En 1590, l’église et sa tour sont restaurées à Jeneffe. (Les étages supérieurs de la tour sont redressés).
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Fin des travaux à l’église (Hodeige)
En 1906, les travaux de restauration de l’église de Hodeige sont achevés.
La « nouvelle » église comprend maintenant 3 nefs, séparées par 2 rangées de colonnes très espacées et formant 2 travées de chaque côté, sans compter les arcades ouvertes sur le sanctuaire qui reposent sur 2 piliers massifs.
Les colonnes de la nef principale sont cylindriques, peu élevées et d’un diamètre de 40 cm. Les chapiteaux, dont le tailloir est octogonal, présentent une ornementation très simple en bosselage (semblable à celle que l’on rencontre dans les églises de Thys et de Momalle) et qui représente des feuilles d’eau. L’intrados des arcs doubleaux est en pierre de taille, ornée de moulures.
Les 3 nefs donnent à l’église une largeur de 17 mètres, tandis qu’en faisant abstraction des chapelles ouvertes de chaque côté du chœur que l’on peut considérer comme un transept apparent, ainsi que de l’avant-chœur, elles ne lui donnent en longueur que 10 mètres 50. Ce manque de proportion n’est pas aussi choquant que l’on pourrait croire, parce qu’il se rachète par les chapelles et l’avant-chœur, d’une part, et, d’autre part, par le prolongement des nefs latérales contre la tour, elle-même évidée par une grande arcade.
L’intérieur est à peu près carré. Les colonnes étant très minces et fort espacées, l’abside du chœur étant peu profonde, et la dernière marche de l’autel se trouvant dans l’alignement des murs formant les chapelles, il en résulte un précieux avantage: les fidèles placés dans les bas-côtés peuvent voir le prêtre à l’autel.
Dans chaque mur latéral du chœur, il y a une fenêtre du style primaire, dont les meneaux sont en pierre de sable et dont les arcs sont trilobés. Le mur plat de l’abside est orné d’une grande fenêtre de même style, mais se distinguant de ses deux voisines par ses dimensions; ses arcs sont également trilobés. Conçue dans de gracieuses proportions, elle produit un bel effet.
Le chœur est couvert par une voûte en bois (pitch-pin) dépourvue de charpente apparente. Cette partie de l’église (qui selon toute probabilité a remplacé une ancienne construction en style roman) appartient toute entière au style du XIIIème siècle.
Un arc triomphal, dont l’intrados est une pierre calcaire, sépare le chœur de la nef centrale, et le pignon qu’il soutient est percé de 3 claire-voies qui allègent le poids du mur et servent en mêle temps d’ornement.
Le nef principale, éclairée seulement par les fenêtres des bas-côtés, est couverte par une voûte en bois et la charpente apparente a été remplacée par des tirants de fer (dont la présence fait penser à un édifice que l’on a voulu consolider !).
Les bas-côtés, qui n’ont pas de toit en appentis, mais en raison de leurs murs surmontés de plusieurs frontons triangulaires, sont couverts par des cesceaux (?) transversaux en bois dont la voûte est en pans coupés reliés par des moulures (alors que la voûte de la chapelle qui existait du côté de l’Épitre avant la restauration était en plein cintre et ornée de plusieurs nervures, ce qui lui donnait une forme plus gracieuse). Le voûtement des bas-côtés ne paraît pas tout-à-fait réussi.
La tour, très ancienne, n’est qu’une masse informe, sans cachet architectural et que couronne une flèche à 4 pans.
Extérieurement, l’édifice se fait remarquer par les frontons triangulaires et très pointus qui surmontent les bas-côtés. Chacun de ces frontons encadre une fenêtre du style flamboyant le plus pur et le plus élégant, partagée en 3 formes par les meneaux en pierre de sable reliés entre eux par des arcs surbaissés, et dont le tympan est rempli par des courbes décrivant un ensemble de figures, dont les plus nombreuses sont des flammes ascendantes ou renversées. Ces divers dessins, exécutés avec beaucoup d’art, font honneur à l’ouvrier chargé de ce travail.
Ces fenêtres sont au nombre de 3 du côté de l’Epitre, où se trouve la porte principale (au-dessus de laquelle se trouve une fenêtre en forme de triangule curviligne, dont le remplage est formé par des flammes et des trèfles pointus ou des cœurs allongés), et au nombre de 4 du côté de l’Evangile, si bien proportionnées, d’un dessin si varié, projetant sur l’ensemble de l’édifice un effet saisissant (aussi bien paraît mesquine cette petite ouverture, que l’on peut appeler « lucarne », qui se trouve dans chaque mur du fond des bas-côtés).
