Le Collège Communal de Thys

En 1851, le Collège Communal de Thys est composé de:

  • HANNOSSET A., bourgmestre
  • FRANCKEN H. J., échevin
  • HAPPART P., échevin
  • THEATRE J., secrétaire communal
  • GENOT J., receveur communal

Conflit entre la famille de Corswarem et l’abbaye de la Paix-Dieu

En novembre 1258, DE CORSWAREM Arnould 1er, ses frères et soeurs, enfants de DE CORSWAREM Guillaume, sont en conflit avec le monastère de la Paix-Dieu.

Suite à un compromis proposé par la Cour Arbitrale, des donations de DE CORSWAREM Arnould et de sa mère DE JENEFFE Marguerite:

  • Ils récupéreront 40 bonniers de terre arable, une brasserie, un moulin, un cens de 4 marcs liégeois et 80 chapons, biens situés et redevances à percevoir à Niel.
  • L’abbaye de la Paix-Dieu conservera 36 bonniers de terre arable à Gingelom, Montenaken et Niel; 24 bonniers de terre allodiale aux mêmes endroits; 12 bonniers de terre allodiale, une redevance de 9 chapons et 3 sous à Borcheer; 6 bonniers de terre allodiale à Heysselt; 1 bonnier et demi à Rosoux; 1 bonnier et demi à Thys; 12 bonniers de terre censiale, avec cens et chapons à Horpmael; 14 bonniers et demi de bois à La Boscaille; 2 bonniers et demi de terre censiale à Petit-Axhe; 1 bonnier de terre à Awans.

Banquet à Hodeige

Le 15 (16 ?) juillet 1906, à l’issue de la cérémonie religieuse de consécration de l’église rénovée de Hodeige, le curé de la paroisse offre un banquet aux personnalités présentes.

A la table d’honneur, présidée par l’Evêque de Liège RUTTEN:

  • PITSAER J., député catholique de Huy-Waremme
  • TERWANGNE G., député catholique de Huy-Waremme
  • Abbé MATERNE, doyen de Waremme
  • JADOUL, directeur du Collège Saint-Louis de Waremme
  • Abbé DE JAER, curé de Pousset
  • LESUISSE, inspecteur principal de l’enseignement

Aux 2 tables latérales, présidées, l’une par l’abbé LUCAS J., doyen de Saint-Nicolas à Liège, et l’autre par le curé de Hodeige:

  • Abbé GREBAN, chanoine de Saint-Germain
  • Abbé PAQUAY, rédemptoriste
  • Abbé BRICTEUX, curé de Lantremange
  • Abbé MARCK (MARC ?), curé de Lens-sur-Geer
  • Abbé PONCELET, curé de Momalle
  • Abbé LECHANTEUR, curé de Lamine
  • Abbé BOELEN, curé de Remicourt
  • Abbé MARBAISE, curé d’Oreye
  • Abbé BROSEE, curé de Bergilers
  • Abbé MOTTET, curé de Grandville
  • Abbé LECART, curé de Bleret
  • Abbé THONON, curé de Fize-le-Marsal
  • Abbé LARUELLE, curé de Thys
  • Abbé CHAMPAGNE, ancien curé de Grivegnée
  • Abbé POOT, chapelain du Lamay (Montegnée)
  • ROBERTI Charles, de Bergilers, avocat
  • MAHY, d’Oreye, notaire
  • SCHOENMAEKERS, rédacteur en chef du journal « Le Courrier de Huy »
  • LOHEST, architecte
  • HENFLING
  • MORTELMANS-MARECHAL Charles
  • LATOUR J., bourgmestre de Hodeige
  • CHABOT A., échevin de Hodeige
  • MALCHAIR L., échevin de Hodeige et président du Conseil de Fabrique de la paroisse
  • FERON J., membre du Conseil de Fabrique
  • BRENNE F., membre du Conseil de Fabrique
  • DUPONT N., membre du Conseil de Fabrique
  • PIRARD Léopold, instituteur en chef à Hodeige
  • PIRARD E., instituteur à Hodeige
  • FERON F., organiste à Hodeige
  • PIRARD D., chantre à Hodeige

Fin des travaux à l’église (Hodeige)

En 1906, les travaux de restauration de l’église de Hodeige sont achevés.

La « nouvelle » église comprend maintenant 3 nefs, séparées par 2 rangées de colonnes très espacées et formant 2 travées de chaque côté, sans compter les arcades ouvertes sur le sanctuaire qui reposent sur 2 piliers massifs.

