Un avion abattu (Grandville)

Le 11 mai 1940, un bombardier français « Léo 45 », décolle de l’aérodrome de Clastres, près de Saint-Quentin, avec quatre membres d’équipage, pour aller bombarder les ponts du Canal Albert (Vroenhoven et Veldwezelt). Vers 18 heures, il touché par l’artillerie antiaérienne allemande, aux environs de Tongres. Il tente de faire demi-tour, mais il perd de l’altitude au-dessus d’Oreye. Deux membres de l’équipage parviennent à sauter en parachute:

(L’adjudant MOQUELET se tuera en tombant près de Grandville. L’opérateur radio, l’adjudant NATTA Maurice, s’en sortira quasi-indemne. Il sera fait prisonnier par les Allemands.)

L’avion vole tellement bas que son train d’atterrissage accroche les caténaires de la ligne de tramway. Il  s’écrase au carrefour « Ramkin », à Grandville, derrière le garage de FILIPPINI Jean.

(Le canonnier, le sous-lieutenant JAQUET périra sur le coup. Le pilote, le sous-lieutenant MOREL René s’en sortira gravement brûlé sur tout le corps. Sorti de l’épave, il sera transporté dans une maison du voisinage, chez GILLES Auguste, et soigné par la fille de la maison, GILLES Nelly, et le Docteur FANIELLE, de Liège, réfugié à Oreye. Il décèdera 2 jours plus tard.)

 

 

ramkin aviateurs français

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Georges Doyen veut lutter contre la fraude (Waremme)

Le 24 juin 1940, afin de lutter contre la fraude, le commissaire d’arrondissement de Waremme, DOYEN Georges, prend un arrêté qui impose une autorisation motivée pour tout transport de céréales, sous peine de sanctions sévères, dont la confiscation des marchandises.

Des colis pour les prisonniers (Waremme – Liège – Allemagne)

En août 1940, des colis de vivres non périssables et de vêtements sont préparés au Collège Saint-Louis de Waremme. Ils sont ensuite transportés au siège de la Croix-Rouge, à Liège. Enfin, ils sont acheminés vers les camps de prisonniers, en Allemagne.

Le brigadier Dupont au Collège Saint-Louis (Waremme – France)

Le 13 mai 1940, le brigadier français DUPONT, blessé dans les combats de Jauche, est transporté à l’antenne médicale installée au collège Saint-Louis, avenue Reine Astrid, à Waremme. Il devra être amputé d’une jambe.

Des blessés français au Collège Saint-Louis (Waremme – France)

Le 13 mai 1940, les sous-lieutenants français, PASTEUR Jean-Paul et AUBRY Jacques, sont blessés dans les combats de Hannut. Ils sont transportés à l’antenne médicale installée au Collège Saint-Louis, avenue Reine Astrid, à Waremme.

Les moyens chirurgicaux de l’établissement sont sommaires. Les blessés les plus graves sont donc transportés à l’hôpital Saint-Laurent, à Liège.

Les victimes de l’attaque du train, au cimetière (Waremme – Fexhe-le-Haut-Clocher)

Le 12 mai 1940, lorsque les dépouilles des victimes du bombardement du train de Fexhe-le-Haut-Clocher, sont identifiées dans le bâtiment réservés aux marchandises, à la gare de Waremme, elles sont transportées à la morgue du cimetière ou à proximité (car le local s’avère rapidement trop exigu).

Ces identifications sont effectuées par NAHON Joseph et HOUBREXHE Joseph, dit « Djèf ».

Le Centre Médical militaire quitte Waremme

Le 11 mai 1940, le Centre Médico-Chirurgical Militaire, qui s’est installé la veille à l’Ecole Moyenne de Waremme, rue Charles Lejeune, se replie sur Hannut. Les blessés sont transportés à la Clinique Notre-Dame, rue Joseph Wauters.

Déblaiement des ruines d’Hesbaco (Waremme)

Le 2 septembre 1944, les débris du bâtiment « Hesbaco », détruit lors du bombardement du centre de Waremme du 28 août dernier, sont transportés sur le tronçon de la Chaussée Romaine, compris entre la chapelle Saint-Eloi et le carrefour des Quatre-Bras, pour combler les profondes ornières laissées depuis des décennies par les véhicules agricoles.

Auguste Thysen, blessé (Waremme)

Dans la nuit du 31 août au 1er septembre 1944, le machiniste THYSEN Auguste, blessé lors du déraillement du train « MITROPA », est d’abord transporté à la ferme de DOUCET Jules, rue des Champs à Waremme. Il sera ensuite conduit à la Clinique Joseph Wauters.

Funérailles de Léon Berger (Waremme)

léon berger

léon berger

Le 31 août 1944, à 16 heures, la foule se rassemble devant la maison de GIHOUSSE Marie, rue Hubert Stiernet à Waremme, pour la levée du corps de son fils BERGER Léon. Un discours est prononcé par LEGRAND Arthur, le directeur de l’Ecole Moyenne.

PEETERMANS Willy, SAUWENS André et les deux frères MOUREAU transportent le cercueil jusqu’au cimetière. Ils sont précédés par les élèves de l’Ecole Moyenne, qui voulaient accompagner leur instituteur jusqu’à sa dernière demeure. Suivent Simone (?), la fiancée de BERGER Léon, son frère, BERGER « Pierrot » et de nombreux membres du Réseau Otarie.

Au cimetière, MOUREAU Auguste, le directeur de l’Ecole Communale de Longchamps, évoque la carrière de du défunt. L’émotion est très vive.