Le café « Dawir » (Oreye)

En janvier 1940, le café de la gare, à Oreye, est exploité par la veuve de DAWIR Désiré, STAINIER Mathilde, et leur fille, DAWIR Maria. A côté, se trouve un garage où les voyageurs rangent leur vélo, avant de prendre le train.

Les victimes de l’attaque du train, au cimetière (Waremme – Fexhe-le-Haut-Clocher)

Le 12 mai 1940, lorsque les dépouilles des victimes du bombardement du train de Fexhe-le-Haut-Clocher, sont identifiées dans le bâtiment réservés aux marchandises, à la gare de Waremme, elles sont transportées à la morgue du cimetière ou à proximité (car le local s’avère rapidement trop exigu).

Ces identifications sont effectuées par NAHON Joseph et HOUBREXHE Joseph, dit « Djèf ».

Les blessés du train de Fexhe (Waremme – Fexhe-le-Haut-Clocher)

Le 11 mai 1940, vers 16 heures, le train qui a été bombardé en gare de Fexhe-le-Haut-Clocher, plus tôt dans la journée, arrive en gare de Waremme.

Les victimes sont extraites du train et allongées provisoirement dans les locaux de la gare, réservés aux marchandises. Les nombreux blessés sont emmenés dans les cliniques et centres médicaux de la ville (des blessés sont accueillis au Centre Médico-Chirurgical que l’Armée a ouvert à l’Ecole Moyenne), mais ils sont rapidement saturés.

Le directeur du Collège Saint-Louis, l’abbé DE MARTELAERE Charles, propose de de mettre des locaux de son établissement, situé avenue Reine Astrid, à la disposition des équipes soignantes.

De nombreuses victimes à la gare (Waremme – Fexhe-le-Haut-Clocher)

Le 11 mai 1940, vers 16 heures, le train qui a été bombardé en gare de Fexhe-le-Haut-Clocher, plus tôt dans la journée, arrive en gare de Waremme.

13 victimes sont extraites du train et allongées provisoirement dans les locaux de la gare, réservés aux marchandises:

  • LACROIX Louis, 63 ans, de Verviers
  • GROLET Lucie, 53 ans, son épouse
  • DEFIZE Albertus, 38 ans, de Herstal
  • DEPREAY Lucien, 33 ans, de La Reid
  • HELLINX Martin, 28 ans, de Haccourt
  • WERTZ Maria, 71 ans, de Welkenraedt
  • COOLS Joseph, 30 ans, le machiniste du train, de Chênée
  • DEWANDRE Rose, 49 ans, de Liège
  • FOSSION Julia, 67 ans, d’Angleur
  • MERNY René, 31 ans, de Seraing
  • SCHETTER Camille, 66 ans, de Liège
  • WEBER Jean, 81 ans, de Romsée
  • VERHEYDEN Rosine, 76 ans, d’angleur

Les nombreux blessés sont emmenés dans les cliniques et centres médicaux de la ville. 6 d’entre-eux vont encore décéder.

Hyacinthe Couchant, ouvrier (Waremme – Seraing)

En mai 1940, le Waremmien COUCHANT Hyacinthe travaille aux usines COCKERILL à Seraing. Il s’y rend par le train.

Georges Rongchamps, étudiant (Waremme – Liège)

En janvier 1940, le jeune Waremmien, RONGCHAMPS Georges, est étudiant à l’Ecole Technique du Quai du Condroz, à Liège. Il s’y rend en train.

Hyacinthe Couchant confronté à la Guerre (Waremme – Bierset)

Le 10 mai 1940, peu après 6 heures du matin, le Waremmien COUCHANT Hyacinthe arrive, par le train, en gare de Bierset. Celle-ci vient d’être bombardée par des Stukas de l’aviation allemande.

Les ouvriers doivent se lever tôt (Waremme – Hesbaye – Liège)

En 1939, le train omnibus de 3h51, à la gare de Waremme, permet aux ouvriers hesbignons, qui travaillent dans le bassin industriel liégeois, de gagner leur lieu de travail avant les « 6 heures réglementaires ». (Le train suivant, de 5h11, arrive en gare des Guillemins à Liège à 6h05 !)

François Vansoel, machiniste (Waremme – Tirlemont – Anderlecht)

Le 4 décembre 1893, VANSOEL François-Arthur voit le jour à Tirlemont. Il sera machiniste aux chemins de fer. Il habitera Anderlecht. Il perdra la vie dans le déraillement du train « MITROPA » à Waremme, en août 1944.

Charles Vanhoren, machiniste (Waremme)

Le 1er septembre 1944, le machiniste VANHOREN Charles, blessé lors du déraillement du train « MITROPA », en gare de Waremme, est emmené à la Clinique Notre-Dame. Il devra subir une opération chirurgicale. Il restera hospitalisé jusqu’au 9 septembre 1944.