Les murs, dont le revêtement est en moellons de pierre, dite « castaine », et de silex dans la partie ancienne, et de calcaire dans la partie neuve, ont leur surface ornée de chaînages horizontaux en pierre de sable (le chœur excepté).
Le fenestrage présente des teintes bien assorties, et un vitrail représentant Sainte-Philomène (honorée d’un culte spécial dans la paroisse de Hodeige) est déjà placé dans la chapelle qui lui est dédiée.
Taille spéciale pour réparer la tour (Hodeige – Lamine)
Le 5 décembre 1734, un des bourgmestres de Hodeige, DIRICK Henri, rend compte d’une taille assise à 3 escalins pour chaque manant du village (au nombre de 56), dans le but de payer les frais de réparation de la tour de Lamine, s’élevant à 80 florins brabant. La part de la dépense à charge de Hodeige s’élève à 28,5 florins.
Gérard Rennotte missionné par la communauté (Hodeige – Lamine – Liège)
Le 3 décembre 1728, RENNOTTE Gérard, l’un des bourgmestres de Hodeige, est député par la communauté pour alles parler à Liège, au commissaire DE FRESNE, au sujet de la participation aux frais de réparation de la tour (de l’église ?) de Lamine (vraisemblablement pour tenter d’échapper à cette redevance).
Travaux à l’église (Hodeige)
En 1838, divers travaux sont effectués à l’église de Hodeige, qui est dans un état de grand délabrement:
- on rehausse le niveau du sol
- on place un nouveau pavé en pierres polies
- on construit un jubé
- la tour est réparée
- la toiture est renouvelée
- des fenêtres en fer sont placées dans les nefs
Travaux à l’église (Hodeige)
De 1534 à 1552, la nef, le bas-côté Sud et la tour de l’église de Hodeige sont reconstruites. La nef et le bas-côté sont en style flamboyant.
L’église de Hodeige
Vers 1259, l’église de Hodeige, se style roman primitif, est divisée en 3 nefs par 4 gros piliers (2 de chaque côté), de 1m20 d’épaisseur et hauts de 2m70, supportant des arcades en plein-cintre. Du sol à la clef de voûte, celles-ci ont environ 4m30 de hauteur. Le chœur ainsi que les petites nefs sont terminés par un chevet plat percé de fenêtres (?). La grande nef est éclairée par une double rangée d’oculi situés au-dessus des arcades (ou par de petites fenêtres en plein-cintre ?). L’intérieur de l’édifice est simple.
Des charpentes apparentes supportent la toiture. Les murs sont construits en blocs de pierre de silex, qu’on trouve sur place. A l’Ouest se dresse une tour carrée et trapue.
Deux nouvelles cloches pour l’église (Hodeige)
En 1856, deux nouvelles cloches sont placées dans la tour de l’église de Hodeige. Elles donnent respectivement les notes « Sol » et « La », formant un accord parfait avec la grosse cloche, qui sonne en « Fa ».
La première est dédiée à la Sainte-Vierge et pèse 545 kilos. Elle porte l’inscription: « MESSIEURS L. DUPONT BOURGMESTRE J.L. DELVAUX CURE CaLCaVI DraConeM FAITE AUX USINES DE MADAME LA BARONNE DE ROSEE A MOULINS PAR HENRI MICHEL »
La deuxième est dédiée à Saint-Joseph et à Sainte-Philomène et pèse 410 kilos. Elle porte l’inscription: « MESSIEURS L. DUPONT BOURGMESTRE J.L. DELVAUX CURE S. JOSEPH ORA PRO NOBIS FAITE AUX USINES DE MADAME LA BARONNE DE ROSEE A MOULINS PAR HENRI MICHEL »
La sonnerie de Hodeige est fort appréciée dans le pays; c’est une des plus belles des environs.
Nouvelle cloche pour l’église (Hodeige)
En 1841, une nouvelle cloche de 993 kilos (sans le battant) est placée dans la tour de l’église de Hodeige. Elle est dédiée à Saint-André. Elle a été fondue par GAULARD A.T.C. Père. Elle donne la note « Fa ». Elle remplace la cloche qui s’est fêlée l’année dernière.
Elle porte l’inscription: « J-L DELVAUX Curé P-J CHABOT Bourgmestre S. ANDREA ORA PRO NOBIS FONDEU A LIEGE PAR A-T-C GAULARD PERE, 1841«
L’abbé de Donceel répare l’église (Hodeige)
En 1614, le curé de Hodeige, l’abbé DE DONCHEIL (DE DONCEEL) Thomas, fait réparer la tour du l’église du village.