Les colonnes de la nef principale sont cylindriques, peu élevées et d’un diamètre de 40 cm. Les chapiteaux, dont le tailloir est octogonal, présentent une ornementation très simple en bosselage (semblable à celle que l’on rencontre dans les églises de Thys et de Momalle) et qui représente des feuilles d’eau. L’intrados des arcs doubleaux est en pierre de taille, ornée de moulures.

Les 3 nefs donnent à l’église une largeur de 17 mètres, tandis qu’en faisant abstraction des chapelles ouvertes de chaque côté du chœur que l’on peut considérer comme un transept apparent, ainsi que de l’avant-chœur, elles ne lui donnent en longueur que 10 mètres 50. Ce manque de proportion n’est pas aussi choquant que l’on pourrait croire, parce qu’il se rachète par les chapelles et l’avant-chœur, d’une part, et, d’autre part, par le prolongement des nefs latérales contre la tour, elle-même évidée par une grande arcade.

L’intérieur est à peu près carré. Les colonnes étant très minces et fort espacées, l’abside du chœur étant peu profonde, et la dernière marche de l’autel se trouvant dans l’alignement des murs formant les chapelles, il en résulte un précieux avantage: les fidèles placés dans les bas-côtés peuvent voir le prêtre à l’autel.

Dans chaque mur latéral du chœur, il y a une fenêtre du style primaire, dont les meneaux sont en pierre de sable et dont les arcs sont trilobés. Le mur plat de l’abside est orné d’une grande fenêtre de même style, mais se distinguant de ses deux voisines par ses dimensions; ses arcs sont également trilobés. Conçue dans de gracieuses proportions, elle produit un bel effet.

Le chœur est couvert par une voûte en bois (pitch-pin) dépourvue de charpente apparente. Cette partie de l’église (qui selon toute probabilité a remplacé une ancienne construction en style roman) appartient toute entière au style du XIIIème siècle.

Un arc triomphal, dont l’intrados est une pierre calcaire, sépare le chœur de la nef centrale, et le pignon qu’il soutient est percé de 3 claire-voies qui allègent le poids du mur et servent en mêle temps d’ornement.

Le nef principale, éclairée seulement par les fenêtres des bas-côtés, est couverte par une voûte en bois et la charpente apparente a été remplacée par des tirants de fer (dont la présence fait penser à un édifice que l’on a voulu consolider !).

Les bas-côtés, qui n’ont pas de toit en appentis, mais en raison de leurs murs surmontés de plusieurs frontons triangulaires, sont couverts par des cesceaux (?) transversaux en bois dont la voûte est en pans coupés reliés par des moulures (alors que la voûte de la chapelle qui existait du côté de l’Épitre avant la restauration était en plein cintre et ornée de plusieurs nervures, ce qui lui donnait une forme plus gracieuse). Le voûtement des bas-côtés ne paraît pas tout-à-fait réussi.

La tour, très ancienne, n’est qu’une masse informe, sans cachet architectural et que couronne une flèche à 4 pans.

Extérieurement, l’édifice se fait remarquer par les frontons triangulaires et très pointus qui surmontent les bas-côtés. Chacun de ces frontons encadre une fenêtre du style flamboyant le plus pur et le plus élégant, partagée en 3 formes par les meneaux en pierre de sable reliés entre eux par des arcs surbaissés, et dont le tympan est rempli par des courbes décrivant un ensemble de figures, dont les plus nombreuses sont des flammes ascendantes ou renversées. Ces divers dessins, exécutés avec beaucoup d’art, font honneur à l’ouvrier chargé de ce travail.

Ces fenêtres sont au nombre de 3 du côté de l’Epitre, où se trouve la porte principale (au-dessus de laquelle se trouve une fenêtre en forme de triangule curviligne, dont le remplage est formé par des flammes et des trèfles pointus ou des cœurs allongés), et au nombre de 4 du côté de l’Evangile, si bien proportionnées, d’un dessin si varié, projetant sur l’ensemble de l’édifice un effet saisissant (aussi bien paraît mesquine cette petite ouverture, que l’on peut appeler « lucarne », qui se trouve dans chaque mur du fond des bas-côtés).

Les murs, dont le revêtement est en moellons de pierre, dite « castaine », et de silex dans la partie ancienne, et de calcaire dans la partie neuve, ont leur surface ornée de chaînages horizontaux en pierre de sable (le chœur excepté).

