Vers 1785 (?), la Ferme des Carmes, de Fize-le-Marsal, appartient au Chapitre de l’Eglise Sainte-Croix de Liège. C’est une exploitation importante. Outre les bâtiments disposés en carré, gardés par une tour et auxquels on accède par un porche monumental, elle possède sa brasserie, sa vinaigrerie, sa fromagerie et une vaste grange où l’on bat le grain.
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Le château de Corswarem
Vers 1324 (?), le château de Corswarem est situé près de l’église et de la Lange Beek.
Au Nord de l’édifice se trouve une grange rectangulaire sans fenêtre, avec une porte dans le pignon Nord et une autre, au Sud, qui donne accès à une sorte de herse et de pont-levis jeté sur le ruisseau.
Le château proprement dit est composé d’un corps de logis de deux ailes disposées à angle droit. De forme rectangulaire, l’aile la plus longue s’adosse au pont-levis. Sa façade orientale est percée de deux fenêtres et, à son extrémité méridionale, d’une porte. Au Sud, le pignon n’a aucune ouverture. Dans la moitié Nord de la façade occidentale, il n’y a qu’une seule fenêtre. La seconde aile, carrée, est reliée à la première par une porte intérieure. Elle dispose d’une porte sur l’extérieur au Nord. La façade méridionale ne présente pas d’ouverture et la façade Ouest est percée de deux fenêtres.
A 10 mètres au Sud, se dresse une tour octogonale, sans fenêtre, mais avec une porte donnant vers l’Est. Ses murs sont plus épais que ceux de l’habitation. Tour de refuge en cas d’alerte dans laquelle se trouve (probablement ?) la chapelle castrale.
Le château est juché sur le flanc d’un léger monticule. Il est protégé au Nord par un étang, à l’Est et à l’Ouest par des marécages.
Tremblement de terre à Jeneffe
Le 23 février 1828, un tremblement de terre frappe la région de Jeneffe. La tour du château de Fontaine est détruite.
Travaux à l’église (Jeneffe)
En 1806, la face Ouest de la tour de l’église de Jeneffe, en briques et pierres calcaires, est redressée.
Travaux à l’église (Jeneffe)
En 1734, la partie en briques de la tour de l’église de Jeneffe est réparée.
Travaux à l’église (Jeneffe)
En 1687, le tour de l’église de Jeneffe est réparée.
Travaux à l’église (Jeneffe)
En 1590, l’église et sa tour sont restaurées à Jeneffe. (Les étages supérieurs de la tour sont redressés).
Fin des travaux à l’église (Hodeige)
En 1906, les travaux de restauration de l’église de Hodeige sont achevés.
La « nouvelle » église comprend maintenant 3 nefs, séparées par 2 rangées de colonnes très espacées et formant 2 travées de chaque côté, sans compter les arcades ouvertes sur le sanctuaire qui reposent sur 2 piliers massifs.
Les colonnes de la nef principale sont cylindriques, peu élevées et d’un diamètre de 40 cm. Les chapiteaux, dont le tailloir est octogonal, présentent une ornementation très simple en bosselage (semblable à celle que l’on rencontre dans les églises de Thys et de Momalle) et qui représente des feuilles d’eau. L’intrados des arcs doubleaux est en pierre de taille, ornée de moulures.
Les 3 nefs donnent à l’église une largeur de 17 mètres, tandis qu’en faisant abstraction des chapelles ouvertes de chaque côté du chœur que l’on peut considérer comme un transept apparent, ainsi que de l’avant-chœur, elles ne lui donnent en longueur que 10 mètres 50. Ce manque de proportion n’est pas aussi choquant que l’on pourrait croire, parce qu’il se rachète par les chapelles et l’avant-chœur, d’une part, et, d’autre part, par le prolongement des nefs latérales contre la tour, elle-même évidée par une grande arcade.
L’intérieur est à peu près carré. Les colonnes étant très minces et fort espacées, l’abside du chœur étant peu profonde, et la dernière marche de l’autel se trouvant dans l’alignement des murs formant les chapelles, il en résulte un précieux avantage: les fidèles placés dans les bas-côtés peuvent voir le prêtre à l’autel.
