Les décanteurs de Hollogne-sur-Geer

Depuis fin 2011, le site des décanteurs de Hollogne-sur-Geer est la propriété de la société « Hesbaye Frost » et est géré par NATAGORA.

Initialement, il a été aménagé pour décanter les eaux de lavage des betteraves sucrières traitées par la râperie de Hollogne-sur-Geer (qui a été active jusqu’en janvier 2009). 16 bassins de différentes dimensions ont été creusés en 2 zones couvrant 41 hectares. Au fil des années, les différentes retenues se sont comblées et ont formé une mosaïque d’étangs de profondeur variable et de friches plus ou moins humides. On peut y trouver une roselière à phragmites et massettes, ainsi que des saulaies. Bien que situé non loin du village, le site est entouré de champs, de prairies et de peupleraies. Il constitue un refuge idéal pour les oiseaux, dont on y a recensé plus de 350 espèces.

Cependant, l’arrêt des activités de la râperie entraîne un déséquilibre des bassins. La circulation des eaux de lavage des betteraves est interrompue, diminuant d’une part les ressources alimentaires provenant des matières organiques et asséchant d’autre part certains bassins, qui tendent à se reboiser rapidement. Le site est réellement mis en péril.

En septembre 2011, une solution apparaît pour la sauvegarde du site ornithologique. le nouveau propriétaire et NATAGORA se lancent dans une vaste opération pour préserver les 33 hectares de cette oasis hesbignonne.Une partie des bassins, à haute valeur écologique,

Le sous-instituteur Germau (Lamine)

En 1863, Monsieur GERMAU est sous-instituteur à Lamine. Il perçoit un salaire annuel de 300 francs et est nourri par le chef d’école.

L’instituteur de Lamine

En 1848, le traitement annuel de l’instituteur de Lamine s’élève à 1.185 francs:

  • de l’Etat: 457 francs
  • des élèves: 290 francs
  • de la commune: 216 francs
  • du Bureau de Bienfaisance: 151 francs
  • de la Province: 71 francs

La sucrerie de Remicourt

Vers 1900, la sucrerie de Remicourt traite quotidiennement 400 tonnes de betteraves. Elle occupe 30 ouvriers permanents et 160 saisonniers.

Soins gratuits (Momalle)

Le 20 octobre 1829, le docteur BOURDOU, de Momalle, est chargé de donner gratuitement des soins médicaux aux indigents du village, inscrits sur la liste générale du Bureau de Bienfaisance. Il recevra, pour cela, un traitement annuel de 65 florins.

La sucrerie d’Oreye

En 1922, durant la campagne betteravière, la Sucrerie Notre-Dame d’Oreye traite 800 tonnes de betteraves par jour et occupe 500 ouvriers.

Betteraves traitées à Hollogne-sur-Geer

En 1976, la Sucrerie de Hollogne-sur-Geer traite une partie des betteraves des sucreries de Trognée et d’Ambresin.

La sucrerie d’Oreye

En 1890, la S.A. « Sucrerie d’Oreye » entame sa première campagne sucrière. Ses installations peuvent traiter 300 tonnes de betteraves.

Rapport du Comité de Salubrité Publique (Waremme)

Le 11 octobre 1866, le Conseil Communal de Waremme prend connaissance du rapport du Comité de Salubrité Publique concernant les problèmes sanitaires à Waremme.

Ce rapport préconise:

  • D’interdire aux bouchers de laisser couler le sang des animaux hors de leur étal.   -(Le bourgmestre amende cette proposition en précisant que cette interdiction ne doit pas s’appliquer aux bouchers recueillant le sang des animaux qu’ils tuent, pour le livrer à l’industrie sucrière.)
  • D’interdire le séjour prolongé, à l’extérieur, des vieux os nécessaires à la fabrication du « noir animal » utilisé dans les sucreries; de veiller à ce que ces établissements soient toujours maintenus dans de bonnes conditions d’hygiène par l’emploi de désinfectants, tels le chlorure de chaux et l’eau phéniquée.  –  (Le bourgmestre annonce qu’il a eu, à ce sujet, un entretien avec Messieurs MOMMENS et LAURENTY. Ces derniers s’engagent à ne plus faire calciner eux-mêmes d’os et à acheter le « noir animal » nécessaire à la fabrication de sucre. Ils promettent donc de ne plus acheter de vieux os et de veiller aux conditions d’hygiène de leur établissement.)

Remarque: Dans le processus de fabrication du sucre, l’entreprise sucrière clarifie la solution obtenue par le traitement et le raffinage des betteraves, en ajoutant 5% de « noir animal » en poudre et 0,5% de sang de boeuf. Le « noir animal » est obtenu par la combustion d’os d’animaux, fournis par les équarrisseurs. Cette combustion engendre une importante pollution olfactive.

La sucrerie Laurenty (Waremme)

Vers 1857, la sucrerie LAURENTY, de Waremme, traite 7 à 8 tonnes de betteraves par an.