Le fenestrage présente des teintes bien assorties, et un vitrail représentant Sainte-Philomène (honorée d’un culte spécial dans la paroisse de Hodeige) est déjà placé dans la chapelle qui lui est dédiée.

La ferme en carré de Thys

En 1981, la ferme en carré de l’ancienne Seigneurie de Thys, rue Joseph Wauters, peut être divisée en deux volumes bien distincts: d’une part, le logis en L et l’église paroissiale Saint-Pierre, formant un petit rectangle qui s’ouvre à l’Est, et, d’autre part, le vaste U des bâtiments agricoles édifiés en brique et calcaire sur soubassement de silex et couvert de bâtières de tuiles et d’Eternit. Ce complexe, dressé sur un escarpement au pied duquel coulait le « R’wa », autrefois protégé par un fossé, a subi de très nombreuses modifications et trouve probablement son origine à la fin du 16ème siècle (pierre armoriée de 1576 sur le logis).

L’accès se fait au Nord par un porche en arc surbaissé doublé d’un rouleau de brique et reposant sur des piédroits harpés protégés par des chasse-roues.

Un petit bâtiment légèrement plus haut que le porche et en saillie par rapport à celui-ci, opère le lien avec le logis. Il présente un pignon débordant à épis et des bandeaux horizontaux de calcaire qui prolongent les piédroits harpés de ses trois fenêtres rectangulaires (aujourd’hui murées ou transformées).

L’imposant logis bâti sur un soubassement de silex, à l’endroit le plus escarpé de la butte, contrebalance le volume de l’église lui faisant face. A l’origine, il semble s’être composé d’une seule zone rectangulaire de deux niveaux hauts sur cave, percés côté cour de baies aux montants chaînés et prolongés de bandeaux horizontaux en calcaire. Des croupettes d’Eternit ont été ajoutées à la bâtière de tuiles. Sur cette première partie s’est greffée une aile plus basse formant le petit côté du L, éclairée d’étroites fenêtres surmontées d’arcs de décharge en briques, aujourd’hui murées et remplacées par des percements récents qui déparent d’ailleurs toutes les façades du logis. Une tourelle d’escalier aux angles arrondis se cale dans l’angle formé par les deux ailes du logis. Elle présente sous corniche une belle frise de briques dentée sur denticules, que l’on retrouve également sur toute l’habitation. A noter, à l’intérieur du logis, la présence de deux belles cheminées aux jambages de Style Renaissance. Un autre jambage de cheminée, figurant un personnage tenant un lion, est encastré dans la façade côté cour, à proximité de l’actuelle porte d’entrée.

A l’Ouest, un haut mur de briques, contre lequel s’appuient des porcheries modernes, relie l’habitation et la tour de l’église, fermant ainsi la « Cour d’Honneur » que ponctue une petite construction récente qui abrite un vieux puits.

Des étables fortement transformées, couvertes de voussettes et surmontées de fenils, bloquent les deux côtés du U destiné à l’exploitation agricole.

Une grange récente en double-large occupe le troisième côté. De belles portes d’étables à linteau cintré, doublé d’un rouleau de brique sur piédroits à queue de pierre, subsistent comme seules traces des bâtiments primitifs.

A l’extérieur du quadrilatère, vers le Nord, se rangent des porcheries modernes.

Transformation de la ferme en carré de Thys

En 1920, les bâtiments agricoles de la ferme en carré de l’ancienne Seigneurie de Thys, (à l’endroit qui s’appellera bien plus tard la rue Joseph Wauters), sont transformés pour s’adapter à l’utilisation de techniques modernes.

Travaux au château et à la ferme en carré de Thys

En 1731, après l’incendie de la basse-cour du château et de la ferme en carré de la Seigneurie de Thys (à l’endroit qui s’appellera bien plus tard la rue Joseph Wauters), des restaurations y sont effectuées.

Travaux à la ferme en carré de Thys

En 1576, un nouveau logis est construit à la ferme en carré de la Seigneurie de Thys (à l’endroit qui s’appellera bien plus tard la rue Joseph Wauters),

Travaux à la ferme en carré de Thys

En 1547, les dépendances de la ferme en carré de la Seigneurie de Thys (à l’endroit qui s’appellera bien plus tard la rue Joseph Wauters), – masoniages, estaublerye (étables ?), xhura (?) contenant 2 stellées avec 2 chery (?) – sont reconstruites.