Le 1er mars 1983, les limites de différentes communes sont modifiées, par échange de territoires, entre Waremme, Remicourt et Fexhe-le-Haut-Clocher:
En janvier 1871, en réunion du Conseil Communal de Waremme, le Baron DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond estime que le Conseil n’est pas compétent pour autoriser l’établissement de poteaux télégraphiques, dont le réseau embrasserait une étendue de plusieurs lieues sur le territoire de diverses communes.
Le Conseil se déclare effectivement incompétent, mais il autorise la pose de tuyaux en fonte (pipelines), par les sucreries de la ville.
En août 1287, un accord est conclu entre le Seigneur DE HEMRICOURT Guillaume et le Prince-Evêque de Liège, Jean. Aux termes de cet accord, le Seigneur de Hemricourt (Remicourt) devient le vassal du Prince-Evêque, moyennant une rente annuelle de 200 muids d’épeautre. Cette inféodation constitue un épisode de la rivalité opposant le Prince-Evêque au Duc DE BRABANT.
Jusque-là, les Seigneurs de Hemricourt n’avaient pas de suzerain ou de supérieur féodal. A partir de ce moment, le Seigneur de Hemricourt renonce à son indépendance, en échange d’une rente annuelle.
Une rente de 200 muids représente une grosse somme. Elle se justifie par le fait que la Principauté de Liège est menacées par les Ducs de Brabant, qui désirent étendre leurs territoires vers l’Est. Cette poussée va entraîner la bataille de Woeringen et l’annexion du Limbourg. Pour résister à cette pression, le Prince-Evêque doit pouvoir compter sur l’appui militaire des Seigneurs se trouvant dans la partie de la Principauté, convoitée par les Brabançons.
La Seigneurie devenant fief, son statut juridique change. Elle ne pourra notamment plus être transmise, par succession, par vente, …, que moyennant des formalités juridiques (relief, transport, …) qui relèvent de la compétence de la Cour féodale du Prince-Evêque.
Dès la fin du 3ème siècle, des barbares poussés par les Huns, s’infiltrent dans l’Empire romain et s’installent dans la région de Waremme relativement pacifiquement.
Ces colons venus d’Outre-Rhin sont à la fois agriculteurs et guerriers. Les Empereurs vont progressivement les intégrer dans leurs troupes : Francs, Goths, Saxons et autres Alains viennent grossir les rangs de l’armée, alors que les Romains d’origine se désintéressent de la guerre. En contrepartie, Rome concède de plus en plus de territoires à ces Germains alliés.
Graduellement, ils constituent des poches, puis des régions de plus en plus autonomes, sur le sol de l’Empire. Il ne s’agit donc pas d’une invasion, mais plutôt d’une installation progressive des Germains.