La tradition funéraire du tumulus (Hesbaye)

Au 1er siècle ACN, avant l’arrivée des Romains, la tradition funéraire du Tumulus existe déjà en Hesbaye. C’est un monticule de terre, de forme cônique, élevé au-dessus d’une sépulture, généralement enfouie dans le sol. Cette tradition perdurera sous la civilisation romaine, jusqu’à la moitié du 3ème siècle PCN.

Cette coutume funéraire est réservée aux notables, fonctionnaires et grands propriétaires fonciers. Ces tumuli sont souvent érigés à proximité de « Villas » romaines et des chemins qui les desservent; à proximité des chaussées romaines ou de « diverticulum » (voie romaine secondaire). Ces chaussées servent à véhiculer les produits et les matières premières.

 

Bamboche, porteur de bagages (Waremme)

Vers 1910 (?), un surnommé « Bamboche » transporte les bagages des voyageurs, qui se rendent ou reviennent de la gare de Waremme, au moyen d’une brouette.

Il porte une casquette à visière élimée. Il s’exprime d’une voix puissante et « grassayante ». Il est solide, halé et barbu. Il a domestiqué une oie blanche qui le suit à quelques pas.

La ferme en carré d’Oreye

Dans la première moitié du 17ème siècle, le Seigneur d’Oreye, le Baron DE BOCHOLT Godefroid, fait construire (ou reconstruire ?) une ferme en carré à Oreye (à l’endroit qui sera bien plus tard la rue des Combattants).

Deux pierres en témoignent:

  • La première porte la date de 1619 et les armes de la famille DE BOCHOLT – GROESBEECK. Elle surmonte le porche d’entrée.
  • La deuxième (copie de l’originale qui a été transportée à l’hôtel DE BOCHOLT à Liège) est visible sous le même porche et porte l’inscription « GODft DE BOCHOLT : ORAY : GRAN ville … GRAND MAIEUR DE LIEGE … DAME MARGARITA DE GROISBECQ : SON : EPOUSE … »

Des armoiries à la ferme en carré de Celles

En 1945, une pierre portant les armoiries d’un abbé de Saint-Jacques est transportée, d’une ferme située à Hanret, à la ferme en carré située Place Joseph Wauters à Celles où elle est placée sur l’ancien logis.

L’église Saint-Pierre, magasin (Waremme – France)

Le 11 janvier 1794 (?), le général français DIETTMANN réclame l’église paroissiale Saint-Pierre de Waremme pour la transformer en magasin. Le Saint-Sacrement est transporté dans l’église du couvent des Récollets, plus petite, où se tiendront désormais les offices religieux, jusqu’en 1804.

Mort d’Arnold Raymackers (Crisnée)

En 1971, RAYMACKERS Arnold décède à Crisnée, à l’âge de 83 ans. Il a été transporteur. Il était veuf de KINDERMANS Maria.

La statue de la Vierge de Banneux à Crisnée

Le 26 mai 1954, la statue de « Notre-Dame des Pauvres », venant de Banneux à travers toute la Province de Liège, s’arrête à Crisnée.

Le curé de la paroisse, l’abbé RIGO, vient à la rencontre du chariot qui la transporte, avec de nombreux paroissiens, à la sortie de Thys. Dans le village, elle s’arrête sous l’Arc de Triomphe érigé devant chez PIRSON. Elle est ensuite amenée à l’église.

Elle repartira ensuite vers Odeur.

La commune emploie des chômeurs (Crisnée)

Le 6 mars 1915, vu le grand nombre d’ouvriers sans travail, le conseil communal de Crisnée décide d’employer tous les chômeurs à des travaux d’assainissement et d’amélioration de la voirie, au salaire de 2 francs la journée de travail de 10 heures, qui sera réglé chaque dimanche. Ce travail achevé, les chômeurs devront extraire, concasser, transporter du silex pour empierrer un chemin de terre. Ces chômeurs sont de 20 à 30.

Une nouvelle cloche à Oleye

En mai 1950, le fondeur de cloches, SLEGERS Georges, de Tellin, soumissionne pour la fourniture d’une nouvelle cloche de 775 kilos pour l’église paroissiale d’Oleye. Il propose un prix global de 49.000 francs, transport et placement compris.

Emile Lahaye, blessé (Crisnée – Namur)

En avril 1940, le soldat LAHAYE Emile, de Crisnée, chargé de ramener des vivres à son unité, voit son cheval s’emballer et son véhicule heurter un camion. Blessé à la tête, il tombe dans le coma. Il est transporté à l’hôpital de Namur.