Le 24 décembre 1888, se tient une réunion à laquelle participent les sénateurs et les députés des arrondissements de Tongres et de Waremme, ainsi que le Collège des bourgmestre et échevins des deux villes. Ils décident de soutenir la création de la ligne vicinale de Waremme à Tongres, via Oreye, Oleye, Lantremange, Bergilers, Grandville et Lens-sur-Geer.
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Les Croates écument la Hesbaye
De février à juin 1636, les Croates installent leur quartier général à Horion puis à Waremme, d’où ils écument Looz, Saint-Trond, Tongres et les villages environnants. La Hesbaye est mise systématiquement au pillage: « … des soldats qui se donnent journellement permission de voler, composer, rançonner, … de prendre et enlever chevaux en très excessif nombre, de tuer ou maltraiter les maîtres qui viennent les réclamer, de piller les églises …, de forcer (violer) femmes et filles, de bouter feux … »
Le cortège de carnaval à Waremme
Le 17 mars 1957, un cortège du Carnaval est à nouveau organisé à Waremme. Malgré la pluie et une température peu clémente, il rencontre un gros succès populaire. Il démarre de la place Ernest Rongvaux.
Outre des groupements waremmiens:
- 2 fanfares locales (celle de l’Union Waremmienne et le Royal Agrément de la Pédale)
- le Vespa Club
- le Cosmos Club (Cosmogroupe)
- le Clan de la Porte de Liège
- les Grosses Têtes
- le char du contribuable
- le Groupe Surprise
- Les Oranges-Blues
- …
le Comité des Fêtes, présidé par MANGON Léon, a fait appel à des sociétés extérieures:
- Les Infatigables de Carnières
- les Joyeux Mexicains d’Ougrée
- les Blancs Moussis de Malmedy
- les Charlots de Tongres
- les Gilles de Morlanwelz
Après la reprise de 1957, la ville renoue ainsi avec une tradition qui avait été abandonnée un certain temps.
La « Paix de Fexhe » (Liège)
Datée du 18 juin 1316, c’est l’une des plus importantes « Paix » liégeoises. En effet, elle énonce, parmi d’autres, trois grands principes qui formeront jusqu’en 1795 les bases du droit public liégeois :
– Les franchises et anciens usages des villes et du commun pays doivent être maintenus : née de l’usage, la coutume ne peut en principe être modifiée que par l’usage ; issues d’un accord entre le Prince qui les concède et les groupes sociaux qui en bénéficient, les franchises ne peuvent être abolies qu’avec l’aveu des deux parties contractantes.
– Chacun doit être jugé conformément à la loi, « par jugement des échevins et des hommes » : les Liégeois sont assujettis à la seule juridiction des tribunaux coutumiers. Il ne peut y avoir de tribunaux d’exception, émanation de la « justice retenue » du Prince.
– Si la loi et la coutume étaient trouvées « trop larges, trop raides ou trop étroites », elles pourraient être réformées par le Sens du Pays : le droit, même coutumier, peut être révisé par accord entre le Prince, le chapitre de Saint-Lambert (Etat primaire), les chevaliers (aux temps modernes l’Etat noble) et les mandataires des Bonnes Villes (Etat tiers).
Le document émane de l’Evêque DE LA MARCK Adolphe; l’Eglise est représentée par le Chapitre Cathédral de Saint-Lambert, la noblesse et les instances dirigeantes communales des villes de Liège, Huy, Dinant, Saint-Trond, Tongres, Maastricht, Fosses, Couvin et Thuin. Les signataires s’engagent en leur nom, au nom de leurs officiers, tout comme au nom de leurs successeurs.
Par ce texte, la Principauté de Liège se distingue institutionnellement des autres principautés territoriales. Cette « Constitution » dote la Principauté d’un « Sens du pays » formé du chapitre cathédral, des chevaliers, des bourgeois de Liège et des autres bonnes villes. Le « Sens du pays » règle toutes les affaires importantes de la Principauté. Il détient le pouvoir législatif, à l’exercice duquel le prince ne participe qu’en donnant mandement exécutif aux décisions des trois Etats. La dépendance politique du prince, par rapport au « commun Conseil du pays » fait de la Principauté de Liège un véritable Etat représentatif. De plus, la Confédération germanique ne dispose d’aucun droit d’intervention sur la constitution intérieure de la Principauté.
