Waremme – Oleye – Lantremange)

En 1970, un remembrement des terres est en cours dans la région de Waremme. (Un premier remembrement a déjà eu lieu à Oleye, à Lantremange et sur une partie du territoire de Waremme)

Les testament de Dieudonné Printhaye (Hodeige)

Le 18 septembre 1749, le curé de Hodeige, l’abbé PRINTHAYE Dieudonné, rédige son testament. Il laisse à ses successeurs pour chanter son anniversaire, 4 verges de terres gisantes au Fond Stève.

Il laisse à son frère PRINTHAYE François, prieur de Carignan, et à HEUSKIN Augustin, son frère utérin (tous deux chanoines réguliers de Sainte-Croix à Liège), ainsi qu’à Dame HEUSKIN, religieuse de Saint-Quirin à Huy, à chacun leur vie durant, 12 florins brabant de rente à payer par ses héritiers.

Il constitue pour ses héritiers universels, HEUSKIN Sébastien, son demi-frère, bailli et préposé des Seigneurs de l’Etat de Liège, et la Demoiselle HEUSKIN Marion, soeur de HEUSKIN Sébastien, à partager également. Eu égard, toutefois, aux bons services que ledit testateur a reçus de Marion (et qu’il espère recevoir encore), lui donne tous ses meubles.

Les grands tumulus de Hesbaye (types de caveaux)

En juin 1986, quelques considérations sur les grands tumulus de Hesbaye.

La cérémonie des funérailles comportait souvent une crémation et un festin funéraire, suivis du dépôt de « l’ustrinatum ». Cette succession de moments privilégiés était sans doute destinée à impressionner les assistants.

L’aménagement du caveau, le choix et la disposition du mobilier et des objets qui y sont placés, ont une toute autre signification: celle d’un abri durable pour le défunt, de son confort et de ses besoins dans l’au-delà.

Les premières remarques concernent un éventuel décentrage ou décentrement du caveau sur la bas du tertre, puis sa hauteur ou sa profondeur par rapport au niveau de cette aire.

1) Si le centre du tumulus est souvent indiqué par la trace d’un pieu (carré, rectangulaire ou circulaire), parfois ce pieu n’est pas implanté au centre. Parfois même, il peut être implanté en dehors du caveau, à la périphérie du tertre. (A Celles, le pieu central est fiché dans le caveau; à Waremme-Longchamps, il est planté en dehors du caveau).

Au fil des siècles, des tertres ont parfois subi des glissements ou des transformations imputables, tantôt à des phénomènes naturels d’érosion, tantôt à une intervention humaine. De compacte au moment de son érection, la masse du tertre, abri privilégié pour les terriers de lapins et autres rongeurs, a pu s’effriter à cause de la végétation, buissons et arbres qui y ont poussé avec le temps, si bien que ses terres se sont écroulées au pied du monticule, dans le sens des vents ou pluies dominants, recouvrant le tambour de pierre dont certains étaient entourés. (Tel celui de Waremme-Longchamps).

Des labours ont pu ronger le périmètre, voire les flancs du tertre, au point de modifier son aspect originel:

  • En 1890, le tumulus de Hodeige avait la forme d’un parallélogramme de 28 mètres de longueur, 7 mètres de largeur et 3 mètres de hauteur. Un important mobilier du milieu du 2ème siècle y est trouvé (notamment, un brûle-parfum en bronze et 14 pièces en céramique).
  • En 1876, la « Plate-Tombe » de Waremme est fouillée. Elle se présente sous la forme d’un carré de 20 mètres de côté et de 3 mètres de hauteur. Le tumulus a été pillé. Les pillards ont creusé un puits central.

2) La fosse destinée au caveau a presque toujours été creusée dans le sol vierge. Le fond peut avoir une profondeur très variable (1 mètre 70 pour le tumulus de Hodeige). Parfois la partie supérieure du caveau se trouve sous le niveau du sol primitif. Ces constatations tendent à montrer que l’enfouissement des cendres, de « l’ustrinatum », et du mobilier, avant leur couverture sous un tertre, ne constitue pas une règle générale.

3) La fosse, destinée à l’accueil de coffrages en bois ou de caveaux dallés, a parfois des dimensions plus considérables que son contenu. Les interstices entre la fosse et le caveau sont parfois comblés par les résidus du bûcher.

 

Les tumulus à chambre funéraire, sans coffrage, avec ou sans couvercle

Plusieurs tumulus de Hesbaye recouvrent un caveau (généralement de grandes dimensions) creusé dans le sol vierge très dur et sec. Le riche mobilier déposé dans les caveaux de ce type est parfois protégé par un couvercle en bois. (Le caveau de Celles a une forme trapézoïdale de 4 mètres 50 / 4 mètres 74 sur 5 mètres / 5 mètres 50 et 4 mètres de profondeur, creusé dans le sol vierge, avec mobilier. Le caveau de Hodeige de 3 mètres 25 de côté. Le caveau de Waremme-Longchamps de 3 mètres sur 3 mètres, creusé dans l’argile vierge, pillé par une galerie).