Dans chaque mur latéral du chœur, il y a une fenêtre du style primaire, dont les meneaux sont en pierre de sable et dont les arcs sont trilobés. Le mur plat de l’abside est orné d’une grande fenêtre de même style, mais se distinguant de ses deux voisines par ses dimensions; ses arcs sont également trilobés. Conçue dans de gracieuses proportions, elle produit un bel effet.
Le chœur est couvert par une voûte en bois (pitch-pin) dépourvue de charpente apparente. Cette partie de l’église (qui selon toute probabilité a remplacé une ancienne construction en style roman) appartient toute entière au style du XIIIème siècle.
Un arc triomphal, dont l’intrados est une pierre calcaire, sépare le chœur de la nef centrale, et le pignon qu’il soutient est percé de 3 claire-voies qui allègent le poids du mur et servent en mêle temps d’ornement.
Le nef principale, éclairée seulement par les fenêtres des bas-côtés, est couverte par une voûte en bois et la charpente apparente a été remplacée par des tirants de fer (dont la présence fait penser à un édifice que l’on a voulu consolider !).
Les bas-côtés, qui n’ont pas de toit en appentis, mais en raison de leurs murs surmontés de plusieurs frontons triangulaires, sont couverts par des cesceaux (?) transversaux en bois dont la voûte est en pans coupés reliés par des moulures (alors que la voûte de la chapelle qui existait du côté de l’Épitre avant la restauration était en plein cintre et ornée de plusieurs nervures, ce qui lui donnait une forme plus gracieuse). Le voûtement des bas-côtés ne paraît pas tout-à-fait réussi.
La tour, très ancienne, n’est qu’une masse informe, sans cachet architectural et que couronne une flèche à 4 pans.
Extérieurement, l’édifice se fait remarquer par les frontons triangulaires et très pointus qui surmontent les bas-côtés. Chacun de ces frontons encadre une fenêtre du style flamboyant le plus pur et le plus élégant, partagée en 3 formes par les meneaux en pierre de sable reliés entre eux par des arcs surbaissés, et dont le tympan est rempli par des courbes décrivant un ensemble de figures, dont les plus nombreuses sont des flammes ascendantes ou renversées. Ces divers dessins, exécutés avec beaucoup d’art, font honneur à l’ouvrier chargé de ce travail.
Ces fenêtres sont au nombre de 3 du côté de l’Epitre, où se trouve la porte principale (au-dessus de laquelle se trouve une fenêtre en forme de triangule curviligne, dont le remplage est formé par des flammes et des trèfles pointus ou des cœurs allongés), et au nombre de 4 du côté de l’Evangile, si bien proportionnées, d’un dessin si varié, projetant sur l’ensemble de l’édifice un effet saisissant (aussi bien paraît mesquine cette petite ouverture, que l’on peut appeler « lucarne », qui se trouve dans chaque mur du fond des bas-côtés).
Les murs, dont le revêtement est en moellons de pierre, dite « castaine », et de silex dans la partie ancienne, et de calcaire dans la partie neuve, ont leur surface ornée de chaînages horizontaux en pierre de sable (le chœur excepté).
Le fenestrage présente des teintes bien assorties, et un vitrail représentant Sainte-Philomène (honorée d’un culte spécial dans la paroisse de Hodeige) est déjà placé dans la chapelle qui lui est dédiée.
Taille spéciale pour réparer la tour (Hodeige – Lamine)
Le 5 décembre 1734, un des bourgmestres de Hodeige, DIRICK Henri, rend compte d’une taille assise à 3 escalins pour chaque manant du village (au nombre de 56), dans le but de payer les frais de réparation de la tour de Lamine, s’élevant à 80 florins brabant. La part de la dépense à charge de Hodeige s’élève à 28,5 florins.
Gérard Rennotte missionné par la communauté (Hodeige – Lamine – Liège)
Le 3 décembre 1728, RENNOTTE Gérard, l’un des bourgmestres de Hodeige, est député par la communauté pour alles parler à Liège, au commissaire DE FRESNE, au sujet de la participation aux frais de réparation de la tour (de l’église ?) de Lamine (vraisemblablement pour tenter d’échapper à cette redevance).