L’acte entérine le maintien des franchises et des « anciens usages » des villes et du « commun pays ». Il confie au Sens du Pays, c’est-à-dire à l’assemblée des trois Etats (Eglise, Noblesse et villes dotées de franchises) le pouvoir législatif. Hormis les cas relevant de la haute justice de l’Evêque, il garantit à tout un chacun d’être jugé selon les lois et les coutumes, par une instance habilitée à le faire, le tribunal des échevins notamment.
Ce texte est considéré comme un facteur fondateur de la conscience et de l’identité collective liégeoise.
Les Résistants s’en prennent à nouveau au Téléphone (Waremme – Huy – Tongres)
Le 13 août 1944, les membres waremmiens du Front de l’Indépendance sectionnent à nouveau les cables téléphoniques qui avaient déjà été sabotés queqlques jours plus tôt, mettant à mal les communications sur les lignes entre Waremme, Huy et Tongres.
Il y a peu de résistance à Waremme
Le 12 mai 1940, vers huit heures du matin, des motocyclistes et des fantassins allemands traversent Waremme, en rang par trois, entrecoupés, de temps à autre, par un autre véhicule motorisé ou tiré par des chevaux. Dans la rue Joseph Wauters, une rafale éclate, tirée vers le bas de l’avenue Reine Astrid. Une autre rafale est tirée vers la gare.
Pris au piège par la progression foudroyante de l’ennemi, de nombreux soldats qui ont passé la nuit chez l’habitant, sont faits prisonniers et sont rassemblés dans la rue Joseph Wauters, avant d’être emmenés en colonne, vers Oreye et Tongres.
Création de la Fabrique Centrale de Waremme
En 1870, la Société d’Agriculture Industrielle installe en bordure du chemin de fer, à l’extrémité de l’actuelle rue Gustave Renier, « la Fabrique (Sucrerie ?) Centrale de Waremme ». Cet établissement sucrier est le cœur d’un réseau de six râperies régionales:
- Bergilers,
- Lens-Saint-Remy,
- Marlinne,
- Viemme,
- Tongres
- Warnant-Dreye
Ces râperies extraient le jus des betteraves et l’expédient par canalisations souterraines à l’établissement de Waremme. Il transforme ce jus en sucre cristallisé.
Le réseau de « pipelines » s’étend sur plus de 100 kilomètres.
Un corps de volontaires est levé à Waremme
En 1830, DE CHESTRET Isidore, qui vit au château de Donceel, reçoit une missive de ROGIER Charles, chef du gouvernement provisoire. Elle lui commande de se rendre à Waremme, d’y lever un corps de volontaires et de marcher sur Tongres, menacé par un retour offensif des Hollandais. Pour couvrir les frais, il peut utiliser l’argent de la caisse de la Recette des Contributions de Waremme.
Des troupes françaises se livrent à des exactions (Waremme)
En mai 1674, quatre ou cinq compagnies françaises, venant de la garnison de Tongres, passent par Waremme. Elles réclament de la bière et de l’avoine. Elles emmènent moutons et vaches. La plupart des villages voisins sont victimes des mêmes exactions. Mais en payant un tribut de 78 patacons, ils obtiennent la sécurité pour leurs animaux.
Les « Bonnes Villes Liégeoises »
En 1651, le nombre des « Bonnes Villes Liégeoises » est définitivement limité à 23 :
12 villes « thioises »
- Beringen,
- Bilzen,
- Brée,
- Hamont,
- Hasselt,
- Herck-la-Ville,
- Looz,
- Maaseik,
- Peer,
- Saint-Trond,
- Stokkem
- Tongres
11 villes « wallonnes »
- Châtelet,
- Ciney,
- Couvin,
- Dinant,
- Fosse,
- Huy,
- Liège,
- Thuin,
- Verviers,
- Visé,
- Waremme.