 

Les tumulus à chambre funéraire, avec coffrage, avec ou sans fond et couvercle

Dans la plupart des cas, la présence d’un coffrage se signale par une trace noirâtre de bois en décomposition et par des clous (la tête face l’extérieur). Le coffre a souvent été fabriqué en dehors de la fosse pour y être déposé au moment de l’exposition du mobilier, mais parfois, il a été confectionné sur place, dans la fosse creusée au préalable.

Un couvercle en bois peut servir d’assiette à « l’ustrinatum » (Le tumulus de Braives, fouillé en 1873 par DE LOOZ G., qui présente un caveau de 2 mètres 50 sur 2 mètres et 70 centimètres de profondeur, contenait des clous signalant l’existence d’un coffrage contenant un important mobilier de la période flavienne).

Les chambres funéraires à coffrage sous tumulus font leur apparition à la période de Hallstatt. Elles sont aussi connues en Thrace, où quelques tumulus de ce type datent du 5ème siècle ACN. Mais pour en revenir aux tumulus d’époque romaine, les caveaux à coffrage se rencontrent presque exclusivement dans les provinces occidentales de l’Empire dominées par les Tongres.

La Hesbaye et la partie orientale du Condroz sont des contrées où se rencontrent les grands mausolées tumélaires à coffrage, de la 2ème moitié du 1er / 2ème siècle PCN.

 

Les tumulus à caveau avec parois, avec ou sans fond, et couvercle de pierre

Loin d’être l’apanage de la classe dominante de la cité des Tongres, ce genre de caveau est aussi réservé à celle des anciennes cités des Trévires, des Nerviens et des Ménapiens. Il se présente sous des aspects divers pouvant être ramenés à deux types principaux:

  • les caveaux dallés
  • les caveaux à parois muraillées

 

En conclusion, les caveaux à coffrage l’emportent de loin sur les caveaux sans coffrage, sur les caveaux dallés et sur les caveaux à parois muraillées.

Les caveaux ne contiennent, pour la plupart, qu’une seule incinération, rarement deux.

Là où les fossoyeurs ont rencontré un sous-sol résistant, ils n’ont sans doute pas jugé bon de renforcer les parois de l’excavation par un coffrage pour la protection du mobilier. Par contre, un tel coffrage se serait révélé nécessaire dans les cas de caveaux creusés dans des couches moins dures.

Les caveaux dallés se trouvent à proximité de régions où des carrières sont capables de fournir des dalles de grandes dimensions. L’éloignement de ces carrières a obligé les habitants du Centre, du Nord et de l’Est de la cité des Tongres à avoir recours aux seuls matériaux disponibles sur place: le bois et, exceptionnellement, des blocs de roche locale.

 

Le château et la ferme d’Otrange changent de mains

En 1828, les descendants de DE FLEMALLE Gérard-Edmond-Libert cèdent:

« le château et la ferme d’Otrange, avec les jardins, prés, terres labourables, bois et bâtiments d’exploitation indépendants (?), le tout d’une contenance superficielle de 71 bonniers 52 perches 80 aunes non compris les jardins »

à Madame GRISARD Servais, de Liège, moyennant une somme de 69.380 florins.

La ferme en carré de Momelette

A la fin du 18ème siècle (?), une ferme en carré est construite sur les terres de la Seigneurie de Momelette. (La clé du portail porte la date de 1787, tandis que l’entrée du logis est surmontée d’une pierre, datée de 1794, aux armes de la dernière abbesse du Val Notre-Dame, DE SENZEILLES – SOUMAGNE Barbe).

La ferme remplace des bâtiments plus anciens. Elle sera exploitée par des censiers.

Vente de la ferme en carré de Les Waleffes

En (?), à la Révolution, la ferme en carré du hameau de Remikette à Les Waleffes est vendue comme Bien National. Elle comprend 113 bonniers de terres et 7 de prairies. Elle est vendue pour 242.000 livres à:

  • KEPENNE J. J.
  • la veuve de KEPENNE N.
  • DETIENNE J. J.

Un censier à la ferme en carré de Les Waleffes

En (?), la ferme en carré du hameau de Remikette à Les Waleffes et ses terres sont confiées, par les Sœurs du Val Notre-Dame, à des censiers (qui les exploiteront pour le compte de l’abbaye jusqu’à la Révolution).

La ferme en carré de Saives passe à Smal

Le 5 Floréal de l’An IV, la ferme en carré de la Seigneurie de Saives avec ses 85 bonniers de terres et prairies, considérée comme bien national, est adjugée au citoyen SMAL B., de Liège, au prix de 290 livres de France. Il y fera de nombreuses réparations.

La ferme en carré de Saives

Le 6 juin 1628, un acte est passé entre l’épouse de VAN DEN STEEN Lambert et GRIMONT Bastin. Cet acte stipule que ce dernier reçoit « à stuit », pour un terme de 9 ans, la maison, la grange, les étables, le jardin, les prés et terres de la Seigneurie de Saives.

Le preneur devra veiller à leur entretien et faire quelques corvées. Il aura la chambre près de la cuisine et réservera au Seigneur la partie centrale lorsqu’il voudra résider ou se divertir à Saives.

(Les biens de la Seigneurie de Saives seront exploités par la famille GRIMONT et ses descendants, pour le compte de la famille VAN DEN STEEN, jusqu’à la Révolution.)